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Message par Ferdinand Ier de Sicile Sam 11 Déc 2010 - 14:21

Ferdinand de Bourbon ou Ferdinand Ier de Sicile ou Ferdinand Ier des Deux-Siciles, Dynastie Bourbon-Siciles, né le 12 janvier 1751, mort le 4 janvier 1825 fut :
roi de Sicile péninsulaire (nommé à tort de Naples) sous le nom de Ferdinand IV de Naples de 1759 à 1799, puis après un court intermède de 1799 à 1806 et enfin de 1815 à 1816, roi de Sicile insulaire sous le nom de Ferdinand III de Sicile de 1759 à 1816.
Prédécesseur Charles III d'Espagne (roi d'Espagne, roi des Deux-Siciles, duc de Parme), Successeur François Ier des Deux-Siciles (roi des Deux-Siciles).

Biographie :
Fils de Charles III d'Espagne (Charles VII de Naples) et de Marie-Amélie de Saxe. Pour simplifier, il prit le nom de Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles. Il n'avait que 8 ans quand son père don Carlos, appelé à la couronne d'Espagne, sous le nom de Charles III d'Espagne, lui laissa le trône de Naples sous la tutelle de Tanucci, en 1759.
Ayant pris parti contre la République française pendant la Révolution française, (la sœur de sa femme était Marie Antoinette), il perdit en 1798 ses États de terre ferme, mais il y rentra l'année suivante, ramené par le cardinal Ruffo, et y laissa exercer de cruelles vengeances, il les perdit de nouveau en 1806 pour avoir violé la neutralité qu'il avait jurée, Napoléon Ier donna ce royaume à Joseph Bonaparte, son frère, puis à Joachim Murat.
Ferdinand continua néanmoins à régner en Sicile, en 1815 il remonta sur le trône de Naples qu'il conserva jusqu'à sa mort en 1825.
Ce prince faible fut gouverné par la reine Marie-Caroline d'Autriche et son favori Joseph Acton. Il avait donné en 1812 une constitution, qu'il retira en 1816 de là en 1820 une violente insurrection, qui ne fut réprimée qu'avec le secours de l'Autriche.
Veuf, Ferdinand Ier de Bourbon des Deux-Siciles épousa en 1814 Lucia Migliaccio, duchesse de Floridia et princesse de Castura.
En tant que souverain éclairé, il fonda également dans son palais de San Leucio, près de Caserte, une manufacture de soie aux visées utopistes. Tous les artisans (291), venus de toute l'Europe, y étaient égaux.
Il créa le musée archéologique de Naples, pour y exposer les objets découverts à Pompéi et Herculanum et fut inhumé en la basilique Santa Chiara de Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles.

Descendance :
En 1768, il épousa Marie-Caroline d'Autriche (1752-1814). De cette union naîtront 17 enfants dont :

* Marie-Thérèse de Bourbon des Deux-Siciles (1772-1807) en 1790 elle épousa François Ier d'Autriche.
* Louise de Bourbon-Siciles (1773-1802 en 1790 elle épousa le grand-duc Ferdinand III de Toscane.
* François Ier des Deux-Siciles (1777-1830) en 1797, il épousa Marie-Clémentine d'Autriche (1777-1801).
* Marie-Christine de Bourbon-Siciles en 1807 elle épousa Charles-Félix de Savoie, roi de Sardaigne.
* Marie-Amélie de Bourbon-Siciles (1782-1866) en 1809 elle épousa Louis-Philippe Ier.
* Marie-Antoinette de Bourbon des Deux-Siciles (1784-1806) en 1802 elle épousa Ferdinand VII d'Espagne.
* Léopold-Michel de Bourbon des Deux-Siciles (1790-1851).
Ferdinand Ier de Sicile
Ferdinand Ier de Sicile
gentilhomme
gentilhomme

Nombre de messages : 349
Pays/dates : né en 1751 mort en 1825
Titres : roi
Fonctions : Ferdinand de Bourbon ou Ferdinand Ier des Deux-Siciles ou Ferdinand III de Sicile ou Ferdinand IV de Naples, roi des Deux-Siciles, Dynastie Bourbon-Siciles. Successeur François Ier des Deux-Siciles.
RDG : 5266
Date d'inscription : 02/12/2010

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Message par Pierre Cambronne Dim 19 Déc 2010 - 14:47

Pierre Cambronne ou Pierre Jacques Étienne Cambronne est un comte et général de division d’Empire sous Napoléon Ier (vicomte et Maréchal de camp sous Louis XVIII) né à Nantes, le 26 décembre 1770 et mort à Nantes le 29 janvier 1842.
Destiné au commerce, il s'enrôle dans un bataillon de grenadiers volontaires nantais en 1792, qui allait se battre en Vendée, il sert sous les ordres de Dumouriez en Belgique. Durant la Deuxième Chouannerie, il participe à la bataille de Quiberon.
D'une bravoure remarquable, il parvient rapidement au grade de capitaine. La Vendée pacifiée, il s'embarque pour l'expédition d'Irlande sous les ordres de Hoche en 1796.
Il passe ensuite à l'armée des Alpes sous les ordres de Masséna, où il se fait remarquer à la tête d'une compagnie de grenadiers à la bataille de Zurich (1799).
Il passe ensuite à l'armée d'Helvétie, où il enlève une batterie russe avec une poignée d'hommes. Il voit périr à ses côtés La Tour d'Auvergne, et refusa le titre de premier grenadier de France que ses soldats voulaient lui donner.
Colonel à Iéna, il est nommé major commandant du 3e régiment de voltigeurs de la Garde en 1810 et fait baron la même année et participe pendant deux ans à la Campagne d'Espagne.
Il rejoint la Grande Armée pendant la campagne de Russie. Il y commande le 3e régiment de voltigeurs et participe aux batailles de Bautzen, Dresde, Leipzig, avant d'être nommé général à la Bataille de Hanau.
Nommé major de la Garde impériale en 1814, il prend part à toutes les opérations de la campagne de 1814, il est blessé plusieurs fois.
Fidèle parmi les fidèles à l'Empereur, il est commandant militaire dirigeant la garde impériale et la place de Porto-Ferraio de l'île d'Elbe en 1814-1815. Il accompagne Napoléon Ier en 1815 lors de son retour sur le continent, et commande l'avant-garde de sa petite armée.
Il neutralise la forteresse de Sisteron (5 mars) et le seul pont sur la Durance. Arrivé à Paris, il est nommé comte d'Empire par Napoléon et décoré du grand cordon de la Légion d'honneur et lieutenant-général, mais il refuse ce dernier grade. Il est également compris dans la liste des pairs des Cent-Jours le 2 juin 1815.
Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde à Waterloo, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu :
« La garde meurt mais ne se rend pas ! »
Puis, devant l'insistance du Britannique, il aurait eu une réponse aussi énergique que concise, aujourd'hui connue comme le « mot de Cambronne », qu'il nia cependant toute sa vie avoir faite :
« Merde ! »
Sa détermination provoqua l'admiration des Britanniques, qui firent tout pour le capturer. Grièvement blessé, il est en effet fait prisonnier après le massacre des derniers carrés.
Plus tard, Cambronne ironisera sur la phrase qui lui a été attribuée : « Je n'ai pas pu dire 'la Garde meurt mais ne se rend pas', puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu ».
On a souvent contesté la réponse qui a illustré Cambronne. La paternité de cette réponse, devenue honorable, fut également disputée et valut même un procès aux descendants de Cambronne, par ceux du général Michel. Le Conseil d'État ne trancha pas. Le témoignage d'Antoine Deleau semble sujet à caution, car paru après la première édition des Misérables, où Victor Hugo attribue ces paroles à Cambronne. Soigné par Mary Osburn, une infirmière d'origine écossaise, durant sa captivité, Cambronne l'épousa et lui aurait alors juré ne pas être l'auteur de cette réplique ce qui lui aurait valu de recevoir une montre en cadeau.
Conduit en Angleterre, il écrit à Louis XVIII pour obtenir la permission de rentrer en France. Il revient sans avoir reçu de réponse, est arrêté, conduit à Paris, traduit devant le conseil de guerre et acquitté. Il est libéré pour pouvoir assister à son procès pour trahison (attaque de la France à main armée) en France. Défendu par le royaliste Berryer, il est acquitté le 26 avril 1816.
Cambronne vient ensuite résider à Nantes (3 rue Jean-Jacques Rousseau, où se trouve le Cercle Cambronne actuellement). Sa résidence d'été se trouvait à Saint-Sébastien, près de Nantes, d'abord dans une propriété de famille, puis dans le manoir de la Baugerie, propriété de Marie Osburn, qu'il épouse le 10 mai 1820.
En 1820, Louis XVIII le nomme commandant de la place de Lille avec le grade de maréchal de camp, puis le fait vicomte au mois d'août 1822. Il prend alors sa retraite. En 1832, le préfet de Loire-Inférieure le nomme conseiller municipal de Saint-Sébastien, mais il démissionne immédiatement, alléguant des raisons de santé.
Il meurt à Nantes le 28 janvier 1842 et est inhumé au de la Miséricorde. Par une ordonnance du 5 décembre 1842, le roi Louis-Philippe Ier autorise sa ville natale à élever une statue en son honneur. Le monument est inauguré le 28 juillet 1848 et placé au centre du cours qui porte son nom. Il est représenté sur la frise Le départ des armées de l'Arc de triomphe de l'Étoile et son nom est inscrit sur le pilier Nord du même monument.
Décorations : Légion d'honneur : chevalier le 14 juin 1804, officier le 16 janvier 1807, commandeur le 6 avril 1813, grand officier le 1er avril 1815.
Pierre Cambronne
Pierre Cambronne
chevalier
chevalier

Nombre de messages : 572
Pays/dates : né à Nantes en 1770 mort à Nantes en 1842
Titres : maréchal
Fonctions : général et comte d'Empire par Napoléon, maréchal de camp et vicomte par Louis XVIII
RDG : 5588
Date d'inscription : 03/12/2010

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Message par Charles III le Simple Mer 29 Déc 2010 - 14:25

Charles III le Simple ou Charles III de France roi des Francs, né le 17 septembre 879, mort le 7 octobre 929 à Péronne dans la Somme est roi de Francie occidentale de la fin du IXe siècle et du début du Xe siècle, appartenant à la dynastie carolingienne.
Ce fils posthume et légitime du roi de Francie Louis II le Bègue († le 10 avril 879) et de sa seconde épouse Adélaïde n'est qu'un prince héritier de cinq ans après la disparition des ses frères issus du premier lit royal, Louis III mort en 882 et Carloman II en 884. Il est ainsi facilement écarté du trône par les grands de Francie occidentale. Sa jeunesse ne convient pas aux impératifs de défense en cette période troublée, sous la triple menace nordique, sarrazine et magyare. Le jeune Charles est placé en 885 sous la tutelle de l'empereur Charles III le Gros. Après la destitution et l'abdication de ce dernier, le robertien Eudes, vaillant défenseur face aux Normands de Paris assiégé durant l'hiver 885-886, se fait élire roi en février 888. Sacré roi des Francs occidentaux le 28 janvier 893 par l'archevêque de Reims Foulques, le jeune Charles ne peut régner sur l'ensemble du royaume qu'à partir de la mort d'Eudes survenue le 3 janvier 898. Il est aussi roi de Lotharingie de 911 à 923. Sous son règne, de puissantes principautés en Flandre, Bourgogne, Aquitaine et France robertienne, adaptées à l'époque troublée, se rendent de plus en plus incontournables et indépendantes. Le pouvoir régalien éprouve d'énormes difficultés à s'imposer en raison des multiples rivalités de pouvoir. La fin du règne, qui voit la prédominance d'un conseil régalien d'origine lotharingienne, est catastrophique : Charles est déposé par les grands du royaume le 30 juin 922. La bataille de Soissons, 15 juin 923 sans vainqueur décisif, ouvre la voie à des rixes et querelles innombrables qui amène la ruine du parti royal et valorise le champ des ambitions des conjurés. La bonne volonté pacificatrice de Charles abandonné est trompée. Attiré dans une réunion de médiation en fin d'été 923, le souverain est capturé dans un guet-apens organisé par Herbert II de Vermandois, qui le laisse végéter en captivité à Péronne jusqu'à sa mort en 929, même si son geôlier, un temps en conflit avec Raoul de Bourgogne, fait mine de chercher à le rétablir sur son trône, en 927. Le qualificatif de simplex accolé à Charles devenu le « simple » en ancien français apparaît dès la fin du Xe siècle, il se trouve pour la première fois dans les chroniques de Richer de Reims et signifie « honnête, sincère, franc, doux, pur, convivial ». Fils posthume de Louis II le Bègue, mort à Compiègne le 10 avril 879 et d'Adélaïde de Frioul, sœur de Wilfrid, abbé de Flavigny, Charles voit le jour le 17 septembre 879. En première noces, Louis II a épousé Ansgarde qui lui a donné deux fils, Louis III et Carloman II. Mais Louis a fait cette union sans le consentement de son père Charles II le Chauve, qui fait casser ce mariage et lui impose d'épouser un meilleur parti, Adélaïde. Cette situation a entraîné des discussions sur la validité de ces deux mariages de la part des contemporains et a permis aux légistes adversaires de la dynastie de mettre en cause la légitimité de la descendance de Louis II. Trop jeune pour régner, il est exclu du pouvoir après la mort de son demi-frère Carloman II. Les grands du royaume, avec à leur tête Hugues l'Abbé, choisissent alors Charles III le Gros, empereur d’Occident en titre, afin d’assurer la régence du jeune Charles pendant sa minorité. Après la déposition de Charles III le Gros en 887, Charles, qui n'a que huit ans, est encore trop jeune pour monter sur le trône. Les grands élisent alors comme roi de France le puissant marquis de Neustrie, Eudes, comte de Paris qui en digne fils de Robert le Fort, a défendu Paris face aux Normands durant l'hiver 885-886. Il est fait mention de Charles pour la première fois en juin 889. Il est alors auprès du comte Ramnulf II de Poitiers, duc d'Aquitaine. Eudes s'étant avancé vers lui avec une armée peu nombreuse pour obtenir sa soumission, Ramnulf se présente à Orléans avec Charles, alors âgé de dix ans. Les deux hommes négocient, et Ramnulf promet de ne pas attaquer Eudes et lui prête un vague serment d'allégeance. Monarque contesté après de retentissants échecs, Eudes cherche à éviter des complots. Il voit se dresser une conjuration pacifique mêlant l'archevêque Foulques, grand défenseur de la dynastie carolingienne, Richard II de Bourgogne, Guillaume Ier d'Aquitaine, Adémar d'Angoulême et Pépin de Senlis, frère d'Herbert Ier de Vermandois. Les conjurés éloignent Eudes et le persuadent, lors d'un plaid tenu à Verberie en septembre 892 de passer l'hiver en Aquitaine, afin de combattre une révolte menées par les frères de Ramnulf. C'est ainsi que Charles parvient à se faire sacrer roi le dimanche 28 janvier 893 en l’abbaye Saint-Remi de Reims par Foulques, assisté des évêques de Laon, de Châlons et de Thérouanne, en présence d'un grand nombre de seigneurs des pays entre Seine et Meuse. C'est la première fois que le sacre du roi de France est célébré par l' archevêque dans sa cité de Reims. En octobre 816, Louis le Pieux avait reçu le sacre impérial, mais la cérémonie avait été célébrée par le pape Étienne IV qui était venu spécialement à Reims. Eudes réagit face à cette sédition. S'engage alors une lutte pour le pouvoir entre les deux rois, au cours de laquelle Eudes détruit le château d'Épernay et met le siège devant Reims. Les partisans de Charles l'obligent à lever le siège en septembre. Mais cette lutte sans l'appui des grands n'oppose stérilement que les deux partis royaux. Après des pourparlers, une trêve est conclue, jusqu'au jour de Pâques de l'année suivante (31 mars 894). Pendant cette trêve, Foulques tente d'obtenir le soutien du pape et de l'Empereur, en vain. Au terme de la trêve, Eudes assiège Reims, et contraint Charles à s'échapper secrètement. Charles gagne la Germanie et se rend à Worms, où Arnulf de Carinthie tient un plaid, le jeune prince carolingien obtient l'envoi officiel de troupes pour l'aider à combattre son rival robertien. Toutefois, les chefs de l'armée de secours prétextent l'amitié qui les unit à Eudes et qui unissait leurs pères à Robert le Fort, duc des Francs et des rivages de Francie, abandonnent Charles en cours de route. Charles se réfugie alors en Bourgogne, auprès de Richard. Se posant en médiateur, Arnulf cite les deux rivaux à Worms. Eudes s'y rend et se voit reconnaître par l'Empereur. Au retour, il défait l'ambassade de Charles, emmenée par Foulques. Le parti de Charles s'adresse alors à son cousin Zwentibold, fils d'Arnulf, qui accepte de lui envoyer des secours, mais Zwentibold le trahit, détachant plusieurs seigneurs de sa cause et essayant de conquérir sans succès une partie du royaume d'Eudes. Dès la trêve de 894, il était évident qu'une négociation diplomatique s'imposait pour mettre fin à cette guerre stérile sous le regard des grands. La reconnaissance des droits d'Eudes par Arnulf justifie une solution négociée par des représentants des deux partis. Hervé, représentant Eudes, mène la négociation en 896 sous l'arbitrage ambivalent de Foulques. En 897, Charles et Eudes concluent l'accord. Selon l'annaliste de Saint-Vaast, un partage du royaume est alors décidé, outre la promesse de la succession au trône à la mort d'Eudes, ce qui devient effectif le 3 janvier 898. De son côté, Charles s'engage à confirmer Robert, le frère d'Eudes, dans son commandement neustrien, aux mains du lignage robertien depuis 886. Sur son lit de mort le 3 janvier 898, Eudes, fidèle à son engagement, désigne Charles comme son successeur. Charles III reçoit l'hommage des grands du royaume réunis et concède à Robert la libre disposition des comtés neustriens, en plus de son marquisat de Bretagne et de plusieurs comtés entre Seine et Loire. Alors que la Neustrie, terme déjà caduque, disparaît des archives, l'accession au trône de Charles III voit la naissance publique d'une principauté militaire, attribuée aux Robertiens. Avec cette reconnaissance de sa dignité, le roi Charles met un terme à une jeunesse mouvementée. Mais il doit asseoir sa réputation et donner des preuves d'efficacité royale. En 898, la Lotharingie entre en révolte contre Zwentibold sous la conduite du comte Régnier. Charles le Simple essaie alors de conquérir le royaume cher à ses ancêtres. Les évêques lotharingiens s'interposent et rétablissent la paix entre les cousins en discorde.
Le 28 décembre 898, avec un petit nombre de soldats, Charles bat dans le Vimeu une bande de Normands qui s'en retourne vers son campement, chargée de butin. Mais la situation échappe souvent au contrôle régalien. La zone d'obédience du rex francorum se limite à une fraction de la Francie entre Seine et Meuse. Le difficile apprentissage de la fonction royale explique son mariage officiel tardif à Laon, une de ses villes préférées. Il se lie en 16 avril 907, à Frédérune (Frérone), fille du comte lotharingien Thierry II de Rhingelheim et de Rhinghildim de Frise, sacrée le 18 avril à Saint-Remi de Reims par Hervé, archevêque de Reims, il constitue pour elle, le 19 avril au palais d'Attigny, un douaire comprenant le fisc de Corbeny et le palais de Ponthion avec l'ensemble de leurs dépendances. En 911, les Vikings assiègent Paris et Chartres. Après une victoire près de Chartres le 28 août, Charles décide de négocier avec le chef normand Rollon. Les pourparlers conduits par l'archevêque de Reims Hervé débouchent le traité de Saint-Clair-sur-Epte. Charles accorde à Rollon et à ses hommes de guerre la terre entre l'Epte et la mer « en alleu et en bien fonds ». Il accorde aussi après que Rollon a refusé par convention la Flandre, la Bretagne « pour qu'il puisse en vivre ». Un serment prêté unanimement par le roi, les évêques, les comtes et les abbés du royaume garantit à Rollon, ainsi qu'à ses héritiers et successeurs, la possession de la Basse-Seine. En échange, le dux Rollon assure le roi de sa fidélité, qui implique une assistance militaire en vue de la protection du royaume. Rollon avoue ensuite sa bonne amitié, assise sur une alliance chrétienne et matrimoniale, Rollon devant se faire baptiser et épouser Gisèle, une fille de Charles issue d'une liaison ancillaire et illégitime. Ce territoire correspondant à la Haute-Normandie actuelle, avec Rouen, et va s'étendre à l'ouest au fil des conquêtes au delà de l'embouchure de la Seine pour former le duché de Normandie. Le traité de Saint-Clair-sur-Epte met un terme magistral aux invasions par la Seine. À la mort du roi Louis l'Enfant (21 novembre 911), la Lotharingie sous la conduite de son premier dignitaire margrave, le vieux comte Régnier au Long Col († 915), et du second dignitaire, le comte palatin Wigéric, alliés aux comtes rebelles Gérard et Matfrid, refuse obstinément le successeur conradin de Gebhard au duché de Lotharingie, Conrad. Elle se donne à Charles le Simple, qui accepte avec émerveillement l'offre d'élection royal des deux premiers dignitaires. Désormais, Charles tourne son action vers l'est. Le souverain carolingien investit sa vigueur dans cette riche terre, berceau de ses ancêtres dynastiques. Les actes archivés indiquent qu'il y réside presque tous les ans sur de longues périodes, sauf en 914 et 918, années lacunaires. À partir de son accession au trône lotharingien, Charles s'appuie sur les parents de son épouse Frérone, qui appartient à une puissante famille lotharingienne, et leur concède des honneurs pour faire contrepoids aux princes de Francie occidentale : son neveu Ernust, son frère Bovon, évêque de Châlons et surtout son cousin Haganon, également parent de Gérard de Brogne. À partir de 914, son notaire-chancelier est toujours un Lotharingien, Gauzelin de Toul de 914 à 919, puis Haganon. Entouré de courtisans et ministres lotharingiens, il rêve de l'ancestrale puissance régalienne. Mais il se brouille vite avec les héritiers des deux principaux dignitaires qui cherchent à asseoir la puissance de leurs principautés territoriales en gestation rapide. Le turbulent princeps Gislebert agit en toute impunité se sachant protégé par son amitié avec le roi saxon, Henri l'Oiseleur. Charles comprend que les dénis lotharingien et robertien devant sa puissance régalienne prennent leur source à l'est, autant chez les Franconiens et les Souabes que chez les Saxons et les Bavarois. Dans le but de se rapprocher des souverains saxons, il épouse le 10 février 919 Edwige de Wessex. Il essaye ensuite de faire valoir ses droits à l'Empire, de façon diplomatique puis guerrière. Il est battu à Pfeddersheim, dans le pays de Worms en 920 par le roi Henri l'Oiseleur. L'insurrection aristocratique qui s'ensuit tourne au drame pour le roi Charles. Mais Hervé archevêque de Reims lève le ban, convoque les fidèles alliés royaux et vient à son secours. Les Saxons, témoins du sauvetage in extremis, sont impressionnés. Rétabli dans son autorité, Charles peut remplacer l'évêque élu de Liège, Hilduin, qui lui est hostile, par Richer, abbé de Prüm, son partisan. Le 7 novembre 921 par le traité de Bonn, les deux souverains se reconnaissent mutuellement.
Charles, impuissant contre les dynasties princières qui se constituent se doit d'imposer à ses partisans une lutte constante. Mais ils sont nombreux ceux qui peuvent défier son pouvoir sans vergogne : Gislebert de Lotharingie, Raoul de Bourgogne, et surtout Robert de France (frère d'Eudes et grand-père d'Hugues Capet). Jaloux du tout-puissant conseiller Haganon, qu'ils accusent d'« être né de parents obscurs », mécontents des fréquents séjours du roi en Lotharingie, les grands fomentent une révolte, avec à leur tête le Robert, duc des Francs, frère du précédent roi Eudes. Le soulèvement militaire des comtes de Francie et de la France robertienne éclate en 922, quand Charles retire à sa tante Rothilde, fille de Charles II le Chauve et belle-mère d'Hugues le Grand, l'abbaye de Chelles pour la donner à son ministre favori Haganon. Située au cœur des domaines patrimoniaux du marquis Robert, elle échappe ainsi à sa dépendance et constitue un point d'observation et de combat pour « un ennemi haï et méprisé ». Après des incursions de part et d'autre dans le Rémois, le Laonnais et le Soissonnais, Charles voit son armée dispersée à Laon et doit se réfugier en Lotharingie. Profitant de son absence, les insurgés proclament sa déchéance. L'assemblée improvisée des révoltés élit roi Robert Ier le 29 juin 922, et, sans s'attarder sur le tacite silence du vieil archevêque Hervé moribond, organise son sacré le lendemain, 30 juin, à Reims par Gautier, l’archevêque de Sens. Après son couronnement, Robert porte la guerre en Lotharingie. Son fils Hugues marche sur le Château de Chèvremont, place forte de leur allié Gislebert de Lotharingie que Charles assiège, et le contraint à lever le siège. Après s'être entendu avec Henri Ier l'Oiseleur sur les bord de la Roer au début de 923, Robert signe avec une fraction des Lorrains une trêve qui doit se prolonger jusqu'en octobre et rentre en Francie occidentale.
Mettant ce répit à profit, Charles lève en hâte de nouvelles recrues et, traversant la Meuse, marche sur Attigny puis, de là, contre Robert, installé à Soissons. Arrivé sur l'Aisne le 14 juin, Charles livre bataille le lendemain, en fin de journée. La bataille de Soissons ne solde pas le conflit. Dans la première phase, Robert Ier est tué dans une charge et un grand nombre de Robertiens sont acculés à une défense au sol. Le fils de Robert, Hugues le Grand, galvanise ses soldats en montrant le cadavre de son père. Les Robertiens s'apprêtent à livrer le combat de l'ultima hora lorsque l'arrivée inopinée des chefs des comtés entre Seine et Flandre, menés par Herbert, beau-frère de Robert Ier, permet une charge de délivrance. Le regain de cette seconde phase oblige les Lotharingiens à une prudente retraite. Les Robertiens hurlent leur joie vindicative sur le théâtre sanglant de la bataille et acclament le duc Raoul de Bourgogne, autre gendre du défunt roi, comme roi et champion de guerre. La bataille est perdue à moindre frais par Charles même si Richer et Folcuin le déclarent vainqueurs, suivis en cela par plusieurs auteurs postérieurs. Charles fait alors appel à Rollon et à ses Normands, ainsi qu'à ceux des bords de Loire, commandés par Ragnold. Faisant leur jonction sous les ordres de ce dernier, les Vikings avancent jusque sur les bords de l'Oise pour lui porter secours. Toutefois Raoul se porte à leur rencontre vers ce fleuve avec des seigneurs de Francie, leur barrant le chemin. Charles doit fuir de nouveau en Lotharingie.
Profitant de sa retraite, une partie des grands de Francie occidentale soignent leurs plaies à Soissons. Réunis, ils élisent Raoul de Bourgogne, qui est couronné roi à Saint-Médard de Soissons le dimanche 13 juillet 923 par Gautier, archevêque de Sens.
Soucieux de se protéger des monarques et de se tailler une principauté entre Seine et Flandres, Herbert II de Vermandois attire le roi Charles avec une troupe peu nombreuse dans un guet-apens : il prétend que détaché en dépit de sa bonne foi du parti carolingien, il veut profiter de l'occasion pour réparer ses torts à son égard. Charles est fait prisonnier d'une manière perfide le 17 juillet 923. Séparé de ses compagnons il est incarcéré dans le Château-Thierry pendant quatre ans. Suite à l'incendie de la tour où il est tenu prisonnier, il est transféré dans le château de Péronne (Somme).
Sa seconde épouse, la reine Edwige de Wessex (ou Odgive), fille du roi d'Angleterre Édouard Ier dit Édouard l'Ancien, s'enfuit trouver refuge en Angleterre avec son fils, le futur Louis IV d'Outremer qui hérite de ce refuge salutaire son surnom. Le roi Charles prisonnier prématurément vieilli, instrumentalisé par Herbert en quête de principauté a pu revoir le monde libre. En 927, Herbert II extrait Charles de sa prison en dépit de l'interdiction de Raoul et l'installe dans sa capitale, Saint-Quentin, quelques temps après le concile qu'il avait réuni à Trosly. Herbert déclare à l'envi qu'il le reconnaît à nouveau comme roi. Puis il l'emmène à Eu afin d'y négocier une alliance avec Rollon, demeuré fidèle au souverain carolingien, contre Raoul.
Après avoir mené une expédition dans la France du nord à la tête d'une armée bourguignonne, le roi Raoul finit par s'entendre avec Herbert, auquel il abandonne Laon, ainsi que le Viennois pour son fils Eudes. Puis il rencontre à Reims Charles, auquel il accorde, saisi par l'émotion devant ce visage familier, un revenu le fisc royal d'Attigny et peut-être de Ponthion. Mais Charles n'en demeure pas moins sous la garde d'Herbert qui amasse les paiements fiscaux pour ses frais de garde et d'emprisonnement. Désormais inutile, il n'y survit que deux ans. Il meurt le 7 octobre 929 à Péronne au terme de six années de captivité. Des auteurs ont supposé qu'il serait mort de faim, d'autres qu'il aurait été empoisonné par Herbert de Vermandois. Sa dépouille est inhumée au milieu du chœur de l’église Saint-Fursy de Péronne où il a pour épitaphe: « Hic jacet Carolus Pius Francorum Rex, cuius animàm absoluat omnipotens et misericors Deus. Amen ». Plus tard, lors de la reconstruction du chœur, le monument est déplacé derrière le grand autel, avec une pierre en losange portant l'inscription: « Ici gist Charles III, roy de France, décédé au chasteau de Péronne, le 7 octobre 929 ». Après sa déposition, les seigneurs du sud de la Loire ont refusé de reconnaître la royauté de Raoul, continuant à dater leurs actes du règne de Charles jusqu'à son décès, en particulier dans le Languedoc, le Roussillon et le Poitou. Après 929, Raoul est généralement reconnu, même si plusieurs actes continuent à être datés des années de la mort de Charles ou des années de l'« avènement » de son fils Louis IV d'Outremer.
Le comte de Nassau a fait sauter la grosse tour de Péronne, où ont été enfermés Charles le Simple et Louis XI, lors du siège de la ville par les troupes impériales en 1536.
Charles III le Simple
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manant
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Pays/dates : né en 879, mort en 929 à Péronne
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Fonctions : roi de Francie occidentale et roi de Lotharingie, appartenant à la dynastie carolingienne.
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Message par Nicolas Ier de Russie Jeu 30 Déc 2010 - 14:24

Nicolas Ier de Russie (Nikolaï Pavlovitch Romanov en russe Николай Павлович Романов) Né le 6 juillet 1796 mort le 2 mars 1855 fut empereur de Russie, roi de Pologne et grand-duc de Finlande du 1er décembre 1825 jusqu'à sa mort. Prédécesseur Alexandre Ier. Successeur Alexandre II. Nicolas Ier de Russie appartient à la première branche de la Maison d'Oldenbourg-Russie (Holstein-Gottorp-Romanov) issue de la première branche de la Maison d'Holstein-Gottorp, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg, Dynastie Romanov. Il est l'ascendant de deux princes se disputant la primatie de la Maison impériale de Russie à ce jour le grand-duc Nicolas Romanovitch et la Grande Duchesse Maria Vladimirovna de Russie mère du prince Georgui de Russie.
Le règne du « plus logique des autocrates», a été marqué par un extrême conservatisme, tant en politique intérieure qu'en politique extérieure. Nicolas est le fils du tsar Paul Ier et de la princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Il est également le frère cadet d'Alexandre Ier. Il épouse en 1817 la princesse Charlotte de Prusse, qui prend le nom d'Alexandra Feodorovna. Charlotte est la fille du roi Frédéric-Guillaume III de Prusse et de la princesse Louise de Mecklembourg-Strelitz, la soeur de l'Empereur allemand Guillaume Ier.
Charlotte et Nicolas eurent sept enfants :
* Alexandre (1818– assassiné en 1881), qui épousa la princesse Marie de Hesse et du Rhin puis morganatiquement Ekaterina Mikhaïlovna Dolgoroukova, plus connue en français sous le nom de Catherine Dolgorouki.
* Marie (1819–1876), qui épousa le duc Maximilien de Leuchtenberg, puis Grégoire Stroganoff.
* Olga (1822–1892), qui épousa le roi Charles Ier de Wurtemberg.
* Alexandra (1825–1844), qui épousa le landgrave Frédéric de Hesse-Cassel.
* Constantin (1827–1892), qui épousa la princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg. (fondateur de la seconde branche)
* Nicolas (1831–1891), qui épousa la princesse Alexandra d'Oldenbourg. (fondateur de la troisième branche de la Maison d'Oldenbourg-Russie)
* Michel (1832–1909), qui épousa la princesse Cécile de Bade.
Il eut également un enfant naturel Joséphine Koberwein (1825–1893), qui épousa le peintre Joseph Fricero.
Certains historiens contemporains de la mort de l'empereur ont affirmé qu'il s'était suicidé suite à la défaite de la Guerre de Crimée. Une étude récente laisse plutôt penser, qu'il est mort d'une mauvaise grippe. C'est ce qu'ont conclu des experts sur la base des notes laissées par son médecin.
Nicolas Ier est né en 1796 et a été élevé dans la période des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, au moment des coalitions contre la France libérale. Il en a gardé une haine farouche pour le libéralisme. En 1833 le ministre de l'éducation Sergueï Ouvarov précise ce programme autoritaire : « autocratie, orthodoxie et génie national » sont les principes guidant le régime. Les gens doivent montrer leur loyauté à l'autorité illimitée du tsar, aux traditions de l'église orthodoxe russe, et d'une manière vague à la nation russe.
La révolte décembriste (1825) accentua cette haine. Cette crise sert de prétexte au nouveau tsar pour installer un régime particulièrement répressif fondé sur l'ordre et la discipline militaire. Pour diriger l'Empire, il choisit de s'appuyer non pas sur les institutions existantes que sont le Conseil des ministres ou le Conseil d'État comme l'a fait Alexandre Ier mais sur des comités spéciaux consultatifs et sur sa chancellerie privée. Nicolas Ier s'en remet pour gouverner à des comités qui ne font pas partie de l'appareil normal de l'État. Il choisit leurs membres parmi ses plus proches collaborateurs qu'il charge d'enquêter sur des questions particulières ou de proposer des décisions, le comité chargé de l'instruction du procès des décembristes, le comité préparatoire à l'abolition du servage et le comité chargé de la réforme municipale. Les travaux sont menés dans le plus grand secret. Le tsar se reposait aussi sur la Chancellerie privée de Sa Majesté, relais de son pouvoir personnel. Le Secrétariat de Sa Majesté était divisé en six sections.
* La Deuxième Section placée sous la direction de Speranski est chargée de la codification des lois. Elle commence par publier en effectuant un très gros travail législatif sous la direction de Mikhaïl Mikhaïlovitch Speranski.
* La Troisième Section, créée en 1826, est chargée de la gestion du corps des gendarmes. Elle est la police politique chargée de la surveillance des Russes, dans tous les aspects de leur vie. Elle reçoit une quadruple mission pourchasser les idées révolutionnaires en surveillant les milieux militaires et la société cultivée où l'insurrection décembriste a pris naissance surveiller l'administration, y compris la justice, pour en extirper les abus et en améliorer le fonctionnement protéger toutes les victimes d'injustices et assurer la propagande impériale en défendant la conception gouvernementale de Nicolas et en contrôlant la presse par la censure. Elle est dirigée par le général Benkendorff.
* La Quatrième Section est chargée de gérer les institutions charitables et les établissements d'enseignement placés sous le patronage de l'impératrice.
* La Cinquième Section dirigée par le général Paul Kisselev doit réformer le statut des paysans d'État. Elle échoue et son travail fut confié en 1837 au Ministère des Domaines d'État.
* Nicolas Ier est un adversaire du servage tant par principe que pour débarrasser l'économie de ce qui apparaît comme un frein. Il se refuse à en décréter l'abolition brutale afin de ne pas mécontenter la noblesse et de ne pas trop déstabiliser les campagnes. Les réformes élaborées par la Cinquième Section présidée par le prince Kisselev se révèlent minimes.
* Les mesures prises en faveur des serfs de la couronne visent à les protéger de certaines formes extrêmes d'abus.
* D'autres mesures sont prises en faveur des serfs seigneuriaux qui peuvent acquérir leur liberté à condition de s'entendre avec le propriétaire et d'acquitter une redevance ou si le domaine est vendu pour dettes.
Après 1848, les réformes les plus mesurées sont jugées impensables, Nicolas Ier se considérant de plus en plus comme le gendarme de l'Europe. En politique étrangère Nicolas agit comme protecteur des forces en place opposées aux révolutions. Il est au début de son règne particulièrement influencé par l'ambassadeur autrichien Charles Louis de Ficquelmont, conservateur avéré proche de Metternich et n'ayant de cesse de combattre les idées révolutionnaires qu'il a subies étant jeune prince lorrain dans la tourmente qui suivit 1789. Sur ses conseils, Nicolas sert la politique du chancelier autrichien. En 1830, il tarde à reconnaître le régime de Louis-Philippe en France et refuse de reconnaître l'indépendance de la Belgique qu'il considère comme une violation des clauses territoriales du Congrès de Vienne.
Le succès des révolutions française et belge de juillet-août 1830 provoque une vive agitation en Pologne. Suite à la décision du tsar d'envoyer des soldats polonais combattre en France et en Belgique, une insurrection éclate à Varsovie en novembre 1830 et gagne l'ensemble du pays. Le succès polonais semble acquis dans un premier temps (novembre 1830-février 1831), conséquence de l'indécision des autorités russes quant à la conduite à tenir (la Diète vote la déchéance de « Nicolas, roi de Pologne ») mais les divisions des patriotes polonais sur l'avenir d'une Pologne indépendante et l'absence de soutien extérieur permettent aux Russes commandés par le général Paskevitch de l'emporter. Une redoutable "normalisation" est alors opérée, orchestrée par Paskievitch nommé vice-roi de Pologne le statut assez libéral de 1815 est abrogé, les domaines des insurgés sont confisqués, les établissements d'enseignement supérieur sont fermés et les biens de l'Église catholique sont supprimés.
Les événements de 1830 persuadent Nicolas Ier de la nécessité d'une entente et d'une coopération avec les puissances conservatrices. Il se rapproche de l'Autriche et de la Prusse avec lesquelles il signe en octobre 1833 la convention de Berlin qui affirme le droit d'intervention contre les troubles révolutionnaires. En 1846, la Russie organise l'intervention militaire qui réprime le soulèvement de la ville libre de Cracovie et persuade l'empereur autrichien que ce dernier lambeau de Pologne libre doit être rattaché à l'Empire des Habsbourg. En 1848, il se porte au secours du sultan ottoman confronté à la révolte des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie. En 1849, il répond à l'appel de l'empereur d'Autriche aux prises avec le soulèvement hongrois en dépêchant un corps de 200 000 hommes qui pousse en quelques mois les insurgés à la capitulation. Ces interventions russes systématiquement dirigées contre le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » valent à Nicolas Ier le surnom de « gendarme de l'Europe ».
En 1826, la Russie entre en guerre contre la Perse. La guerre est rapidement gagnée. Le traité de Turkmantchaï (1827) marque la victoire écrasante de la Russie qui se voit reconnaître les provinces arméniennes d'Erevan, du Nagorno-Karabakh et du Nakitchevan le droit exclusif d'entretenir une marine sur la mer Caspienne, des avantages commerciaux ainsi qu'une indemnité de guerre considérable. Le traité autorise les Arméniens sujets perses à émigrer en Arménie russe 35 000 Arméniens de Perse s'installent en Russie. Le gouvernement impérial entend incorporer définitivement à l'Empire les provinces de l'ancien royaume de Géorgie laissées en fait sous l'autorité des chefs de tribus. La tâche est confiée au général Alexis Iermolov mais sa politique imprudente déclenche une insurrection générale qui ne tarde pas à embraser l'ensemble du Nord-Caucase, l'imam tchétchène Chamil proclame en 1834 la guerre sainte et prend la tête d'une insurrection regroupant Tchétchènes et montagnards musulmans du Daghestan. Les Russes se bornent à édifier quelques forteresses, points d'appui dont l'objectif est d'assurer la sécurité de leurs communications avec la Géorgie. La Russie intervient dans la crise internationale qui débute en 1821 avec la révolte des Grecs contre l'Empire ottoman. Nicolas Ier entend plus que jamais se poser en défenseur des droits des chrétiens orthodoxes des Balkans. En mars 1826, Nicolas Ier lance un ultimatum à la Porte l'intimant d'appliquer à la Serbie, la Moldavie et à la Valachie les clauses du traité de Bucarest signé en 1812 et en octobre 1826, il signe avec le gouvernement ottoman l'accord d'Akerman qui accorde l'autonomie à la Moldavie et à la Valachie, donne une constitution à la Serbie et confirme le traité de 1812 sur les détroits.
La France, la Grande-Bretagne et la Russie décident un blocus des côtes grecques et détruisent la flotte turque à Navarin. Le gouvernement ottoman en profite pour dénoncer l'accord d'Akerman, ce qui conduit en avril 1828 la Russie à déclarer la guerre à la Porte. Au terme de deux campagnes, les armées russes s'approchent de Constantinople et contraignent le gouvernement ottoman à signer le traité d'Andrinople (1829) la Russie reçoit les bouches du Danube ainsi que des territoires dans le Caucase, les provinces danubiennes de Moldavie et de Valachie deviennent autonomes et passent sous protectorat russe. En outre, le passage de la marine russe à travers les détroits est garanti et la Turquie s'engage à payer une lourde indemnité de guerre.
En 1832, la Russie intervient à la demande du sultan aux prises avec la révolte du pacha d'Égypte Méhémet Ali et signe l'année suivante le traité d'Unkiar-Skelessi d'une durée de huit ans. La Russie devient garante de l'indépendance de l'Empire ottoman et s'engage à lui fournir des troupes nécessaires à sa défense et en échange, obtient la fermeture des Dardanelles à tout navire de guerre étranger.
À partir du milieu du XIXe siècle, la présence en Europe orientale d'un Empire ottoman affaibli les diplomates russes parlent à son sujet d'« homme malade de l'Europe » devient une préoccupation majeure des chancelleries occidentales. La Russie semble décidée à faire sauter le verrou turc qui, avec Constantinople, ferme les détroits et empêche tout accès direct à la Méditerranée. La Grande-Bretagne et la France craignent un protectorat russe sur l'Empire ottoman et encouragent le sultan à résister à cette pression. Par la convention des détroits de Londres de 1841, elles affirment le contrôle ottoman de ces détroits et interdisent à quelque puissance y compris la Russie d'envoyer des bateaux militaires par ces passages. L'origine immédiate de la guerre se situe à Jérusalem où s'affrontent dans des conflits dérisoires moines orthodoxes et catholiques pour la garde des Lieux Saints. En 1852, le gouvernement russe, estimant que le clergé orthodoxe est injustement évincé, décide d'intervenir auprès du gouvernement ottoman dont dépend la Palestine. Les Ottomans acceptent de reconnaître les droits prééminents des orthodoxes mais refusent que la Russie intervienne en faveur des orthodoxes de l'Empire ottoman (ce qui constitue une atteinte à sa souveraineté). La Russie occupe les principautés danubiennes à titre de garanties matérielles et détruit une flotte turque à Sinope. Devant le refus russe d'évacuer la Moldavie et la Valachie, le gouvernement ottoman déclare la guerre à la Russie en novembre 1853. Face à cette menace sur l'équilibre européen qui résulterait de la dislocation de l'Empire ottoman, le Royaume-Uni et la France se joignent à lui et déclarent la guerre à la Russie en mars 1854. L'Autriche offre aux Ottomans un support diplomatique et la Prusse demeure neutre, laissant la Russie sans alliés sur le continent. Les principaux combats se déroulent en Crimée envahie par les Franco-Britanniques et après la défaite russe sur l'Alma, commence le siège meurtrier de Sébastopol. Après une année d'affrontements la base tomba, exposant l'incapacité de défendre une fortification à l'intérieur de son territoire. Nicolas meurt avant la reddition mais il a déjà reconnu l'échec du régime. La Russie fait alors face au choix de commencer des réformes majeures ou de perdre son statut de puissance européenne principale.
Les alliés, soutenus par l'Autriche sur le plan diplomatique, cherchent à conclure la paix, accélérée par la mort subite de Nicolas Ier le 2 mars 1855. Le traité de Paris de février-mars 1856 consacre la défaite de la Russie et donne un coup d'arrêt à sa politique balkanique.
* L'indépendance et l'intégrité de l'Empire ottoman sont solennellement réaffirmées.
* La mer Noire est neutralisée et le Danube internationalisé.
* Les principautés danubiennes sont déclarées autonomes et placées sous la garantie des puissances.
* La Russie abandonne son droit à exercer sa protection sur les chrétiens orthodoxes de l'Empire ottoman.
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Message par Eudes IV de Bourgogne Sam 8 Jan 2011 - 16:45

Eudes IV de Bourgogne né en 1295 † le 3 avril 1349, Sens, duc de Bourgogne de 1315 à 1349, comte de Bourgogne et comte d'Artois de 1330 à 1347, fils de Robert II, duc de Bourgogne de 1272 a 1306 et d'Agnès de France. Il était par sa mère petit-fils de Saint Louis. Par sa sœur aînée Marguerite de Bourgogne (1290-1315), il était le beau-frère du roi de France Louis X le Hutin et l'oncle de la future reine de Navarre Jeanne II. Par sa sœur cadette Jeanne, il fut le beau-frère de Philippe VI, premier roi issu de la branche capétienne des Valois. Il succède en 1315 à son frère aîné Hugues V de Bourgogne. Afin de s'accorder les bonnes grâces de son frère cadet Louis, le nouveau duc doit céder à celui-ci le château de Duesme et quarante mille livres de rente.

À la mort du roi Louis X de France (1316), il soutient les droits de sa nièce Jeanne, alors âgée de cinq ans, contre le comte Philippe de Poitiers, frère de Louis X, mais il finit par céder par un traité signé à Vincennes le 17 juillet 1316 dans lequel il reconnaît Philippe de Poitiers comme régent du royaume. En contrepartie, il promet d'épouser la fille aînée de Philippe.
À la mort du petit Jean Ier le Posthume le 19 novembre 1316, Philippe de Poitiers se proclame roi de France sous le nom de Philippe V de France, dit le Long. Refusant de se rallier à ce dernier, Eudes IV soutient à nouveau les droits de sa nièce Jeanne II de Navarre au trône de France et n'assiste pas au sacre du nouveau monarque à Reims. Il conspire même avec les rebelles flamands dans le but de renverser Philippe V. Finalement, les deux hommes parviennent en 1317 à un nouvel accord, Eudes reçoit au nom de sa nièce une rente de quinze mille livres et se voit promettre, au nom de sa fiancée Jeanne de France, désormais fille du roi, les comtés de Bourgogne et d'Artois détenus alors par Mahaut d'Artois. Celle-ci était en effet la grand-mère de Jeanne de France.
En 1316, il vend ses droits sur le royaume de Thessalonique, qu'il détenait de son frère Louis décédé, à Philippe Ier de Tarente.

Mariage et descendance:
Il épouse en 1318 Jeanne de France (1308 † 1347), future comtesse de Bourgogne et d'Artois. De ce mariage, ils ont:

* un fils mort-né en 1322.
* Philippe Monsieur, (1323 † 1346) comte de Boulogne et d'Auvergne.
* Jean. (1324 † 1327)
* un fils, né en 1327, mort jeune.
* un fils, né en 1330, mort jeune.
* un fils, né en 1335, mort jeune.

En 1322, le duc de Bourgogne se rallie très vite au nouveau roi Charles IV le Bel, frère de Philippe V. Toutefois, il lui réclame peu après le comté de Poitiers au nom de sa femme, cette-ci étant la fille de feu Philippe V, ex-détenteur de ce comté.
Finalement le Parlement tranche en faveur du roi, considérant que la loi des apanages rend ceux-ci réversibles à la couronne de France faute d'héritiers mâles.
Par la suite Eudes réclame, toujours au sujet de l'héritage de Philippe V, le comté de Porcien, sans succès.
En 1323, il prend le défense des intérêts des moines de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, enjoignant au châtelain de Tréchâteau, de ne plus inquiéter les religieux pour le pré sous l'étang d'Avallon. Quelques temps après, il informe les religieux qu'il renonce à ses prétentions sur ce pré. En 1328, à la mort de Charles IV le Bel, Eudes soutient à nouveau les prétentions de Jeanne de Navarre au trône de France contre le comte Philippe de Valois. Il sert néanmoins loyalement ce dernier, devenu Philippe VI, combat les Flamands et est blessé à la bataille de Cassel. (1328)
Entre 1329 et 1331, il défend vigoureusement les droits de son épouse Jeanne au comté d'Artois contre les prétentions de son cousin Robert d'Artois. Il l'emporte après le bannissent de Robert, à la suite de quoi son influence auprès du roi, qui est son beau-frère, devient plus grande. Il entretient une clientèle de conseillers royaux, parmi lesquels le puissant Miles de Noyers.
Eudes IV défend Saint-Omer en 1340 contre Robert d'Artois, puis aide Charles de Blois dans le conflit qui l'oppose à Jean de Montfort. A cette époque, il fait partie des conseillers choisis pour encadrer le duc de Normandie, le fils aîné de Philippe VI. En 1346, il participe au siège d'Aiguillon, mené par Jean de Normandie. C'est au cours de ce siège que son fils Philippe de Bourgogne (1323-1346), meurt suite à une chute de cheval alors qu'il franchissait un fossé.
Fin 1346, Eudes et son épouse Jeanne font face à la défiance croissante des nobles et des bourgeois du comté d'Artois. Ceux-ci, accablés par les passages de l'armée anglaise et des impôts jugés trop lourds, sont déçus par leurs suzerains et demandent le rattachement du comté au domaine royal, et donc de se placer sous la protection de Philippe VI. Celui-ci refuse l'annexion pure et simple afin de ne pas indemniser le duc de Bourgogne, mais le 2 décembre 1346 il met l'Artois "dans sa main". c'est-à-dire qu'il prend le gouvernement du comté sans toucher aux droits et à la propriété du duc. De plus, le roi assure que l'argent prélevé sur les Artésiens sera consacré à la défense de leur province, ce que ne faisaient pas Eudes et Jeanne. Ces derniers sont contraints d'accepter la décision royale. En effet, le crédit du duc est alors bien entamé à la Cour. Considéré comme un des responsables des défaites de 1346, Bourgogne tombe dans une semi-disgrâce. Toutefois, Eudes IV ne se résout pas à la perte de l'Artois, et après moult pressions sur le roi obtient au bout de trois semaines la levée de la mainmise royal sur le comté. En 1347, son épouse meurt et son petit-fils Philippe de Rouvre récupère l'héritage de sa mère. La même année il conclut une alliance avec Amédée VI de Savoie dans une expédition dans le Piémont.
Toujours en 1347, le duc doit faire face à un soulèvement des barons franc-comtois, alliés aux bourgeois de Besançon.
Il parvient à les vaincre mais avec beaucoup de difficultés.
Eudes IV meurt subitement à Sens le vendredi 3 avril 1349.
Eudes IV de Bourgogne
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Pays/dates : 1295 † 1349
Titres : duc de Bourgogne
Fonctions : duc de Bourgogne de 1315 à 1349 et comte d'Artois de 1330 à 1347
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Message par Frédéric de Schomberg Mar 11 Jan 2011 - 20:51

Frédéric-Armand de Schomberg dit le Maréchal Schomberg né en 1615 mort en 1690 à la bataille de la Boyne, est le plus célèbre des réfugiés huguenots et le militaire français le plus connu à l'extérieur de la France.
Il fut le général en chef de l'armée qui installa en 1688 sur le trône d'Angleterre, le prince et premier ministre de Hollande Guillaume d'Orange, lors de la Glorieuse Révolution d'Angleterre.
Né à Heidelberg en 1615, le comte et futur duc de Schomberg et pair du royaume par le roi d'Angleterre Guillaume III d'Orange (maréchal de France en 1675 par le roi de France Louis XIV) a dirigé successivement des armée de six pays : Suède (1634), France (1635), Portugal, Prusse, Hollande et Angleterre, sans jamais renier sa foi protestante, qui amena en 1685 Louis XIV et son nouveau ministre de la défense Louvois à le chasser des honneurs et des fonctions.
A 17 ans, Schomberg se fait connaître sous les ordres de Frédéric-Henri d'Orange-Nassau puis de Bernard de Saxe-Weimar à la bataille de Nördlingen en 1634. Passé au service de Louis XIII, il se distingue à nouveau, en Franche-Comté contre les Impériaux. De 1639 à 1650, il sert de nouveau Frédéric-Henri d'Orange, puis son fils Guillaume II d'Orange-Nassau. En 1650, il retourne en France, achète la charge de capitaine des gendarmes écossais et participe à la guerre contre l'Espagne. Nommé maréchal de camp en 1652, puis lieutenant-général en 1655, il aide en 1660 le roi Alphonse VI de Portugal à vaincre les Espagnols lors de la Guerre de Restauration.
Revenu en France, il combat les Espagnols en Roussillon (1674). Nommé maréchal de France en 1675, il oblige Guillaume III d'Orange-Nassau à lever le siège de Maastricht, puis prend Cambrai et Valenciennes. En 1684 il s'empare de Luxembourg.
Protestant, il refuse d'abjurer sa foi lors de la Révocation de l'Édit de Nantes (1685) et doit passer à l'étranger, d'abord au Portugal, puis en Brandebourg où il devient généralissime de la toute nouvelle Prusse de Frédéric Guillaume.
Le roi catholique d'Angleterre Jacques II inquiéte alors les protestants, les intellectuels, et même une partie des catholiques anglais, soucieux de ne pas le voir rééditer outre-Manche les persécutions et dragonnades de Louis XIV. En 1688, Guillaume III d'Orange rassemble une armée de 15.000 hommes, dont 3000 réfugiés huguenots, encadrée par les français qui ont combattu sous Schomberg depuis des décennies et ont dû se réfugier en Hollande. Un objectif les unit : chasser Jacques II du pouvoir.
Il est atteint, mais la vie sauve est laissée à ce dernier qui fuit en Irlande puis France, d'où il tentera un débarquement en 1692, lors de la bataille de la Hougue, dans le Cotentin.
Le maréchal Schomberg meurt à 75 ans aux côtés de son fils le comte Ménard en 1690 au moment où il défait les troupes Jacobites irlandaises, alliées aux hommes de Louis XIV, à la bataille de la Boyne (1690), près de Drogheda, dans le sud de l'Irlande. Après cette victoire, plusieurs centaines de huguenots s'installent en Irlande, à Dublin, alors toute petite ville. C'est là que Schomberg est enterré.
Guillaume III d'Orange, devenu roi d'Angleterre l'avait fait duc et pair du royaume, mais ce titre n'est pas transmissible héréditairement et son fils ne sera que comte.
Ce dernier, le comte Ménard de Schomberg (Meinhard von Schönberg mort en 1719) prendra la tête de 2000 réfugiés huguenots d'Angleterre et d'Irlande pour aller défendre les protestants des Alpes en 1692, en particulier lors du siège de Chateau-Queyras.
Frédéric de Schomberg
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Titres : duc maréchal
Fonctions : Frédéric-Armand de Schomberg dit le Maréchal Schomberg, général en chef d'armée a dirigé successivement des armée de six pays, Suéde(1634), France(1635), Portugal, Prusse, Hollande et Angleterre, maréchal de France (par Louis XIV), duc et pair du royaume d'Angleterre (par Guillaume III d'Orange)
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Message par Ferdinand III de Toscane Ven 4 Fév 2011 - 11:38

Ferdinand III de Toscane ou Ferdinand III, grand duc de Toscane ou selon sa titulature complète :
Son Altesse Impériale et Royale Ferdinand Joseph Jean-Baptiste, grand-duc de Toscane de la maison de Lorraine-Autriche, archiduc d'Autriche, prince de Hongrie et de Bohême (de 1769 a 1824).
Né et mort à Florence, Italie, il est le deuxième fils de Léopold II du Saint-Empire, empereur du Saint-Empire (1747 - 1792) et de son épouse Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne.
Ferdinand succède à son père comme grand-duc de Toscane. Il monte sur le trône en 1790. Forcé par les Anglais de prendre parti contre la France, il voit en conséquence ses États envahis en 1796 par Napoléon Bonaparte, et conquis définitivement en 1799.
Il règne sur la Toscane jusqu'en 1801, lorsque qu'il est forcé par Napoléon de céder à Louis Ier de Bourbon-Parme, le duché, transformé en royaume d'Étrurie. Il se retire à Vienne, pendant que Louis de Parme, puis Élisa Bonaparte, occupent son trône.
Ferdinand est dédommagé en recevant les terres de l'archidiocèse de Salzbourg et de plusieurs autres princes ecclésiastiques en Allemagne, et il est fait prince-électeur du Saint-Empire.
Par le traité de Presbourg de 1805, Ferdinand renonce à Salzbourg, annexé par son frère, l’empereur d'Autriche, et accepte de Napoléon Ier le duché de Franconie, (Grand-duché de Wurtzbourg) nouvel État créé pour lui avec les possessions de l’évêché de Wurtzbourg et rejoint la confédération du Rhin.
Il reste sur ce trône jusqu'à la chute de Napoléon en 1814, quand il revient en Toscane, où il règne jusqu'à sa mort en 1824. Il n'était pas rancunier envers les Bonaparte, car certains d'entre eux finirent tranquillement leurs jours à Florence .
Mariages et descendance :

Marié le 15 août 1790, à Naples avec la princesse Louise de Bourbon-Siciles (27 juillet 1773 - 19 septembre 1802), fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles (1751 - 1825) et de Marie-Caroline d'Autriche (1752 - 1814). Ils eurent six enfants :

1. Caroline-Ferdinande-Thérése (1793 - 1802)
2. François-Léopold (1794 - 1800)
3. Léopold II de Toscane (1797 - 1870) archiduc d'Autriche et grand-duc de Toscane.
4. Marie-Louise-Josèphe-Christine-Rose (1799 - 1857)
5. Marie Thérèse de Habsbourg-Toscane (1801 - 1855), épouse de Charles-Albert de Sardaigne roi de Sardaigne.
6. ? (1802)

Marié de nouveau le 6 mai 1821 à Florence à Marie-Ferdinande de Saxe (Son Altesse Maria Ferdinande Amalia Xaveria Theresia Josepha Anna Nepomucena Aloysia Johanna Vincentia Ignatia Dominica Franziska de Paula Franziska de Chantal, Duchesse de Saxe) (27 avril 1796 - 3 janvier 1865), fille de Maximilien de Saxe, (1759 - 1838) et de Caroline de Bourbon-Parme (1770 - 1804). Ils n'eurent pas d'enfant vivant de ce mariage.
Ferdinand III de Toscane
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Titres : grand-duc
Fonctions : Son Altesse Impériale et Royale Ferdinand Joseph Jean-Baptiste, grand-duc de Toscane de la maison de Lorraine-Autriche, archiduc d'Autriche, prince de Hongrie et de Bohême, prince-électeur du Saint-Empire.
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Message par Charles II d'Angleterre Jeu 17 Fév 2011 - 10:40

Charles II d'Angleterre (29 mai 1630[1], Londres – 6 février 1685, Palais de Whitehall, Londres), devient roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande le 29 mai 1660, prince de Galles, père Charles Ier d'Angleterre. Dynastie Maison Stuart. Prédécesseur Charles Ier, successeur Jacques II. Son règne met fin à la période républicaine du Commonwealth.
Le futur Charles II est le fils de Charles Ier et d'Henriette Marie de France, fille d'Henri IV de France et sœur de Louis XIII. À sa naissance, en tant que fils aîné survivant de Charles Ier, il reçoit automatiquement le titre de duc de Cornouailles et duc de Rothesay, avant de recevoir peu de temps après celui de prince de Galles. Mais en raison de la guerre civile, il n'est jamais formellement investi.
Il a 19 ans, à la mort de son père Charles Ier, exécuté le 9 février 1649 lors de la guerre civile. La monarchie est alors remplacée par la dictature militaire d'Oliver Cromwell. Il est alors réfugié en Hollande. Il prend aussitôt le titre de roi, débarque en Écosse où il trouve des partisans et se fait couronner à Scone en 1651. Mais, après les défaites de Dunbar et Worcester, il s'exile en France, où il vit dans le dénuement, avant d'être recueilli par son beau-frère, Guillaume II Prince d'Orange, à La Haye. Le 9 octobre 1652, l'Angleterre entre en guerre avec les Provinces-Unies. Cromwell est nommé Lord Protecteur, le 16 décembre 1653. Il meurt le 3 septembre 1658, son fils Richard Cromwell lui succède alors, mais doit céder le pouvoir en mai de l'année suivante. Le général George Monck, gouverneur de l'Écosse, craint que la nation ne sombre dans l'anarchie et cherche à rétablir la monarchie. En février 1660, Monck et son armée marchent sur Londres, et avec le soutien populaire, il force le Parlement à se dissoudre. Le 25 mai 1660, Charles II débarque à Douvres. Le 29, il rentre à Londres, et le jour même, jour de son trentième anniversaire, il est proclamé roi. Il accorde l'amnistie aux partisans de Cromwell, à l'exception de ceux impliqués dans l'exécution de son père. Certains des régicides sont exécutés en 1660, d'autres sont condamnés à l'emprisonnement à vie. Le corps d'Oliver Cromwell est soumis à l'indignité et à l'exécution post mortem en 1661. Le couronnement de Charles a lieu le 23 avril 1661 en l'abbaye de Westminster. Profitant peu de l'exemple de son père, Charles II casse comme lui plusieurs parlements, voulant gouverner seul, il s'entoure de ministres corrompus (voir Ministère de la cabale). Avide de plaisirs, il emploie toutes sortes de moyens pour se procurer de l'argent, vend Dunkerque à Louis XIV, et reçoit pendant longtemps une pension de ce monarque. Le mécontentement soulevé par sa conduite donne naissance au parti des whigs, opposé à celui des tories, et à plusieurs conspirations, qui deviennent à leur tour l'occasion d'exécutions sanglantes, on cite dans le nombre la conspiration de Rye-House, suivie du supplice de lord William Russell et d'Algernon Sydney.
La Grande peste de Londres en 1665 et le Grand incendie de Londres en 1666 ajoutent encore aux malheurs de l'époque. On doit à ce prince la fondation de la Royal Society en 1660. Son règne est remarquable par les progrès de la littérature, mais plus encore par la dissolution des mœurs qui s'étend de la cour à toutes les classes de la société.
En 1662, il vend Dunkerque à Louis XIV pour la somme de £40 000. En 1663, en reconnaissance de leur assistance dans sa lutte pour gagner le trône, Charles attribue l'Amérique du Nord (alors nommée Caroline) à huit nobles en la mémoire de son père.
The Navigation Acts de 1651, déjà cause de la première guerre hollandaise (1652-1654), est également prétexte à un deuxième conflit (1665-1667). Celui-ci commence bien pour l'Angleterre, par la capture de la Nouvelle-Amsterdam (plus tard rebaptisée New York en l'honneur du frère Jacques, duc d'York, futur Jacques II d'Angleterre), mais en 1667, les Néerlandais lancent une attaque surprise en remontant la Tamise. Presque toute la flotte britannique alors à quai est coulée à l'exception du navire amiral, Charles royal, ramené en trophée aux Pays-Bas. La deuxième guerre hollandaise prend fin avec la signature du traité de Breda en 1667.
Charles profite du conflit pour écarter le seigneur Clarendon de la Chambre des communes. Il le désigne comme responsable de la guerre. Convaincu de haute trahison, ce qui le condamne à la peine de mort, Clarendon se sauve en France. Le pouvoir est donné à un groupe de cinq politiciens (voir Ministère de la cabale) : Thomas Clifford, 1er baron Clifford de Chudleigh, Anthony Ashley-Cooper, 1er comte de Shaftesbury, George Villiers, 2e duc de Buckingham, Henry Bennet, 1er comte d'Arlington, et John Maitland, 1er duc de Lauderdale.
En 1668, l'Angleterre s'allie avec la Suède et son ancien ennemi les Provinces-Unies, afin de s'opposer à Louis XIV dans la guerre de Dévolution. Louis, forcé de faire la paix avec la triple alliance, continue à maintenir ses intentions agressives. En 1670, Charles, cherchant à résoudre ses ennuis financiers, accepte le Traité de Douvres, selon lequel Louis XIV doit lui verser £200 000 tous les ans. En échange, Charles accepte de fournir à Louis des troupes et de se convertir au catholicisme. Louis doit également lui fournir 6 000 soldats pour remplacer ceux qui étaient opposés à la conversion. Charles essaie de s'assurer que le Traité, particulièrement la clause de conversion reste secret. La conversion ne constitue pas une réelle intention de Charles.
En 1662, Charles épouse l'infante de Portugal Catherine de Bragance (Vila Viçosa, ville du Portugal 1638 - † Lisbonne 1705) qui lui apporte en dot les territoires de Bombay et Tanger. La reine ne donne pas d'héritier légitime au roi. Aucun enfant de son mariage avec Catherine de Bragance ne survécut et la succession revint donc à son frère cadet Jacques II d'Angleterre.
Charles n'a pas eu d'héritiers légitimes mais il a eu de nombreux enfants illégitimes avant et pendant son mariage. Il en reconnaît 14, y compris Barbara Fitzroy, dont il n'était certainement pas le père. Petit-fils du "Vert Galant" et cousin germain des non moins sensuels Louis XIV de France et Victor-Amédée II de Savoie, son appétit sexuel lui vaudra le surnom de Merry Monarch.
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Message par Gaspard Clermont-Tonnerre Dim 20 Fév 2011 - 12:20

Gaspard de Clermont-Tonnerre, né le 16 août 1688 à Dijon, Côte-d'Or, mort le 16 mars 1781 a l'Hôtel Matignon à Paris, est un noble, descendant de l'une des plus grandes familles du royaume remontant au XIe siècle et un militaire français du XVIIIe siècle, marquis de Cruzy et de Vauvillers (dit de Clermont-Tonnerre), puis duc de Clermont-Tonnerre, il est le premier duc de Clermont-Tonnerre et pair de France, Seigneur de Mangevel, comte d'Epinac, seigneur de Maugevel, de Champlâtreux, de Saintry, de Mazeline, de Demangevelle, de Pont du Bois, de Selles, premier baron, connétable, grand-maître héréditaire de Dauphiné, maréchal de France, puis doyen des maréchaux de France.

Gaspard fait une carrière militaire brillante dans les armées de Louis XV. Il s'illustre en 1745 à la bataille de Fontenoy aux côtés de Maurice de Saxe contre les anglo-hollandais. Il intervient d'une façon décisive à la tête de la cavalerie, en dirigeant une attaque fulgurante qui disloque le carré ennemi et permet de remporter une victoire qui fut longtemps indécise.
Après la bataille de Lauffeld le 17 septembre 1747, Gaspard de Clermont-Tonnerre est nommé maréchal de France.

Le 10 avril 1714, il épouse à Paris Antoinette Potier de Novion (1685-1754), avec laquelle il a trois enfants :

* Jules Charles Henri, né le 6 avril 1720 † 26 juillet 1794, duc de Clermont-Tonnerre.
* Madeleine-Louise Jeanne née le 19 mars 1722 † 27 juillet 1769, épouse de François de Bourbon-Busset (1722-1793), ancêtres de la Vénérable Anne de Guigné (1911-1922).
* François Joseph né le 12 janvier 1727 † 30 avril 1809, marquis de Clermont-Tonnerre.

Devenu veuf, il se remarie le 29 juillet 1756 avec Marguerite Pauline de Prondre.

De 1715 à 1723, il fait construire sur ses terres, aux confins de la Champagne, la Lorraine et la Franche-Comté, dans le nord de l'actuel département de la Haute-Saône, le château de Vauvillers, surmonté d'une toiture de tuiles vernissées de plusieurs couleurs, comme aux Hospices de Beaune.
Il aime venir s'y reposer entre deux campagnes. Avec l'âge, ses séjours à Vauvillers s'allongent de plus en plus. Il en profite pour gérer directement les affaires de la seigneurie, régler les contentieux, assainir l'économie du fief, ce qui permet de rouvrir des forges. Le 28 mars 1768, il accepte le projet pour la construction d'une église pour le village, qu'il souhaite beaucoup plus spacieuse. Elle est achevée en 1773 et ne subit que peu de modifications depuis lors.
En 1717, Gaspard de Clermont-Tonnerre est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Le 3 juin 1724, dans la chapelle du château de Versailles, il est reçu dans l'Ordre du Saint-Esprit, dans la troisième promotion du règne de Louis XV.
Le 11 juin 1775, lors du sacre de Louis XVI en la cathédrale de Reims, Gaspard de Clermont-Tonnerre, alors âgé de 87 ans, en sa qualité de doyen des maréchaux du royaume, a l'honneur, comme il est d'usage, de tenir pendant la cérémonie, « Joyeuse », l'épée de Charlemagne. Louis XVI, à cette occasion, élève le maréchal à la dignité de duc et de pair de France.

Le duc Gaspard meurt le 16 mars 1781 à 93 ans, âge respectable pour l'époque.

Liste des membres actifs - Page 12 110220012055273452 Buste Gaspard de Clermont-Tonnerre (1767) par Augustin Pajou, marbre, Hôtel-Dieu de Beaune.
Gaspard Clermont-Tonnerre
Gaspard Clermont-Tonnerre
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Fonctions : Gaspard de Clermont-Tonnerre, premier duc de Clermont-Tonnerre, pair de France, connétable, grand-maître héréditaire de Dauphiné, maréchal de France, doyen des maréchaux de France.
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Message par Michel Marie Claparède Mar 1 Mar 2011 - 18:36

Michel Marie Claparède, général de division, Comte de l'Empire, sous la Restauration inspecteur général & Pair de France.
Distinctions : Grand-croix de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Né le 28 août 1770 à Gignac (Hérault), mort le 23 octobre 1842 à Montpellier (Hérault).
Sa famille était ancienne dans la robe. Il s'engagea en 1792 dans un bataillon de volontaires et suivit ce corps dans les Alpes. Son intelligence et son courage le firent nommer capitaine. Ayant suivi en Italie le général Napoléon Bonaparte, il fut créé chef de bataillon, envoyé à l'armée du Rhin où, le 15 septembre 1800, il fut nommé adjudant-général.
Il suivit le général Leclerc dans l'expédition de Saint-Domingue et se distingua en toutes les rencontres et mérita le grade de général de brigade. Revenu en France en 1804, il joignit l'armée à Boulogne, assista aux batailles d'Ulm et d'Austerlitz où il se trouva aux prises avec la droite de l'armée russe qu'il couvrit de mitraille et mit en déroute. Il se distingua de nouveau à Saalfeld, à Iéna, à Pułtusk, à Ostrołęka, à Borki, à Drewnowo.
Nommé général de division, le 8 octobre 1808, il attaqua l'arrière-garde autrichienne, en avant d'Ebersberg, la rompit, s'élança sur les pièces et les troupes qui défendaient le pont de la Traun, précipita hommes et canons dans la rivière et déboucha devant 30 000 Autrichiens que commandait Hiller. Sa position, néanmoins, ne tarda pas à devenir critique, le feu ayant détruit le pont et les maisons auxquelles il aboutissait, toute retraite était impossible. Ce ne fut qu'après trois heures d'un combat furieux qu'il fut secouru et dégagé. La division Claparède, est-il dit dans le bulletin qui rendit compte de cette affaire, seule et n'ayant que quatre pièces de canon, lutta, pendant trois heures contre 30 000 hommes et se couvrit de gloire. Le général en vint de nouveau aux mains à Essling, fut blessé dans cette effroyable mêlée, et reçut bientôt après le commandement de la division de l'armée de Dalmatie, qui concourut si vaillamment à fixer la fortune à Wagram.
Créé grand officier de la Légion d'honneur, il alla combattre en Espagne et au Portugal, y rendit de nouveaux services, fut rappelé à la Grande armée en 1812 et chargé du commandement en chef d'un corps polonais dans la campagne de Russie. Il assista à la bataille de la Moskowa, combattit à la Bérézina et y fut encore blessé.
Il continua à se distinguer pendant la campagne de 1813, rentra en France après les désastres de Leipzig, fit partie du corps du duc de Raguse et prit part à la bataille sous les murs de Paris.
Après le second retour des Bourbons, le général Claparède fut appelé au commandement de la place de Paris, et nommé inspecteur général des troupes de la 1re division militaire. Gouverneur du château royal de Strasbourg en 1819.
Il fut fait comte de l'Empire par l'Empereur, et devint sous la Restauration inspecteur général et pair de France.
Appelé à la Chambre des pairs, il mourut à Montpellier (Hérault) le 23 octobre 1842.
Son nom est inscrit au côté Est de l'arc de l'Étoile. Il existe un monument commémoratif à Gignac (Hérault) à la mémoire du général de division Claparède. Il existe une rue à Montpellier en hommage au Général Claparède.
L'ainée de ses filles, Marie Camille, épousa le baron de l'Empire Philippe Christophe Hallez. (Général de brigade de la Garde nationale de Paris et député du Bas-Rhin)
Michel Marie Claparède
Michel Marie Claparède
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Pays/dates : né en 1770 à Gignac, mort en 1842 à Montpellier
Titres : comte et général
Fonctions : Général de division, comte de l'Empire, inspecteur général et pair de France. Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
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Message par Farouk Ier d'Égypte Mer 2 Mar 2011 - 12:45

Farouk Ier d'Égypte né le 11 février 1920 mort le 18 mars 1965 est l'avant-dernier roi d'Égypte et dixième souverain de la dynastie de Méhémet Ali. Il succéda à son père Fouad Ier le 28 avril 1936 et régna jusqu'au 26 juillet 1952, date à laquelle il fut renversé, puis remplacé par son fils Fouad II. Il mourut treize ans plus tard en exil en Italie. Sa sœur, Fawzia Shirin, fut la première épouse et la reine consort (Maleke) du dernier Shah d'Iran.
L'arrière arrière petit-fils de Méhémet Ali était d'origine albanaise par son père et égyptienne par sa mère. Avant la mort de son père, il fut éduqué à l'Académie militaire royale de Woolwich, au Royaume-Uni. Lors de son couronnement, le roi Farouk, âgé de seize ans et extrêmement populaire, s'adressa à son peuple à la radio, une première pour un souverain égyptien.
Son accession au trône fut encouragée tant par la population que par la noblesse.
Farouk aimait beaucoup le style de vie royal. Bien que possédant déjà des milliers d'hectares de terres, des douzaines de palais et des centaines de voitures, le jeune roi se rendit souvent en Europe pour de grandes tournées d'achats, suscitant la colère de ses sujets.
Durant les épreuves de la seconde guerre mondiale, des critiques furent exprimées contre son style de vie fastueux. Sa décision de garder toutes les lumières allumées dans son palais d'Alexandrie à un moment où la ville était plongée dans l'obscurité en raison des bombardements allemands et italiens fut jugée particulièrement offensantes par certains. En raison de l'occupation durable de l'Égypte par les Britanniques, de nombreux Égyptiens y compris Farouk, étaient bien disposés vis-à-vis de l'Allemagne et de l'Italie.
Ainsi, malgré la présence de troupes britanniques, l'Égypte reste officiellement neutre jusqu'à la dernière année de la guerre.
Les fonctionnaires italiens en place en Égypte ne furent pas inquiétés.
Des soupçons de corruption, la poursuite de l'occupation militaire britannique et la défaite égyptienne lors de la guerre israélo-arabe de 1948, amenèrent un coup d'État militaire et le 23 juillet 1952, Farouk fut détrôné par le conseil révolutionnaire emmené par Gamal Abdel Nasser et Mohammed Naguib, et remplacé par son fils, nouveau-né, Fouad II.
La monarchie étant déjà de facto abolie, la République fut proclamée l'année suivante.
Farouk dut s’exiler, d’abord à Monaco, puis en Italie. En 1959, il reçut la nationalité monégasque.
D'ascendance albanaise, il avait épousé Narima Sadek mais, après son abdication, le couple divorça.
Il comptait parmi ses ancêtres Soliman Pacha un Français converti à l'islam. (de son vrai nom Joseph Anthelme Sève ou Selves, généralissime de l'armée égyptienne en 1833)
Farouk Ier d'Égypte
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Message par Charles d'Albert Dim 6 Mar 2011 - 11:11

Charles d'Albert, premier duc de Luynes, marquis d’Albert, né le 5 août 1578 à Pont-Saint-Esprit, mort le 15 décembre 1621 à Longueville près d'Agen fut un homme d'État français, grand fauconnier de France, pair de France et connétable de France.
Premier fils d'Honoré d'Albert mort le 6 février 1592, seigneur de Luynes, qui était au service de son parrain Henri IV de France. Charles d'Albert fut d'abord page du Béarnais. Son frère Honoré (1581-1649), premier duc de Chaulnes, fut gouverneur de Picardie et maréchal de France (1619) et défendit sa province avec succès en 1625 et 1635.
Il épousa le 11 septembre 1617 la fille aînée d'Hercule de Rohan, duc de Montbazon, Marie de Rohan (1600-1679) qui devint ensuite duchesse de Chevreuse par son remariage le 19 avril 1622 avec Claude de Lorraine, duc de Chevreuse (ou Claude de Guise) naîtra de ce mariage : Louis Charles d'Albert de Luynes (1620-1699, qui devient duc de Luynes et pair de France)
Il devient favori de Louis XIII grâce à leur passion commune pour la chasse. Le roi le fait alors conseiller d'État, gentilhomme ordinaire de la chambre, gouverneur de la ville et du château d'Amboise en Touraine et capitaine du château des Tuileries. Le 30 octobre 1616, il acquit la charge importante de grand fauconnier de France. En 1617, il intrigua contre Marie de Médicis et participe avec d'autres proches de Louis XIII à l'exécution de Concino Concini par Vitry, capitaine des gardes du roi. On sait par plusieurs mémorialistes que Luynes avait déconseillé au roi d'exécuter Concini et avait même proposé la médiation de l'évêque de Carcassonne. À la suite de cet acte qui marque le début du règne personnel de Louis XIII, Luynes se voit attribuer une partie des biens de Concini et de son épouse, Léonara Galigaï, notamment le château de Lésigny. Il devient ensuite duc et pair, premier gentilhomme de la Chambre et connétable de France. Le choix de Luynes pour assumer la connétablie est motivé par le refus du duc de Lesdiguières d'abjurer sa foi protestante pour obtenir cette promotion. Ce dernier est nommé maréchal général des armées, ce qui lui donne en réalité les pouvoirs de connétable, charge qu'il occupera après la mort de Luynes. Le duc de Luynes joue par la suite un rôle discutable dans la conduite de la politique étrangère de la France dans la mesure où la plupart des mémorialistes ne lui attribuent pas une voix prépondérante au Conseil du Roi. Louis XIII ayant rappelé la plupart des conseillers d'Henri IV au Conseil où on les surnommait "les barbons" en raison de leur âge, on pouvait s'attendre à la reprise de la politique d'affrontement avec l'Espagne. Pourtant, la tendance est à l'époque à un rapprochement entre puissances catholiques. Luynes joue essentiellement un rôle dans la politique matrimoniale du roi en conseillant de marier la seconde sœur du roi, Christine de France, avec Victor-Amédée Ier de Savoie et prépare l'union de la troisième avec le prince de Galles.
En mars 1619, lorsque Marie de Médicis s'échappe du château de Blois, il conseille au roi le rappel de Richelieu pour inciter la reine-mère à négocier. Il ne s'agit pas d'une reculade de la part du roi dont l'armée était à quelques lieues d'Angoulême, résidence de la reine-mère quand Richelieu arriva, mais d'une volonté de réconciliation de la part de Louis XIII.
La réconciliation officielle a lieu le 30 juillet 1619 par le traité d'Angoulême. En novembre de la même année, la libération du prince de Condé, précédemment emprisonné par la Régente irrite celle-ci et l'incite à tenir sa cour à Angers plutôt que de revenir à Paris. Dans le même temps, Luynes mécontente les Protestants en ne s'opposant pas au retour des Jésuites à Paris. En juillet 1620 se forme autour de Marie de Médicis une faction de grand seigneurs opposés au retour en grâce de Condé. C'est la seconde guerre entre la mère et le fils. De la Normandie au Languedoc, tous les grands seigneurs arment leurs places fortes au nom de la reine mère.
Luynes, soutenu par les anciens conseillers d'Henri IV prône alors la négociation, et le prince Henri II de Bourbon-Condé, l'affrontement. Le 4 juillet 1620, Louis XIII prend le parti de la guerre. Entre le 7 juillet et le 7 août 1620, Louis XIII mène lui-même l'armée royale, il reprend Rouen le 10 juillet, Caen le 17 et écrase l'armée de la reine-mère aux Ponts-de-Cé le 7 août. Luynes, qui ne participe à aucun de ces affrontements, favorise à nouveau la réconciliation entre la mère et le fils et consolide ses liens avec Richelieu en mariant son neveu, du Combalet à la nièce de Richelieu, Mlle du Pont de Courlay, future duchesse d'Aiguillon.
Il suit ensuite Louis XIII en Béarn et en Navarre où le jeune roi fait restituer ses biens au clergé catholique et remplace le conseil souverain de Béarn par le Parlement de Pau, le 19 octobre 1620. Entre février et mai 1621, une assemblée protestante réunie à La Rochelle refuse de reconnaître la réunion du Béarn à la Couronne, divise la France protestante en huit circonscriptions militaires et autorise les gouverneurs protestants à utiliser le fruit des impôts royaux pour lever des troupes pour leur propre compte. Luynes conseille à nouveau le compromis et notamment la suspension des édits de lèse-majesté contre l'assemblée de la Rochelle mais son influence diminue à cette époque au profit de celle du prince de Condé. Louis XIII entre en campagne le 17 mai, il met le 18 le siège devant Saint-Jean-d'Angély qui tombe le 24 juin. Le 4 août, lors de la mort du garde des Sceaux, le président du Vair, Luynes s'attribue ce poste à titre provisoire, ce qui lui vaut une remarque méprisante du Prince de Condé: "si on veut distinguer le temps, M de Luynes est propre à toutes les charges, bon connétable en temps de paix et bon Garde des Sceaux en temps de guerre."
Le 17 août, l'armée royale commence le siège de Montauban. Pour la première fois, Luynes se voit confier une tâche militaire, celle d'investir la Ville nouvelle. Or, il ne le fait pas, ce qui permet le 28 septembre l'entrée d'une armée de secours dans Montauban. Luynes tente une négociation séparée avec le duc de Rohan, s'attirant les foudres du roi qui l'accuse d'avoir négocié avec ce dernier à son insu.
Dans une dépêche, le diplomate vénitien Piruli conclut "le roi est plein de courage et de résolution, mais le connétable est fatigué et plein de doutes". La position de Luynes devient très fragile quand la reine-mère qui est restée à Paris s'entoure de grands féodaux hostiles au connétable. Le 15 novembre, Louis XIII ordonne de lever le siège de Montauban mais reste dans la région pour en terminer la pacification. Le 12 décembre 1621, Luynes investit une petite place forte, Monheurt, mais il meurt à Longueville le 15 décembre de la "fièvre pourpre", probablement la scarlatine.
Luynes est considéré comme un piètre administrateur mais cette vision est peut-être due au fait que les principaux écrits de l'époque sont de Richelieu qui avait bien des raisons de haïr Luynes et de le rabaisser devant la postérité. Aussi garde-t-on de lui l'image d'un homme qui n'a fait que suivre les vues politiques de la majorité des anciens ministres d'Henri IV qui témoignaient de sentiments pro-espagnols. Sa rapide ascension dans les hautes sphères de l'état lui fit beaucoup d'ennemis qui voyaient en lui un second Concini.
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Message par Alphonse Ier de Portugal Mar 8 Mar 2011 - 10:16

Alphonse Ier de Portugal, plus connu par son patronyme Alphonse-Henri ou Alphonse Henriques né en 1109, traditionnellement le 25 juillet à Guimarães, ou à Viseu, mort le 6 décembre 1185 à Coimbra est le premier roi de Portugal de 1139 à sa mort. (Règne de plus de 46 ans).
Le fils de Henri de Bourgogne et de Thérèse de León est tout d'abord comte du Portugal de 1112 à 1139.
Il conquiert de haute lutte l'indépendance de son comté contre le royaume de Castille et León. Il est le père de sept enfants dont Sanche Ier qui lui succède sur le trône.
À la fin du XIe siècle, la politique ibérique était dominée par la Reconquista, l'expulsion de l'État maure, successeur du Califat de Cordoue, de toute la péninsule ibérique. L'aristocratie militaire étant préoccupée par les croisades, Alphonse VI de Castille appela à l'aide la noblesse française pour s'occuper des Maures. En échange, Alphonse VI donna la main de ses filles aux chefs de l'expédition et de grands privilèges royaux aux autres. Ainsi l'héritière Urraque de Castille se maria avec Raymond de Bourgogne, second fils du duc de Bourgogne. La demi-sœur d'Urraque, la princesse Thérèse de León, fille illégitime d'Alphonse VI, épousa Henri de Bourgogne, l'oncle de Raymond.
Par cette alliance, Henri devint comte de Portugal, un fief difficile dans le nord de la Castille où les attaques et les incursions des Maures étaient fréquentes. De ce mariage est né Alphonse Henriques. Le père d'Alphonse Henriques, Henri de Bourgogne, mourut lorsqu'Alphonse Henriques avait trois ans. Alphonse Henriques de Bourgogne hérita du comté de Portugal par sa mère, Thérèse de León, fille de Alphonse VI de Castille, mais pas du duché de Bourgogne que son père, second dans la succession, n'avait pas obtenu.
Ayant pris le pouvoir de sa mère et de son "parti galicien" après la bataille de São Mamede en 1128, Alphonse est devenu le seul gouverneur, de facto, du comté de Portugal. En 1139, après la bataille d'Ourique, il est proclamé roi de Portugal et reconnu en telle qualité par Alphonse VII de Castille avec le traité de Zamora en 1143. En 1146, Alphone Henriques épousa Mathilde de Savoie. De Mathilde de Savoie, il eut sept enfants dont Sanche Ier de Portugal, son successeur. Il mourut le 6 décembre 1185 à Coimbra.
Né à Coimbra, Alphonse Henriques a peut-être été élevé à Guimarães où il vécut jusqu'en 1128. Il s'opposa politiquement, en 1128, sous la direction de l'archevêque de Braga, à sa mère qui appuyait le parti des Travas, une famille de la noblesse de Galice dont un des membres était l'amant de Thérèse de León. L'archevêque, forcé d'émigrer emmena l'infant avec lui, infant qui fut armé chevalier en 1122. Après la paix, il revint au comté de Portugal.
Entre-temps, de nouveaux incidents provoquèrent l'invasion du comté par le roi Alphonse VII de Castille qui, en 1127, encercla Guimarães où se trouvait Alphonse Henriques, afin de faire valoir ses droits sur le comté de Portugal, vassal du royaume de Castille. Alphonse VII bénéficiait de l'appui de sa demi-sœur illégitime à qui il contestait le droit de transmettre les titres du comté, qui devait rester dans les familles royales de Leòn et de Castille. Comme Alphonse Henriques lui avait promis fidélité, Alphonse VII renonça à conquérir la cité. Mais quelques mois plus tard, en 1128, les troupes menées par la comtesse régente Thérèse de León rencontrèrent celles de son fils Alphonse, et c'est ce dernier qui l'emporta et ainsi consacra son autorité sur le territoire portugais en prenant le gouvernement du comté.
Le comte concentra alors ses efforts pour obtenir du Saint-Siège l'autonomie totale de l'Église de Portugal et la reconnaissance de l'indépendance envers le roi de Castille. En 1139, après une victoire éclatante lors de la bataille d'Ourique contre les Maures, Alphonse Henriques fut acclamé premier roi de Portugal par ses troupes. les premiers documents où Alphonse s'intitule roi datent, précisément, de 1139-1140. Avant son titre était princeps (prince).
L'année suivante il réaffirma ses prétentions sur la partie méridionale de la Galice. Ce qui fit réagir Alphonse VII de Castille. Les deux armées se rencontrèrent à Arcos de Valdevez. Le sort des armes fut décidé en un tournoi gagné par les chevaliers portugais.
Selon la tradition, l'indépendance fut confirmée plus tard, aux Cortès de Lamego quand le roi reçut des mains de l'archevêque de Braga la couronne d'or et de pierreries de Portugal comme successeur des rois wisigoths, bien que de récentes études mettent en doute la réunion de ces Cortès. La reconnaissance de l'indépendance par la famille de Castille vint en 1143. Elle serait due à l'ambition d'Alphonse VII de devenir empereur sur toute la péninsule ibérique, et pour cela il avait besoin de rois comme vassaux en Leòn et Portugal.
Dès lors, Alphonse Ier de Portugal chercha à consolider l'indépendance. Il fit d'importants dons à l'Église et fonda divers couvents. Il tenta de conquérir du terrain au Sud sur les Maures et prit Santarém et Lisbonne en 1147. Dans les régions dépeuplées reconquises sur les Arabes, il installa des colons et invita les ordres religieux militaires comme les Templiers et les Hospitaliers à s'installer le long des frontières comme défenseurs contre les Maures. En 1179, le Pape Alexandre III, par sa bulle Manifestus probatum, reconnut le Portugal comme pays indépendant et vassal de l'Église à condition de lui payer un tribut.
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Message par Frédéric-Charles de Hesse Jeu 10 Mar 2011 - 12:10

Frédéric-Charles de Hesse ou Frédéric-Charles de Hesse-Cassel, nom de naissance Friedrich Karl Ludwig Konstantin von Hessen-Kassel. Landgrave de Hesse-Cassel et chef de la Maison électorale de Hesse en 1925, est né au château de Panker (Holstein, Finlande) le 1er mai 1868 et décédé le 28 mai 1940 (Allemagne). Général d'infanterie prussienne, il est roi de Finlande du 9 octobre au 14 décembre 1918.
Dans les années 1840, son père fut un des candidats possibles à la succession du roi Christian VIII de Danemark, mais il renonça à ses prétentions en faveur de sa sœur, Louise de Hesse-Cassel, et c'est le mari de cette dernière qui accéda au trône danois sous le nom de Christian IX. En 1866, la Prusse annexa la Hesse-Cassel. Frédéric-Charles s’installa au Danemark en 1875. À la mort de son père, il devint le chef de la maison de Hesse. Sous les pressions allemandes, la Finlande déclara son indépendance de la Russie le 6 décembre 1917, instaurant immédiatement un débat sur la création d’une république ou d’une monarchie. Les monarchistes étant minoritaires au Parlement lors de la déclaration d’Indépendance, la Finlande devint une république pour peu de temps. Après la guerre civile, le Parti social-démocrate est exclu du parlement et la monarchie proclamée. Frédéric-Charles fut élu roi de Finlande le 9 octobre 1918. Comme les autres pays baltes, la Finlande était soumise aux pressions militaires de l’Empire allemand qui imposèrent leur candidat pour le trône finlandais (le nouveau roi était le beau-frère du Kaiser). Mais la chute de la Monarchie allemande et la signature de l’armistice le 11 novembre 1918 mit un terme au royaume de Finlande qui n'avait plus de protecteur. Les Alliés ne supportant pas de voir un parent de l’ex-empereur à la tête d’un autre pays, la Finlande dut elle aussi proclamer la République.
Frédéric-Charles demeura à la tête de la famille royale de Hesse jusqu’à son décès survenu en 1940.
Ses deux fils aînés étant tombés au champ d'honneur, les enfants suivants étaient des jumeaux, Wolfgang et Philippe, Philippe étant considéré comme l'aîné des deux. Comme son cadet Christophe, proche des milieux fascisants, le landgrave Philippe avait contracté une union brillante en épousant en 1925 la princesse Mafalda de Savoie, fille du roi Victor-Emmanuel III d'Italie. Il devint officier des S.A. et servit d'agent de liaison entre Hitler et Mussolini alors que son épouse était une anti-nazie convaincue qui mourut au camp de Buchenwald.
Frédéric Charles de Hesse-Cassel appartint à la lignée des Hesse-Cassel appartenant à la branche aînée de la Maison de Hesse, elle-même issue de la branche aînée de la Maison de Brabant.
Frédéric Charles de Hesse-Cassel est le grand-père de l'actuel chef de la Maison de Hesse, le prince Moritz de Hesse-Darmstadt.

Famille :
Troisième fils de Frédéric de Hesse-Cassel, landgrave de Hesse-Cassel, et d'Anne de Prusse, fille du prince Charles de Prusse et de Marie-Louise de Saxe-Weimar et petite-fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse.
En 1893, Frédéric Charles de Hesse-Cassel épousa Marguerite de Prusse (1872-1954), (sœur du Kaiser Guillaume II d'Allemagne).
Six enfants sont nés de cette union :
* Frédéric-Guillaume de Hesse-Cassel. (1893-tué en 1916)
* Maximilien de Hesse-Cassel. (1894-tué en 1914)
* Philippe de Hesse-Cassel (1896-1981) (jumeau de Wolfgang), chef de toute la Maison de Hesse, Obergruppenfürher dans la S.A, en 1925, il épousa Mafalda de Savoie. (1902-1944)
* Wolfgang de Hesse-Cassel (1896-1989) (jumeau de Philippe), en 1924 il épousa Marie Alexandra de Bade (1902-1944), fille du margrave Max von Baden. Veuf, il épousa en 1948 Ottilie Moeller. (1903-1991)
* Richard de Hesse-Cassel. (1901-1969)
* Christophe de Hesse-Cassel (1901-tué en 1943) en 1930 il épousa Sophie de Grèce. (1914-2001) (fille du prince André de Grèce et sœur du prince Philip Mountbatten)
Frédéric-Charles de Hesse
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Pays/dates : né au château de Panker (Holstein) le 1er mai 1868 et décédé le 28 mai 1940.
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Fonctions : Frédéric-Charles de Hesse-Cassel seul et unique Roi de Finlande, règna pendant 3mois. Général d'infanterie prussienne. Chef de la Maison électorale de Hesse.
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Message par Christophe III Mer 16 Mar 2011 - 10:13

Christophe de Bavière né en 1416 mort en 1448, roi de Danemark sous le nom de Christophe III en 1440, roi de Suède le 4 octobre 1440 et roi de Norvège en 1442. Il est membre fondateur de l’Ordre du Dragon.
Christophe de Bavière né le 26 février 1416, fils de Jean de Wittelsbach comte de Palatinat Neumarkt mort en 1443 et de Catherine de Poméranie morte en 1426 était de ce fait le neveu du roi de l’Union de Kalmar, Éric de Poméranie.
Après le départ de son oncle Éric de Poméranie pour l'île de Gotland, il est invité le 28 octobre 1438 par le Rigsråd danois à occuper le trône. Il arrive au Danemark en 1439 et gouverne d'abord comme président du Conseil Royal avant d'être proclamé roi par la Diète de Viborg le 9 avril 1440.
À la suite d'une entente avec Karl Knutsson Bonde et le Conseil du Royaume de Suède, il est également élu roi par le Riksråd suédois réuni à Arboga en octobre 1440 puis par l'assemblée norvégienne de Loedese le 20 mai 1442. Il reçoit l'hommage des Suédois sur la Pierre de Mora le 13 septembre 1441 et est couronné roi de Norvège à Oslo le 15 juin 1442. Le 1er mai 1440, il confirme Adolphe XI de Holstein comme duc héréditaire de Schleswig.
En 1441, il doit réprimer une insurrection des paysans du Vendsyssel-Thy mais il ne parvient pas à chasser son oncle déchu qui avait transformé son fief de Gotland en un repaire de pirates.
Christophe de Bavière tente cependant de s’opposer aux velléités d’indépendance de la haute noblesse et aux privilèges de la Hanse qu'il avait été dans l'obligation de confirmer en 1445 en favorisant les relations commerciales avec l'Angleterre, l'Écosse et les Hollandais. Après l'incendie du château de Roskilde en 1443, il établit la résidence royale à Copenhague.
Le roi meurt subitement à Helsingborg le 6 janvier 1448 sans laisser d’héritier de son union en 1445 avec Dorothée de Brandebourg-Külmbach (1430-1495), fille du margrave Jean IV de Brandebourg-Külmbach.
Successeur du roi de Danemark Christophe III, Christian Ier de Danemark.
Successeur du roi de Norvège Christophe III, Charles Ier de Norvège.
Successeur du roi de Suède Christophe III, Régent de Suède Bengt Jönsson Oxenstierna conjointement avec son frère Nils Jönsson. Oxenstierna.
Christophe III
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Pays/dates : né en 1416 † 1448, règne 1440 † 1448.
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Message par Carol Ier de Roumanie Sam 19 Mar 2011 - 20:10

Carol Ier de Roumanie ou Charles Ier de Roumanie né le 20 avril 1839 mort le 10 octobre 1914 a été élu Domnitor (souverain) de Roumanie en avril 1866 après la destitution du prince Alexandru Ioan Ier et a été proclamé roi le 26 mars 1881. Il est le premier souverain de la famille des Hohenzollern-Sigmaringen à régner sur le pays, elle restera à la tête du pays jusqu'à la proclamation de la république en 1947. Charles Ier de Roumanie appartient à la maison de Hohenzollern-Sigmaringen issue de la quatrième branche, elle-même issue de la première branche de la maison de Hohenzollern. Cette lignée appartient à la branche souabe de la dynastie de Hohenzollern. Charles Ier a pour ancêtre Burchard Ier de Zollern.
Pendant son règne, il conduit personnellement les troupes roumaines pendant la guerre russo-turque de 1877-1878 et assume le commandement de l'armée russo-roumaine au siège de Plevna. Le pays acquiert son indépendance de l'Empire ottoman au traité de Berlin (1878) et gagne la partie sud de la Dobroudja sur la Bulgarie en 1913. La vie politique intérieure, constamment dominée par les familles de propriétaires terriens organisées autour des partis libéral et conservateur, est ponctuée par deux révoltes paysannes importantes, dans la région de Valachie au sud en avril 1888, et dans la région de Moldavie, au nord, en mars 1907.
Il épouse Elisabeth de Wied en 1869. Ils ont une fille (unique), Maria, née en 1871, qui décède à l'âge de trois ans.
L'absence de descendance de Charles laisse à son frère aîné, Leopold de Hohenzollern-Sigmaringen, la succession au trône. En octobre 1880, le prince Leopold renonce au trône en faveur de son fils Guillaume qui, à son tour, abandonne ses droits au trône huit ans plus tard au profit de son jeune frère, Ferdinand. Ce dernier deviendra le roi Ferdinand Ier.
Charles est né prince Karl von Hohenzollern-Sigmaringen le 20 avril 1839. Il est le second fils du prince Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen et de sa femme, la princesse Joséphine de Bade. Après ses études élémentaires, il entre à l'école des Cadets de Munster. En 1857, il assiste aux cours de l'école d'artillerie de Berlin. Jusqu'en 1866 (date à laquelle il accepte la Couronne de Roumanie), c'est un officier allemand. Il prend part à la Guerre des Duchés, en particulier à l'assaut des citadelles de Fredericia et de Dybbøl, une expérience qui lui sera très utile plus tard durant la guerre russo-turque.
Bien qu'il ne soit pas très grand et un peu frêle, le prince Charles est un militaire parfait, en bonne santé et discipliné. C'est aussi un très bon politicien, avec des idées libérales. Il connaît bien plusieurs langues européennes. Sa famille est très liée à la famille Bonaparte et il a de très bonnes relations avec Napoléon III. La Roumanie est à ce moment sous l'influence de la culture française et la recommandation de Napoléon III vis-à-vis du prince Charles pesa d'un grand poids auprès des politiciens roumains de cette époque, outre ses liens de sang avec la famille des souverains prussiens. C'est Ion Brătianu (Premier ministre dans les années à venir) qui négocie avec Charles et sa famille la possibilité de s'installer sur le trône de Roumanie. L'ancien souverain de Roumanie, Alexandru Ioan Cuza, a été banni du pays et la principauté est en proie au chaos. Comme sa double élection est la seule raison pour laquelle les deux principautés historiques roumaines, la Valachie et la Moldavie, ont pu s'unir sous le contrôle des puissances européennes, le pays est en grand danger de se dissoudre.
Le jeune Charles voyage incognito en chemin de fer, sur la ligne Düsseldorf-Bonn-Fribourg-Zurich-Vienne-Budapest, en raison de la situation conflictuelle entre le pays et l'Autriche-Hongrie. Il voyage sous le nom de Karl Hettingen. Arrivé sur le sol roumain, Brătianu s'incline devant lui et lui demande de se joindre à son attelage (à ce moment, la Roumanie n'a pas encore de chemins de fer).
Le 10 mai 1866, Charles entre à Bucarest. La nouvelle de son arrivée a été transmise par le télégraphe et il est accueilli par une foule impatiente de voir son nouveau souverain. À Băneasa on lui donne les clés de la ville. Signe prémonitoire, il pleut le jour même, à la suite d'une longue période de sécheresse. Il prononce ses vœux en français : « Je jure de protéger les lois de la Roumanie, de maintenir ses droits et l'intégrité de son territoire ». Juste après son arrivée dans le pays, le Parlement roumain adopte, le 29 juin 1866, la première Constitution de la Roumanie, l'une des plus avancées des constitutions de l'époque. Cette dernière permet le développement et la modernisation de l'état roumain. De façon étonnante, la constitution décide d'ignorer l'état de dépendance du pays envers l'Empire ottoman, ce qui déblaie la route de l'indépendance. L'article 82 stipule que « Les pouvoirs du souverain sont héréditaires, à partir de Sa Majesté le prince Charles Ier de Hohenzollern-Sigmaringen, par la voie des aînés mâles, à l'exclusion des femmes et de leur descendance. Les descendants de Sa Majesté seront élevés dans la foi orthodoxe orientale. »
Après la proclamation de l'indépendance (1877), la Roumanie devient un royaume. Le 15 mars 1881, la constitution est modifiée pour prendre acte, entre autres, qu'à partir de cet instant, le souverain est appelé « roi », et que ses héritiers sont appelés « princes ».
L'idée fondamentale des constitutions royalistes de Roumanie est que le roi règne, mais ne gouverne pas. On a dit que le roi Charles avait une personnalité froide. Il est tout le temps préoccupé par le prestige de la dynastie qu'il a fondée. Sa femme Elisabeth dit qu'il « porte sa couronne au lit ». Il est très méticuleux et essaie d'imposer son style à tout son entourage. Bien qu'il soit dévoué à son travail de prince et roi roumain, il n'oublie jamais ses racines allemandes.
En 48 ans de règne (le plus long règne qu'une principauté roumaine n'ait jamais connu), il travaille à ce que la Roumanie gagne son indépendance : il réhausse son prestige, participe au redressement de son économie et installe une dynastie. Il construit dans les Carpates, près de la frontière austro-hongroise (la Transylvanie appartient encore à l'Autriche-Hongrie), le château de Peleş, qui est de nos jours une merveille que l'on peut visiter. Ce château est construit dans un style allemand, comme un rappel des origines germaniques du roi. Il fonde les premières universités de Roumanie, à Iassy et à Bucarest. Après la guerre russo-turque, la Roumanie gagne la Dobroudja et Charles ordonne la construction du premier pont sur le Danube, entre Feteşti et Cernavodă pour relier la nouvelle province au reste du pays. Le long règne de Charles permet le rapide développement de l'État roumain. Mais à la fin de son règne et avec le début de la Première Guerre mondiale, le roi d'origine allemande désire entrer en guerre du côté des Puissances centrales, alors que l'opinion du peuple roumain est plutôt du côté de la Triple Entente. Charles avait signé un traité secret en 1884 par lequel il avait lié la Roumanie à la Triple Alliance (1882) et, bien que ce traité ne puisse être activé qu'en cas d'agression de l'Empire russe envers l'un des membres signataires, Charles est convaincu que la meilleure des choses est d'entrer en guerre aux côtés de l'Empire allemand. Il se tient alors une réunion d'urgence avec les membres du gouvernement et Charles leur parle du traité secret en leur demandant leurs avis à ce sujet. On a dit que c'est le fort désaccord auquel il doit faire face qui aurait provoqué sa mort le 27 septembre 1914. Le futur roi Ferdinand, sous l'influence de sa femme, Marie d'Édimbourg, une princesse britannique, est plus enclin à écouter l'opinion publique.
Lorsqu'il est élu souverain de Roumanie, Charles n'est pas marié, et, selon la Constitution qu'il a lui-même approuvée, il ne peut pas se marier avec une femme d'origine roumaine. En 1869, il commence un voyage à travers l'Europe, et surtout en Allemagne, pour trouver une fiancée. Pendant ce voyage, il rencontre et épouse la princesse Elisabeth de Wied. Leur mariage est l'un des moins bien assortis de tous les mariages de l'histoire, Charles étant froid et calculateur alors qu'Élisabeth est notoirement une rêveuse. Ils n'ont qu'un enfant, la princesse Maria, née en 1871, qui meurt le 24 mars 1874. Ce décès a beaucoup influencé le fonctionnement de leur couple et Elisabeth ne se remettra jamais complètement du traumatisme causé par la perte de son enfant unique.
Après la proclamation du royaume en 1881, la question de la succession est très importante. Comme le frère du roi, Leopold von Hohenzollern-Sigmaringen, puis son neveu Wilhelm refusent la couronne, son second neveu, Ferdinand, est nommé prince héritier du trône de Roumanie. Elisabeth essaie d'influencer le tout jeune prince, qui vit maintenant à Sinaïa, pour qu'il épouse une amie intime, qui est aussi un écrivain célèbre, Elena Văcărescu. Selon la Constitution roumaine toutefois, il est interdit au prince d'épouser une Roumaine. À cause de cela, Elisabeth est exilée deux ans à Wied, jusqu'à ce que Ferdinand épouse la princesse Marie d'Édimbourg. À la fin de leurs vies, Charles et Elisabeth se retrouvèrent cependant très amis.
Carol Ier de Roumanie
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Message par Étienne III de Moldavie Sam 26 Mar 2011 - 9:55

Étienne III de Moldavie ou Le voïvode Ştefan cel Mare, ou encore Étienne III le Grand, Étienne le Grand et Saint, né en 1433 a Borzeşti mort le 2 juillet 1504 a Suceava, fut le prince de Moldavie de 1457 à 1504. Étienne III le Grand est un membre de la famille des Muşatini. Il est célèbre dans toute l'Europe pour ses 47 ans de résistance contre l'Empire ottoman et a été appelé Champion du Christ par le Pape.
Il est le fils du prince de Moldavie Bogdan II Muşat et de Maria sa mère, qui serait originaire de la principauté de Valachie. Il est un cousin de premier degré de Vlad III l'Empaleur (Vlad Ṭepeş) et de Matthias Ier de Hongrie, roi de Hongrie.
Il entre en principauté de Moldavie avec son armée pour prendre le pouvoir à Suceava en avril 1457. Le prince régnant, Pierre III Aron (roumain Petru Aron), s'enfuit en Pologne. Il est acclamé prince de Moldavie par les états du pays et sacré le 14 avril par le Métropolite Théoctiste Ier. Le 13 mars 1458, il renouvelle le privilège accordé par Alexandre Ier le Bon pour favoriser le commerce entre la Moldavie et la Transylvanie. Pouvant avoir besoin de l'aide de l'Église, il édifie des monastères et des églises. La plupart des églises de Moldavie sont construites sous son règne, de même que le monastère de Putna et le monastère de Voroneţ.
Il réorganise son armée et agrandit les forteresses de Moldavie qui doivent pouvoir résister aux tirs d'artillerie : Khotin, Neamţ, Suceava.
Le 4 avril 1459, il signe un traité de paix avec la Pologne. En 1461, il pénètre en Transylvanie pour piller les pays des Sicules, et rentre avec un important butin. Il s'empare de Khilia, et de Cetatea Albă en 1465. Mathias Ier Corvin , le roi de Hongrie, n'accepte pas la perte de Khilia, envahit la Moldavie le 19 novembre 1467. Il ravage le pays, incendie Roman, et menace Suceava, entre dans Baia, d'où il se fait chasser par Étienne dans la nuit du 14 au 15 décembre. Il se réconcilie plus tard avec lui, sous la menace ottomane, et récupère les domaines de Transylvanie de Balta et de Ciceu, près de Dej. En août 1470, Étienne bat les Tatars dans la forêt de Lipintz, près de la Nistru ou Dniestr, et arrête leurs pillages et les captures de prisonniers. En 1470 et en 1473, il attaque la principauté de Valachie qu'il considère trop soumise à l'Empire ottoman et impose comme prince Basarab III Laiotă cel Bătrân. Ce dernier se reconnait toutefois ensuite vassal des turcs. En 1472, après la chute de Constantinople, il epousa la princesse Maria Assanina Paléologina, avec laquelle il eut 4 enfants. Cette dernière est morte et fut enterrée à Putna 5 ans plus tard. Des nombreux Grecs vont se réfugier en Moldavie et en Valachie à partir de son règne, pendant l'âge d'or de la Moldavie. Le 10 janvier 1475, il repousse les Ottomans du sultan Mehmet II à la bataille de Vaslui. Cette victoire a un grand retentissement dans toute l'Europe, et le pape Sixte IV le qualifie de "Athlète du Christ". Malgré ceci, ses appels à l'aide pour former un grand front uni contre les envahisseurs Turcs reste lettre morte parmi les princes de l'Europe, les Ottomans prennent Caffa sur les bords de la mer Noire le 6 juin 1475. Il annexe à la principauté de Moldavie la région de la Vrancea, au nord ouest de Focşani. Le 12 juillet 1474, à Iassy, Étienne reconnait la suzeraineté du roi de Hongrie et confirme la liberté de commerce pour les marchands Hongrois de Moldavie. Le 26 juillet 1476, l'armée d'Étienne, repliée dans la vallée de la Moldova, après avoir pratiqué la politique de la terre brûlée devant les Ottomans, est battue à la Valea Albă, au nord ouest de Roman. La Moldavie est dévastée, et les Ottomans lèvent le siège de Suceava et de Khotin le 10 août 1476, faute de pouvoir trouver du ravitaillement. Étienne signe la paix avec les Ottomans, et se résout à payer le tribut annuel de 6 000 ducats d'or. Le 14 juillet 1484, le sultan Bayezid II s'empare de Khilia, et le 9 août, c'est Cetatea Albă qui tombe. L'armée ottomane pille tout jusqu'à Suceava, incendiée le 19 septembre 1485. Étienne prête serment de fidélité au roi de Pologne Casimir IV Jagellon, et bat les Turcs le 16 novembre, mais ne peut reprendre Khilia. En 1489, il accepte finalement de se reconnaître vassal du sultan, et assure ainsi à la principauté de Moldavie le statut le plus favorable à l'égard de l'Empire Ottoman. Le 24 septembre 1497, le roi de Pologne Jean Ier Albert Jagellon met le siège devant Suceava, et Étienne négocie avec lui le retrait de ses troupes vers Lwow. Trompé par Jean qui marche sur Siret, il le surprend avec son armée dans la forêt de Cosmin le 26 octobre et lui inflige une cuisante défaite. Le 30 octobre, au moment où Jean traverse le Prout à Cernăuţi, le reste des Polonais est taillé en pièces à Sipinti. Le 22 juin 1498, Étienne marche sur la Pologne, et entre en Podolie. Il incendie plusieurs villes, capture des milliers de personnes qu'il installe en Moldavie. Il signe un traité de paix avec la Pologne le 12 juillet 1499.
Étienne meurt le mardi 2 juillet 1504, et est enterré au monastère de Putna.
Dans son Histoire de l'Empire ottoman, Dimitrie Cantemir rend hommage à Étienne le Grand : « Étienne, prince de Moldavie, fut le héros de son siècle. Il vainquit le célèbre Mathias Corvin, roi de Hongrie, et lui ravit les passages montagneux de la Transylvanie qui, encore aujourd'hui, servent de limites à la Moldavie du côté du Couchant. Ses victoires réitérées lui valurent la Pocutie et la Podolie, qu'il joignit à ses États après avoir défait les Polonais, dont il fit un terrible carnage, outre quinze mille prisonniers. Cela se passa près de Cotnari, renommé pour ses vins. Il réduisit sous son obéissance toutes les villes qui sont entre Leopole (Lwow) et la Moldavie, il donna bataille deux fois à Bayezid II et dans toutes les deux, il eut l'avantage, la seconde surtout fut une défaite complète. »
L'Église orthodoxe roumaine a sanctifié Étienne le Grand en 1992.
La légende dit que la femme et la mère d'Étienne étaient dans un château. Ce dernier revint blessé après des luttes perdues contre les Turcs. Mais sa mère, d'en haut de la tour, lui dit ne pas le reconnaître, car son fils ne revenait jamais vaincu d'une bataille. Elle l'incita à reprendre la guerre, en lui disant: "Rassemble ton armée, pour ton pays tu meurs, ta tombe sera couronnée de fleurs." Il repartit et remporta la victoire.
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Message par Charles 1er d'Anjou Mar 29 Mar 2011 - 17:27

Charles 1er d'Anjou ou Charles 1er de Sicile, couramment appelé Charles d'Anjou, Dynastie première Maison d'Anjou, né en mars 1227 et mort le 7 janvier 1285, fils posthume de Louis VIII le Lion, roi de France et de Blanche de Castille, est : Roi de Naples de 1282 à 1285. Roi de Sicile de 1266 à 1282. Roi titulaire de Jérusalem de 1278 à 1285. Prince d'Achaïe de 1278 à 1285. Duc de Durazzo de 1267 à 1285. Comte de Provence et de Forcalquier de 1246 à 1285. Comte apanagiste d’Anjou et du Maine de 1246 à 1285.
En 1246, il épousa Béatrice de Provence (1234-1267), comtesse de Provence et de Forcalquier (1245-1267), fille du comte Raymond Bérenger V et de Béatrix de Savoie. Par ce mariage, il devint lui-même comte de Provence et comte de Forcalquier (1246-1267), titres qui continuèrent à lui être donnés par courtoisie après son veuvage et son remariage.
À l'occasion de ce premier mariage, son frère le roi de France Louis IX, dit Saint Louis, le créa comte d'Anjou et comte du Maine (1246-1285), créant de ce fait la seconde dynastie angevine.
En 1248, il participe, au côté de son frère, le roi Louis IX, à la septième croisade. Il le suit en Égypte et fut fait prisonnier comme lui après la bataille de Mansourah (1250). Rendu à la liberté, il rentre avec son fère Alphonse de Poitiers en mai 1250 et prend possession de la Provence dont il avait hérité par sa femme, Béatrix, fille de Raymond Béranger. Suite à des rebellions, il soumet Arles, Avignon et obtient la soumission de Barral Ier des Baux en juin 1251 et enfin de Marseille en 1252.
Marguerite II de Flandre ne voulant pas céder le comté de Hainaut à Jean d'Avesnes le céde à Charles, il fit une expédition mais ne parvenant pas à soumettre Valenciennes en 1254, manquant d'être tué lors d'une escarmouche; de retour de Terre sainte, son frère Louis l'oblige à renoncer au Hainaut et clos ainsi la Guerre de Succession de Flandre et du Hainaut.
En 1264, le pape Urbain IV l'appela à combattre Manfred de Hohenstaufen, roi de Naples et de Sicile, qui avait encouru la disgrâce du Saint-Siège, et lui donna la couronne de ce prince. Charles d'Anjou fut investi du royaume de Sicile par le pape Clément IV, en contrepartie de l'expulsion de Manfred de Hohenstaufen, fils bâtard de l'empereur Frédéric II. Il réussit en effet à s'emparer du royaume de Naples en battant Manfred qui est vaincu et tué lors de la bataille de Bénévent en 1266.
En 1268, il épousa en secondes noces Marguerite de Bourgogne (1248-1308), comtesse de Tonnerre (1273-1293), fille d'Eudes de Bourgogne et de Mathilde II, sans postérité connue de cette union.
Il battit le neveu de Manfred, Conradin à Tagliacozzo (1268), mais il souilla sa victoire par ses cruautés, notamment en faisant exécuter Conradin, âgé d'à peine 16 ans. Il réprima sévèrement les populations de certaines villes rebelles à son règne, telle que Lucera dont la population chrétienne fut passée au fil de l'épée après un siège de plusieurs mois. Charles d'Anjou prit donc possession des deux parties (insulaire et péninsulaire) du royaume de Sicile, mais il réprimanda avec une telle rigueur la Sicile (qui avait été presque totalement révoltée contre Charles) et rendit son gouvernement si odieux aux Siciliens insulaires, que ceux-ci, guidés par Jean de Procida, conspirèrent contre lui : en l'an 1282, tous les Français qui se trouvaient dans Palerme, à l'exception notable de Guillaume des Porcellets (Chambellan de Charles d'Anjou) en considération de sa droiture et de sa vertu, furent massacrés le lundi de Pâques à l'heure des vêpres, ce qui a fait nommer ce massacre la révolte dite des Vêpres Siciliennes.
Charles perdit la Sicile par suite de cet événement, mais il resta maître du royaume de Naples. Le roi Pierre III d'Aragon, gendre de Manfred de Hohenstaufen, se proclama roi de Sicile, mais n'ayant la souveraineté que sur la seule île de Sicile, tandis que Charles d'Anjou se réfugiait à Naples, dans la péninsule italienne, créant ainsi ce que, par commodité, on a coutume d'appeler le royaume de Naples (alors que son vrai titre est resté roi de Sicile). Charles d'Anjou reçut aussi les titres fictifs de roi d'Albanie (1272) et roi de Jérusalem (1278-1285).
Depuis qu'il avait été appelé par le pape en 1265 afin de contrer les ambitions de Manfred sur la Sicile et qu'il avait été couronné, Charles Ier d'Anjou n'avait de cesse que de reprendre à son compte les prétentions latines sur l'empire byzantin. En 1267, il fiançait son fils Philippe avec Isabelle, la fille de Guillaume II d'Achaïe, dit le grand Dent. Suite à leur mariage qui eut lieu à Trani le 28 mai 1271, il était prévu que le couple hériterait de la principauté d'Achaïe à la mort de Guillaume II. Par ailleurs, il s'était engagé à restaurer Baudouin sur le trône de Constantinople, en échange de la suzeraineté sur l'Achaïe, nombre d'îles de l'Égée, et le tiers des conquêtes à venir, à la seule exclusion de la ville de Constantinople. Pour compléter son dispositif, Charles n'hésita pas à conclure une alliance avec les Seldjoukides, le roi d'Arménie, et même le Khan des Mongols. En 1269, il réussit à conclure un accord avec Gênes, pourtant alliée de Byzance.
Après le désastre de Tunis et la mort de son frère le roi de France Louis IX, de retour en Sicile, alors qu'il allait lancer une expédition maritime contre Byzance, sa flotte fut détruite par une tempête extraordinaire.
Son fils Philippe d'Anjou étant mort en 1277 et Guillaume d'Achaïe étant mort en 1278, Charles d'Anjou était devenu sur le papier l'héritier de l'Achaïe et le suzerain des terres encore aux mains des Latins. Afin de parfaire cette situation, à l'automne 1280, il envoya par voie de terre une armée forte de 8 000 hommes afin d'investir la forteresse byzantine de Bérat.
Le siège dura jusqu'en mars 1281, puis les troupes impériales commandées par Tarchaniotès, le neveu de l'empereur, vinrent attaquer les troupes de Charles. La défaite des troupes latines fut totale, la plus grande partie des troupes angevines furent tuées ou capturées.
Charles suscita la candidature de Martin IV, qui fut le pape des ambitions françaises, mais ses excommunications ne purent empêcher les Vêpres siciliennes de 1282.
Il mourut le 7 janvier 1285 à Foggia, Pouilles du Nord, Italie.
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Message par Salomon de Bretagne Jeu 7 Avr 2011 - 10:51

Salomon de Bretagne, nom de naissance Salamun, né vers 810-820 assassiné le 25 juin 874, fils de Riwallon, comte du Poher, fut roi de Bretagne de 857 au 25 juin 874. Il fait aussi partie des saints bretons plus ou moins mythiques, non reconnus officiellement par l'Église catholique. Sa fête est le 25 juin. Le nom provient du nom du roi biblique. En ancien breton, son nom était Salamun, devenu Salavun, puis en breton moderne Salaün, nom de famille répandu en Bretagne. La vita de saint Salomon est racontée dans la Chronique de Saint-Brieuc (Chronicon Briocense) rédigée probablement avant les années 1010-1040, soit aux alentours de deux siècles après sa mort.
Né vers 810-820, selon le Chronicon Britannicum, Salomon est le fils d'un certain Riwallon « Rivalonus genuit Salomonen Regen qui genuit Rivallonus et Wegonum », comte du Poher et frère aîné de Nominoe.
Il est le cousin d'Erispoë qui dans un acte de 856 le nomme Salomon filii Rivallon, consobrino meo. Il semble qu'il ait été élévé par Nominoë car dans une donation il précise pro anima Nominoë nutritoris fui. Il aurait eu deux fils : Riwallon et Wigon.
Selon les Annales de Saint-Bertin, il reçoit en 852 un tiers de la Bretagne de l'empereur aux dépens d'Erispoë après s'être fait le fidèle du roi Charles le Chauve. Il est couronné roi de Bretagne en 857, après avoir assassiné son cousin Erispoë, dont il n'approuvait pas le rapprochement avec la Francie occidentale qui risquait de lui faire perdre des terres au profit de celui-ci. L'assassinat eut lieu sur l'autel d'une église, avec l'aide du Franc Alcmar. Erispoë projetait en effet de marier sa fille avec Louis, fils de Charles II le Chauve.
En 863, par le traité d'Entrammes (Mayenne), il acquiert en échange de la paix le territoire d'« Entre deux rivières», c'est-à-dire la région comprise entre la Sarthe et la Mayenne. En contre-partie, il paie désormais au roi de France un tribut minime. Salomon s'intitule alors « roi de la Bretagne et d'une partie notable de la Gaule ». Les relations entre le roi de Bretagne et le roi de France restent houleuses les années suivantes, alternant différends et réconciliations. Le 1er août ou le 25 août 867, le traité de Compiègne lui concède le Cotentin, l'Avranchin ainsi que les îles Anglo-Normandes. La Bretagne atteint alors son extension géographique maximale.
Le nouveau roi tint avant tout à régner au nom de Dieu et de la religion, protégeant églises et monastères et multipliant les fondations pieuses comme le monastère Saint-Maxent à Maxent (Ille-et-Vilaine) près de Plélan-le-Grand (au village du Gué dans cette commune, une motte féodale porte le nom de « Motte du roi Salomon » comme reste du château qu'il y aurait occupé), Saint-Sauveur à Pléchatel, probablement Saint-Aubin à Guérande, etc... et multipliant les largesses en faveur d'autres monastères comme à Redon, Saint-Méen, Paimpont ou des prieurés comme Saint-Pierre de Plélan. Il replaça à la tête de leurs évêchés, comme l'exigeaient les papes Léon IV, Benoît III, Nicolas Ier, puis Adrien II depuis des années, la plupart des évêques bretons qui avaient été déposés en 848 par Nominoe.
Salomon tente d'obtenir l'indépendance religieuse de la Bretagne par rapport à l'archevêché de Tours, en essayant d'obtenir du pape la construction de l'évêché de Dol-de-Bretagne en archevêché.
La situation restera en suspens (Dol étant archevêché dans les faits), mais Rome ne clarifiera officiellement la situation qu'en 1076, où le pallium est accordé à l'archevêque Even. Cependant, en 1199, le pape Innocent III met fin à la polémique, en affirmant l'autorité de Tours sur les évêchés bretons. Après avoir lutté une quinzaine d'années contre les Vikings lors des invasions normandes, il parvient au bout d'une quinzaine d'années à les chasser de Bretagne et aide même Charles le Chauve à les chasser d'Angers en 873. Salomon récolte avec ses Bretons les vins des territoires qui lui appartiennent au pays d'Angers. L'année suivante Salomon participe avec son armée aux côtés de Charles le Chauve au siège de la ville d'Angers que les Vikings occupaient après l'avoir dévastée. À cette occasion son fils Wigon se recommande au roi et prête serment en présence de ses fidèles.
À la fin de son règne, il se retire dans un monastère, soit à La Martyre, soit à Langoëlan, pour expier le meurtre d'Erispoë. C'est là que son gendre Pascweten et le gendre d'Erispoë, Gurvant ainsi que son neveu Wigon fils de Rivelin, le livrent aux Francs « Fulcoald et d'autres » qui après avoir capturé et sans doute exécuté son fils Wigon, crèvent les yeux du roi et l'assassinent le lendemain (874).
Salomon a été assassiné le 25 juin 874 dans l'église d'un lieu appelé aujourd'hui Ar Merzher La Martyre en souvenir de cet événement. « Salomon se réfugia dans l'église d'un monastère où il fut pris et traité avec une sauvagerie inouïe. On lui arracha les yeux avec tant de violence qu'il en mourut dans la nuit». Sa mort le fait proclamer martyr par le peuple et l’Église catholique. Son corps fut inhumé dans le monastère de Plélan ou dans celui de Saint-Maixent, conformément aux désirs qu'il avait exprimé de reposer aux côtes de son épouse, la reine Wenbrit. Plus tard, son corps fut enlevé, probablement lors d'une des invasions normandes et transporté jusqu'à Pithiviers. Cependant une partie de ses reliques resta ou revint en Bretagne, l'église Saint-Salomon de Vannes, détruite en 1793 pendant la Révolution française, possédait quelques ossements du saint.
Le culte de saint Salomon :
Saint Salomon est le patron de la ville de Pithiviers(Loiret). En 932, la dépouille de saint Salomon, roi de Bretagne et martyr, fut déposée dans l'église Saint-Georges, appelée par la suite Saint-Salomon-Saint-Grégoire.
Le diocèse de Vannes l'honorait traditionnellement d'une fête annuelle chaque 25 juin. Une église Saint-Salomon existait à Vannes, détruite en 1793.
Langoëlan (Morbihan) une chapelle latérale de l'église paroissiale Saint-Barnabé lui est consacrée.
Plouyé (Finistère) la chapelle Saint-Salomon date du XVIIème siècle. Traditionnellement son pardon était marqué par un culte très particulier concernant les chevaux.
La Martyre (Finistère) cette paroisse aurait été le théâtre, le 25 juin 874, de l'assassinat de Salomon, roi de Bretagne, à l'endroit même où est placé aujourd'hui le maître-autel de l'église paroissiale. L'église paroissiale Saint-Salomon possède un reliquaire en argent, en forme de chapelle, du XVIème siècle, dit de saint Salomon (avec poinçon P. G. répété). L'église possède aussi une statue de saint Salomon.
Des statues de saint Salomon existent à Landivisiau et à Maxent. L'église Saint-Maxent possède un vitrail représentant saint Salomon accordant des privilèges à une terre qu'il donne pour la fondation d'un monastère.
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Message par Joachim Murat Dim 17 Avr 2011 - 18:44

Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière (de nos jours Labastide-Murat près de Cahors dans le département du Lot) mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (Calabre) est un maréchal d'Empire de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815. Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
Il est le dernier des onze enfants d'un aubergiste, Pierre Murat Jordy, et de sa femme Jeanne Loubières. D'abord destiné à l'état ecclésiastique, on le retrouve ainsi parmi les séminaristes de Cahors, puis chez les lazaristes de Toulouse. Il s'y prépare au noviciat sacerdotal et porte le petit collet. Ses camarades de la Bastide l'appellent l'abbé Murat. Le jeune Joachim aime les plaisirs, il fait des dettes et, craignant le courroux paternel, il s'enrôle le 23 février 1787 dans les chasseurs des Ardennes, puis dans la 12e unité de cavalerie qui recrute des hommes audacieux. Instruit, il se distingue rapidement. Il est cependant renvoyé pour insubordination en 1789 et retourne dans sa région natale, chez son père. Murat profite de son retour dans le Quercy pour assister et participer aux réunions des clubs locaux. Il est ainsi élu dans son canton de Montfaucon pour représenter le département du Lot à la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790 à Paris.
Il réintègre l'armée en janvier 1791 et est nommé dans la garde constitutionnelle du Roi un an plus tard, tout comme Bessières. Fervent partisan des idées nouvelles, et notamment de Marat, il démissionne au bout de quelques jours, estimant que la Garde n'est qu'un repaire de royalistes. Le rapport qu'il transmet à son département est utilisé comme preuve pour justifier le licenciement de la garde.
Il retourne donc dans son 12e régiment de chasseurs et, ambitieux et talentueux, il devient chef d'escadron du 21e chasseurs à l'été 1793. Comme Bonaparte, il est inquiété après la chute de Robespierre mais, comme Bonaparte, il se distingue lors de la répression de l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire. Le nouveau général de l'armée d'Italie en fait son aide de camp. Au combat de Roveredo (4 septembre 1796), il est chargé par Bonaparte de poursuivre l'ennemi qui, en fuyant, cherche à se rallier. À la tête d'un escadron de chasseurs du 10e régiment dont chaque cavalier emmène un fantassin en croupe, il passe l'Adige à gué. Cette attaque inattendue sème la confusion dans les rangs ennemis. À la bataille de Bassano, livrée le 22 du même mois, il commande un corps de cavalerie dont les charges brillantes contre les carrés de l'infanterie austro-sarde contribuent puissamment au succès de la journée. Il met en valeur ses talents de cavalier à Dego et Mondovi et est fait général. Il est blessé devant le siège de Mantoue. Le 13 mars 1797, il exécute avec sa cavalerie le passage du Tagliamento, fait d'armes qui déconcerte tous les plans de l'archiduc Charles et qui force l'Autriche à signer les préliminaires d'un traité de paix.
En Égypte, il déploie la plus grande valeur à la prise d'Alexandrie et à la bataille des Pyramides. Il est chargé de lutter contre les pillards dans la nouvelle organisation que donne Bonaparte à sa conquête. Quand Bonaparte fait le siège de Saint-Jean-d'Acre, l'infériorité de l'artillerie française décide le général en chef à tenter l'assaut. Murat se présente pour charger le premier, ce que Bonaparte lui refuse d'abord, mais Murat est si pressant qu'il finit par accepter. Il joue un rôle crucial à la seconde bataille d'Aboukir où il capture le chef d'armée adverse après avoir essuyé un coup de feu dans la gorge, qui aurait dû lui être fatal s'il n'avait pas crié en écartant suffisamment les mâchoires. Ce qui lui vaut d'être nommé général de division Cette bataille est la dernière livrée par Bonaparte en Égypte, qui rappelé en France par les évènements graves qui s'y passent, ne ramène d'Égypte que sept personnes au nombre desquelles se trouve Murat. Il participe activement au coup d'État du 18 Brumaire. C'est lui qui entre à la tête de 60 grenadiers dans la salle des Cinq-Cents et prononce la dissolution du Conseil.
Commandant de la garde consulaire après cette journée, le 18 janvier 1800, il épouse la sœur de Napoléon, Caroline Bonaparte. Il déménage aux Tuileries et fait donc incontestablement partie du proche entourage du nouveau maître de la France. Murat commande la cavalerie de l'armée de réserve que commande Napoléon Bonaparte. À la Bataille de Marengo, le 14 juin 1800 il a selon Louis-Alexandre Berthier, « ses habits criblés de balles ». Après la campagne, il reçoit un sabre d'honneur et commande un camp stationné à Beauvais, destiné à défendre la Batavie et la Belgique en cas de débarquement anglais. Puis il commande le corps d'observation du Midi. Il participe à ce titre à la poursuite des combats en Italie à l'hiver 1800-1801. Murat signe ainsi l'armistice entre la France et le royaume de Naples et ordonne à ses troupes de ne pas violenter le peuple napolitain, ordre dont les Napolitains se souviendront. Le 27 juillet 1801, il est nommé général en chef des troupes stationnées en République cisalpine. Il rentre en France en août 1803 et est nommé à la place de Junot, en disgrâce, commandant de la première division militaire de Paris, et gouverneur de Paris, il dirige 60 000 hommes. Responsable de la sécurité du gouvernement, il est en relation constante avec Bonaparte. Chargé, par sa fonction, de nommer la commission militaire qui doit juger le duc d'Enghien (condamné par avance), il s'y oppose courageusement. La conspiration Cadoudal-Pichegru et l'exécution du duc d'Enghien précipitent la transformation du régime consulaire en un régime monarchique. Le 18 mai 1804, un sénatus-consulte confie le « gouvernement de la République à un Empereur » en la personne de Napoléon Ier. Murat est couvert d'honneurs : il est fait Maréchal d'Empire le lendemain. Le 1er février 1805, il est élevé à la Dignité de Grand Amiral de l'Empire et le 2, grand aigle (grand croix) de la Légion d'honneur. Le 4 février, il est reçu au Sénat conservateur pour prêter serment en tant que sénateur, conséquence de son élévation à la dignité impériale de Grand amiral de l'Empire. En mars, il s'installe au palais de l'Élysée. Membre de la famille impériale, il porte le titre de Prince. Murat commande une nouvelle fois la cavalerie et l'avant-garde de la Grande Armée à l'automne 1805. Il porte les premiers coups à l'Autriche et obtient les premiers succès. Après s'être emparé des débouchés de la Forêt-Noire, il enfonce et disperse une forte division autrichienne, lui prend son artillerie, ses drapeaux et fait 4 000 prisonniers. Quelques jours plus tard, il force le général Werneck à capituler. Rien ne résiste à sa redoutable cavalerie. Lorsque les Russes entrent en guerre, Murat attaque aussitôt une de leurs divisions, à qui il enlève cinq pièces de canon et 500 hommes. Poursuivant l'ennemi, il l'attaque de nouveau sur les hauteurs d'Amstetten et lui fait éprouver une nouvelle perte de 1 800 hommes. Entrant dans Vienne à la tête de sa cavalerie, il manque de surprendre l'empereur d'Autriche dans l'abbaye de Melk. Il poursuit l'ennemi hors de Vienne, sabre l'arrière-garde à Hollabrunn, mais trop généreux, lui accorde un armistice que Napoléon blâme vivement. Les Autrichiens ont piégé les ponts sur le Danube alors que ceux-ci sont indispensables à la progression française. Murat, accompagné du maréchal Lannes, réussit à les persuader qu'un armistice a été signé. Les Autrichiens se retirent, laissant les Français maîtres des ponts. Pour réparer sa faute, il prend aux Russes, à Guntersdorf, 1 800 hommes et 12 pièces de canon. Il se couvre de gloire à la bataille d'Austerlitz où il commande l'aile gauche de l'armée française. Le traité de Presbourg, signé le 27 décembre 1805, réorganise l'Allemagne et Joachim Murat devient grand-duc de Berg et de Clèves. Il part s'installer à Düsseldorf, capitale de son État. Cependant, la guerre entre la Prusse et la France éclate à l'automne 1806. La campagne de Prusse arrache Murat à ses tâches de gouvernement. Il retrouve son commandement à la tête de la cavalerie. Toujours à l'avant-garde, il traverse la Saale, détruit deux régiments qui lui disputent le passage, se bat comme un lion à la bataille d'Iéna et parvient à capturer l'essentiel de l'armée ennemie, force encore l'importante place d'Erfurth à capituler, harcèle avec une ardeur infatigable les débris de l'armée prussienne, et fait toute une brigade prisonnière dans le faubourg de Prentzlaw. La capitulation de l'ennemi lui livre 64 pièces d'artillerie, 45 drapeaux, 6 régiments de cavalerie, 1 600 hommes d'infanterie et le prince de Hohenlohe qui les commande. Attaqué dans Lubeck, Blücher se rend à Murat avec les troupes et le matériel qu'il avait cru sauver par un indigne subterfuge. Pendant ce temps, une des divisions de Murat, commandée par le général Lasalle a fait capituler la garnison qui défend Stettin, une des plus fortes places de la Prusse. Cette campagne s'achève sur ses mots : « Sire, le combat cesse faute de combattants ». La guerre se poursuit cependant contre les Russes qui accourent au secours des Prussiens aux abois. Murat les attaque, les chasse de Varsovie où il fait une entrée triomphale le 28 novembre 1806. A la bataille d'Eylau, en 1807, c'est encore Murat qui force l'ennemi à la retraite, après avoir enfoncé son infanterie : une grande partie de l'artillerie russe tombe au pouvoir du grand duc de Berg. Il lance la plus grande charge de cavalerie de l'histoire en menant de 10 à 12 000 cavaliers sur le centre russe pour empêcher celui-ci de couper l'armée française en deux. Il ne séjourne que peu de temps à Düsseldorf après la Paix de Tilsit qui agrandit substantiellement son duché, laissant la gestion à son ministre des Finances : Jean Agar, comte Mosbourg.
Au début de l'année 1808, il est nommé lieutenant-général de l'Empereur et reçoit le commandement des 50 000 hommes qui composent l'Armée d'Espagne. Murat doit occuper Madrid et attendre les ordres de Napoléon. Il se rend vite compte que la présence des Français est mal vécue par la population espagnole. Celle-ci se révolte en mars et le roi Charles IV abdique en faveur de son fils Ferdinand. À Bayonne, Napoléon force le père à revenir sur son abdication. Indignée, la population de Madrid se soulève le 2 mai. L'insurrection est violemment réprimée par Murat le lendemain. C'est le début de la Guerre d'indépendance espagnole. Charles IV abdique en faveur de Napoléon qui, au grand désespoir de Murat, confie le trône à son frère Joseph le roi de Naples. Murat doit choisir entre la couronne du Portugal et celle de Naples. Le 1er août 1808, Joachim Murat devient roi de Naples. Il doit abandonner le grand-duché de Berg, toutes ses propriétés françaises ainsi que leur luxueux mobilier et sa solde de maréchal, dont il conserve toutefois le bâton, et n'accueille pas la nouvelle avec le plus grand enthousiasme. Il se ravise vite devant l'accueil chaleureux que lui réservent les Napolitains. Ils aiment ce cavalier déjà légendaire, son goût du panache et du flamboyant. Ils se souviennent aussi probablement avec reconnaissance de sa proclamation de 1801. À son arrivée, Murat trouve un cadre institutionnel assez proche de ceux des royaumes d'Italie et d'Espagne. La constitution prévue par Joseph a permis la création d'un Conseil d'État et d'un Parlement composé de cinq chambres : clergé, noblesse, propriétaires, savants, commerçants. Mais ni Joseph, ni Murat ne le convoqueront. Au sein du gouvernement, Murat privilégie les Italiens aux Français, ce qui accroît sa popularité.
Immédiatement, il s'attache à poursuivre les réformes entamées par son beau-frère Joseph, à commencer par l'achèvement de l'abolition de la féodalité. Le code Napoléon est très légèrement adapté mais les idées essentielles sont adoptées. La marine et l'armée sont réorganisées. Il règle également le problème du brigandage calabrais. Cependant, à cause du déficit budgétaire, qui malgré une amélioration, ne sera pas résorbé sous le règne de Murat, la plupart de ses réformes n'ont qu'une portée limitée. Lorsque les troupes françaises envahissent le royaume de Naples pour chasser Ferdinand IV et sa femme Marie-Caroline, la sœur de Marie-Antoinette, ces derniers se sont réfugiés en Sicile, protégés par une flotte britannique, dont un détachement s'était emparé de l'île de Capri. L'île, ancien repaire de l'empereur Tibère, est une véritable forteresse défendue par le général britannique Hudson Lowe, le futur gouverneur de Sainte-Hélène et ses 2 000 hommes. La prise de Capri a, pour Murat, deux objectifs. Tout d'abord, il s'agit de libérer une partie de son territoire et d'assurer ainsi la sécurité du commerce maritime entre le nord du royaume et le sud. L'autre objectif est symbolique : montrer à ses sujets qu'il est leur unique souverain et que les Bourbons de Naples ont véritablement « cessé de régner ». Dès le 4 octobre 1808, c'est-à-dire moins d'un mois après l'arrivée du nouveau roi, 2 000 hommes commandés par le général Jean-Maximilien Lamarque débarquent sur l'île qui capitule le 17. Pour fêter cette victoire censée confirmer l'unité des Napolitains, Murat amnistie les exilés politiques.
Lorsque la guerre reprend avec l'Autriche en 1809, une escadre britannique croise devant Naples mais elle n'ose pas attaquer la ville dont les défenses ont été améliorées par le nouveau roi. Murat n'a pas participé à la campagne en Autriche et sort une nouvelle fois grandi de cette victoire et l'admiration du peuple napolitain est sincère. La dernière étape est la prise de la Sicile. La partie insulaire du royaume des Deux-Siciles abrite la dynastie déchue des Bourbons de Naples. Ceux-ci ne reconnaissent pas Joachim Ier comme roi de Naples mais ils ont vite compris que le déloger ne serait pas une mince affaire. Le roi Murat sait également que reprendre la Sicile sera autrement plus difficile que reprendre Capri, d'autant que Napoléon soutient mollement son beau-frère dans son entreprise. Le 17 septembre 1810, Murat ordonne à ses troupes de traverser le détroit de Messine. Un premier corps de 2000 hommes y parvient sans difficulté. Mais le général Grenier refuse de faire continuer le transbordement au motif qu'il n'a pas reçu d'ordre de Napoléon. Les Britanniques se ressaisissent et chassent les premières troupes débarquées. L'expédition est un échec et Murat se plaint fortement de la conduite de Grenier. S'ils sont beaux-frères, les deux hommes ne s'apprécient guère. Napoléon méprise Murat : mépris de l'officier issu des plus prestigieuses écoles pour le soldat sorti du rang ? mépris du stratège pour le sabreur ? ou Napoléon envie-t-il la bravoure de son maréchal qui transcende les troupes ? Probablement un peu de tout cela. Il aurait préféré donner la main de sa soeur Caroline au général Moreau mais, voulant rendre sa sœur heureuse, il avait privilégié l'amour à la raison. Depuis l'accession de Murat au trône de Naples, les humiliations de la part de Napoléon se succèdent. Le décret qui lui donne la couronne de Naples précise bien que cela est fait en faveur de la reine Caroline. Le ton des dépêches de Napoléon est de plus en plus sec et vexant, la mauvaise foi y est de plus en plus fréquente. Tout ce que fait le roi est critiqué et rabaissé par l'empereur. Des menaces de destitution apparaissent dans la correspondance. Napoléon lui rappelle sans cesse que s'il est roi, c'est parce qu'il l'a décidé. Napoléon a-t-il oublié que, s'il est empereur, c'est en partie grâce à Murat, qui a été décisif au 13 vendémiaire, à Aboukir, au 18 brumaire ou à Eylau ? Napoléon sait que des intrigues de Talleyrand et Fouché ont prévu de le remplacer par Murat au cas où il lui arriverait malheur. Au même moment, le roi de Naples s'oppose au mariage de Napoléon avec Marie-Louise d'Autriche, petite-nièce de Marie-Antoinette mais surtout petite-fille de Marie-Caroline. Murat désire de plus en plus agir comme un roi indépendant et non pas comme un préfet. De plus, Naples souffre énormément du Blocus continental. Il se rapproche alors des Carbonari qui le courtisent pour unifier l'Italie. Mais Caroline a toujours su tempérer les ardeurs de l'un comme de l'autre. Pour forcer la Russie à appliquer les dispositions du décret de Berlin, Napoléon prépare une nouvelle campagne. Toute l'Europe est en guerre, la France et ses alliés d'une part, le Royaume-Uni et la Russie d'autre part. Napoléon fait évidemment appel à Murat pour conduire la cavalerie et l'avant-garde de l'armée. Celui-ci se rend avec empressement auprès de l'empereur pour lui prouver son attachement : l'accueil de Napoléon est glacial. À la tête de la cavalerie, il tente de fixer les Russes pour la bataille mais le général russe Barclay de Tolly se dérobe continuellement, pratiquant la tactique de la terre brûlée. Une nouvelle fois, les charges de Murat sont décisives à la bataille de la Moskowa le 7 septembre 1812. Avec la retraite, harcelée par le froid et les cavaliers cosaques, la cavalerie fond. Le 5 décembre, Napoléon quitte l'armée et en confie le commandement à Murat. Il doit la conduire à Vilnius où elle pourra se reformer. À Vilnius, le lieutenant-général de l'empereur se rend compte qu'il ne peut tenir la position. Il fait évacuer l'armée vers la Pologne. Arrivé à Poznań le 16 janvier 1813, il quitte à son tour l'armée et nomme Eugène de Beauharnais commandant en chef. Il regagne en toute hâte Naples où il entre en relation avec les Autrichiens qui ont quitté l'alliance française. Ce rapprochement a sans doute été facilité par les liaisons de Caroline avec Metternich et l'ambassadeur autrichien à Naples. Un rapprochement est également effectué avec le Royaume-Uni. Une convention militaire est prête à être signée. Mais Murat tergiverse. Dans le même temps, la situation internationale a évolué. Napoléon a remporté une victoire importante à la bataille de Bautzen. Il est au courant des contacts du roi avec ses ennemis mais il a besoin de ses talents de cavalier, talents qui lui ont manqué pendant la première partie de la campagne. Murat arrive en août 1813 à Dresde et y écrase l'aile gauche autrichienne les 26 et 27 août. Il fait des prodiges avec sa cavalerie durant l'automne. Après la défaite de Leipzig, le 19 octobre 1813, Murat quitte une dernière fois l'armée sans qu'il soit possible de dire quel est véritablement son état d'esprit.
Lorsqu'il atteint Milan, le roi de Naples est assailli par les Carbonari. Il faut unifier l'Italie ou elle se retrouvera sous le joug de l'Autriche. Le 8 novembre, il affirme à l'ambassadeur autrichien qu'il choisit le camp des Alliés. En échange, il demande son maintien à Naples. Parallèlement, il affirme son attachement à Napoléon. Pourtant, le 8 janvier 1814, un traité d'alliance entre l'Autriche et Naples est signé. C'est ce qu'on appelle la « trahison de Murat ».
Il entame une marche triomphale avec son armée à travers l'Italie. Partout, il est acclamé. Après une échauffourée avec les troupes du vice-roi d'Italie Eugène de Beauharnais, il semble pris de remords et pense à changer de camp. Napoléon se laisse convaincre et promet le partage de l'Italie avec le Pô comme frontière, Murat recevant le sud. Mais l'abdication de Napoléon à Fontainebleau change la donne et il est doublé par les Autrichiens et les Britanniques et doit finalement rentrer à Naples en mai 1814. Murat est confirmé roi de Naples par le Congrès de Vienne. Des contacts se nouent cependant avec Napoléon exilé à l'île d'Elbe. Averti du prochain départ de Napoléon pour la France, Murat se revoit roi d'Italie. Lorsqu'il apprend le débarquement de l'empereur en France, il déclare la guerre à l'Autriche alors que Napoléon n'est pas encore arrivé aux Tuileries. De fait, il place Napoléon dans une situation délicate. Le 30 mars 1815, il lance une proclamation à Rimini appelant les Italiens à l'insurrection. Les scènes de joie de l'année précédente se répètent dans toute la péninsule. Il est sévèrement battu par les Autrichiens à Tolentino le 2 mai et voit son rêve s'envoler. Le 19, il fuit Naples et atteint Cannes le 25.
Le roi déchu erre en Provence, espérant que Napoléon l'appellera à l'armée. Napoléon refuse (il le regrettera à Sainte-Hélène) par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Caulaincourt, il envoie Amable de Baudus, ancien gouverneur des enfants royaux, au Golfe Juan avec l’ordre de demander à Murat de se tenir loin de Paris et de s’établir entre Grenoble et Sisteron. À l'annonce de la défaite de Waterloo, il s'enfuit en Corse. Vite entouré par près de mille partisans, Murat se prend à rêver d'une reconquête de Naples. Une expédition est montée à la hâte. Parti d'Ajaccio, le 28 septembre 1815, elle arrive le 8 octobre devant le petit port calabrais du Pizzo. Croyant soulever l'enthousiasme de la population, Murat et ses partisans débarquent. La foule est hostile. La Calabre a durement été touchée par la répression du brigandage sous le règne de Joachim. Il est capturé et enfermé dans le petit château du port. Il écrit plusieurs lettres, en particulier à sa famille. Le 13 octobre, le roi Ferdinand prend un décret par lequel « il ne sera accordé au condamné qu'une demi-heure pour recevoir les secours de la religion ». Ainsi, le procès était joué d'avance. Il se montre courageux lors de son exécution.
Joachim Murat
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Message par Louis II dit le Bègue Mar 3 Mai 2011 - 21:54

Louis II de France dit Louis II le Bègue né le 1er novembre 846, mort le 11 avril 879 à Compiègne. Roi des Francs. Dynastie des Carolingiens. Règne du 6 octobre 877 au 11 avril 879, (1 an, 6 mois et 5 jours) fils de Charles II dit le Chauve et Ermentrude d'Orléans. Successeur son fils Louis III (879-882).
Biographie : Le 10 février 856 à Louviers, son père lui arrange des fiançailles avec une fille d'Erispoë, roi de Bretagne auquel il concède alors le duché du Mans. Déplaisant énormément aux vassaux bretons, cet arrangement est peut-être une des raisons du mécontentement et du complot qui entraînent l'assassinat du roi breton l'année suivante.
Marié en premières noces en 862 à Ansgarde de Bourgogne, elle lui donne deux fils, Louis III et Carloman II et trois filles, Gisèle, Hildegarde et Ermentrude. Comme ce mariage avait été contracté sans la volonté de son père, ce dernier oblige Louis à répudier Ansgarde. Il épouse en secondes noces, contre l'avis des autorités ecclésiastiques, Adélaïde de Paris qui lui donne un fils, Charles, qui naît après sa mort.
Comme l'indique son surnom, Louis II bégaie, ce qui l'empêche de s'exprimer en public et nuit à son autorité.
Après avoir été roi d'Aquitaine, nommé par son père en 867, il devient roi des Francs après la mort de ce dernier survenue le 6 octobre 877. Son accession au trône est contestée par plusieurs seigneurs et même par l'impératrice Richilde, seconde épouse de son père. Afin de se rallier des partisans, Louis prodigue alors de nombreux cadeaux et promesses, et finalement Richilde elle même consent à sa succession. Le 8 décembre 877, il est couronné et sacré par l'archevêque Hincmar de Reims dans la chapelle palatine de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne. Son autorité va cependant rester très faible.
Bien que sacré une deuxième fois par le pape Jean VIII, lors du concile de Troyes en septembre 8785, il demeure un roi sans pouvoir, dominé par la puissance de l'aristocratie. Le Ier novembre de cette même année à Fouron près de Liège, il a cependant la sagesse de conclure avec son cousin Louis de Saxe un accord qui confirme le partage de la Lotharingie effectué par leurs pères en 870 au Traité de Meerssen.
De santé fragile, Louis meurt le 11 avril 879 alors qu'il s'apprêtait à lancer une expédition pour soumettre Bernard Plantevelue, comte d'Autun et de Mâcon, qui s'était déclaré rebelle.
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Message par Georges Eugène Haussmann Mer 11 Mai 2011 - 12:01

Georges Eugène Haussmann né le 27 mars 1809 à Paris, mort le 11 janvier 1891 à Paris, couramment appelé le baron Haussmann a été préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870. À ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire en élaborant un vaste plan de rénovation. Né à Paris le 27 mars 1809 au 55 rue du Faubourg-du-Roule, dans le quartier Beaujon, dans une maison qu'il n'hésita pas à faire démolir, il est le fils de Nicolas-Valentin Haussmann (1787-1876), protestant, commissaire des guerres et intendant militaire de Napoléon Ier et d'Ève-Marie-Henriette-Caroline Dentzel fille du général et député de la Convention Dentzel, baron d'Empire et le petit-fils de Nicolas Haussmann (1759-1847), député de l'Assemblée Législative et de la Convention, administrateur du département de la Seine-et-Oise, commissaire aux armées. Il fait ses études au collège Henri-IV et au lycée Condorcet à Paris, puis il entame des études de droit tout en étant au conservatoire de musique de Paris. Il se marie le 17 octobre 1838 à Bordeaux avec Octavie de Laharpe, protestante comme lui. Ils ont deux filles, Henriette qui épouse en 1860 le banquier Camille Dollfus et Valentine, qui épouse en 1865 le vicomte Maurice Pernéty, chef de cabinet du préfet de la Seine puis après son divorce en 1891 Georges Rénouard.
Le 21 mai 1831, il est nommé secrétaire général de la préfecture de la Vienne à Poitiers puis sous-préfet d'Yssingeaux, le 15 juin 1832.
Il est successivement sous-préfet de Lot-et-Garonne à Nérac le 9 octobre 1832, de l'Ariège à Saint-Girons le 19 février 1840, de la Gironde à Blaye le 23 novembre 1841, puis préfet du Var le 24 janvier 1849 et enfin de l'Yonne le 15 mai 1850.
Présenté à Napoléon III par Victor de Persigny, ministre de l'Intérieur, il devient préfet de la Seine le 22 juin 1853, succédant ainsi à Jean-Jacques Berger et à Rambuteau. Au milieu du XIXe siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect qu'au Moyen Âge, les rues y sont encore sombres, étroites et insalubres. Lors de son séjour en Angleterre (1846-1848), Napoléon III avait été fortement impressionné par les quartiers ouest de Londres, il est vrai que la reconstruction de la capitale anglaise suite à l'incendie de 1666 avait fait de cette ville une référence en matière d'hygiène et d'urbanisme et l'empereur voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres, ce sera le point de départ de l'action du nouveau préfet.
L'idée maîtresse des travaux est une meilleure circulation de l'air et des hommes, en adéquation avec les théories hygiénistes, héritées des « Lumières » et qui sont alors en plein essor, mais aussi en réaction à l'épidémie de choléra de 1832. Cette campagne sera intitulée « Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie ».
Un autre objectif, moins avoué publiquement, est de maîtriser d'éventuels soulèvements populaires, en souvenir de ceux de juillet 1830 et juin 1848. Par ailleurs, Haussmann écrit à Napoléon III qu'il faut accepter dans une juste mesure la cherté des loyers et des vivres comme un auxiliaire utile pour défendre Paris contre l'invasion des ouvriers de la province.
Haussmann a l'obsession de la ligne droite, ce que l'on a appelé le « culte de l'axe » au XIXe siècle. Pour cela, il est prêt à amputer des espaces structurants comme le jardin du Luxembourg mais aussi à démolir certains bâtiments comme le marché des Innocents ou l'église Saint-Benoit. Des boulevards et avenues sont percés de la place du Trône à la place de l'Étoile, de la gare de l'Est à l'Observatoire. Haussmann donne également aux Champs-Élysées leur visage d'aujourd'hui.
Dans le but d'améliorer l'hygiène, par une meilleure qualité de l'air, suivant les recommandations de son prédécesseur le préfet Rambuteau, il aménage un certain nombre de parcs et jardins, ainsi sont créés, outre de nombreux squares, le parc Montsouris ou encore le parc des Buttes-Chaumont. D'autres espaces déjà existants sont transformés et passent du statut d'espaces verts à celui de hauts lieux voués à la promenade, c'est le cas des bois de Vincennes et Boulogne. Il transforme aussi la place Saint-Michel et sa fontaine, car le lieu lui avait déplu dans son enfance. Des règlements imposent des normes très strictes quant à la hauteur et au style architectural des édifices. L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence. Les immeubles se ressemblent tous, c'est l'esthétique du rationnel. Afin de mettre en valeur les monuments nouveaux ou anciens, il met en scène de vastes perspectives sous forme d'avenues ou de vastes places. L'exemple le plus représentatif est la place de l'Étoile d'où partent douze avenues dont la plus célèbre de toutes, l'avenue des Champs-Élysées. Il souhaite aussi créer des églises, afin d'influencer la population sur les progrès de l'industrialisation.
Il crée en parallèle, avec l'ingénieur Belgrand, des circuits d'adduction d'eau et un réseau moderne d'égouts, puis lance la construction de théâtres (Théâtre de la Ville et Théâtre du Châtelet), ainsi que deux gares (Gare de Lyon et Gare de l'Est).
Des communes limitrophes de Paris, comme La Chapelle, Montmartre, Auteuil et Passy, seront annexées à la capitale. Dans le même temps il procède à l'aménagement du Parc des Princes de Boulogne-Billancourt, dans le cadre d'une vaste opération immobilière sous l'égide du Duc de Morny. Cette transformation a un coût très élevé, puisque Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs or en 1865, et un autre de 260 millions de francs en 1869, (en tout 26 milliards d'euros d'aujourd'hui). En plus de cela, la banque d'affaire des Pereire investit 400 millions de francs jusqu'en 1867 dans des bons de délégation, créés par un décret impérial de 1858. Ces bons de délégation sont des gages sur la valeur des terrains acquis puis revendu par la Ville, la spéculation a donc aidé le financement des travaux parisiens.
Au total, on estime que les travaux du baron Haussmann ont modifié Paris à 60 %.
Haussmann a su aussi propager son savoir-faire dans les différentes régions françaises sous le Second Empire et le début de la Troisième République. Les villes les plus influencées sont Rouen qui, avec sa transformation va perdre plus de 500 maisons et deux églises, mais aussi Bordeaux, Lille, Toulouse, Avignon, Montpellier, Toulon, Lyon, Nîmes et Marseille qui est l'une des villes dont la physionomie a le plus changé. La ville d'Alger, alors en colonie française a également été profondément remaniée à cette époque.
Son activité au service de la transformation de Paris lui a permis d'accéder à la fonction de sénateur en 1857, de membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1867 et de chevalier de la Légion d'honneur en 1847, puis grand-officier en 1856 et enfin grand-croix.
Son titre de baron a été contesté. Comme il l'explique dans ses Mémoires, il a utilisé ce titre après son élévation au Sénat en 1857, en vertu d'un décret de Napoléon Ier qui accordait ce titre à tous les sénateurs. Il aurait refusé, d'une boutade, le titre de duc proposé par Napoléon III. Le Dictionnaire du Second Empire toutefois, estime qu'Haussmann a utilisé ce titre en se basant, de manière abusive, sur l'absence de descendance mâle de son grand-père maternel, Georges Frédéric baron Dentzel.
Son œuvre n'en reste pas moins contestée à cause des sacrifices qu'elle a entraînés, en outre, les méthodes employées ne s'encombrent pas des principes démocratiques et les manœuvres financières sont assez douteuses, cet aspect a été particulièrement bien décrit par Émile Zola dans son roman La Curée.
Les nouvelles lois d'expropriation entraîneront plus tard de nombreuses contestations et pousseront à la faillite de nombreux petits propriétaires qui ont vu leurs biens détruits. En parallèle, les nouveaux règlements imposent des constructions d'un niveau de standing élevé. Il en résulte une forte spéculation immobilière qui exclut de facto les classes les moins aisées de la société parisienne.
Une partie de la population manifeste son mécontentement en même temps que son opposition au pouvoir en place. En 1867, le baron Haussmann est interpellé par le député Ernest Picard. Les débats houleux que le personnage suscite au sein du Parlement entraînent un contrôle plus strict des travaux, qu'il avait habilement évité jusque-là. Jules Ferry rédige la même année une brochure intitulée : « Les Comptes fantastiques d'Haussmann » par allusion aux Contes fantastiques d'Hoffmann, selon lui, l'haussmanisation parisienne aurait coûté 1500 millions de francs, ce qui est loin des 500 millions annoncés par Haussmann. On l'accuse également à tort, d'enrichissement personnel. Haussmann, qui avait un temps espéré entrer au gouvernement pour mettre en œuvre ses idées à l'échelle du territoire national, est destitué de son pouvoir par le nouveau cabinet d'Émile Ollivier le 5 janvier 1870, quelques mois avant la chute de Napoléon III. Son successeur est Léon Say, mais Belgrand et surtout Alphand conservent un rôle prépondérant et poursuivent l'œuvre d'Haussmann.
Après s'être retiré pendant quelques années à Cestas près de Bordeaux, Haussmann revient à la vie publique en devenant député de la Corse de 1877 à 1881. Il reste bonapartiste malgré le retour de la République. Il consacre la fin de sa vie à la rédaction de ses Mémoires (1890-1891), un document important pour l'histoire de l'urbanisme de Paris.
Le baron Haussmann meurt le 11 janvier 1891. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Georges Eugène Haussmann
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Message par François II Rákóczi Mar 17 Mai 2011 - 12:46

François II Rákóczi né en 1676 décédé en 1735 était prince du Saint-Empire, prince de Hongrie et de Transylvanie de 1704 à 1711.
Fils de François Rákóczi et d’Ilona Zrínyi né le 27 mars 1676 à Borsi en Hongrie, actuellement en Slovaquie, quelques mois avant la mort de son père. Il est l'héritier de plusieurs familles nobles s'étant illustrées dans la lutte contre les Habsbourg. Les Rákóczi, les Zrinski, les Báthory par sa grand-mère, il est le beau-fils d'Imre Thököly.
Il conspire très jeune contre l’autorité des Habsbourg. Après la défaite des insurgés hongrois, il est séparé de sa famille et élevé princièrement par les jésuites de Neuhaus en Bohême puis à l’université de Prague. Il épouse ensuite à Cologne le 26 septembre 1694 une aristocrate allemande, Charlotte Amélie de Hesse-Wanfried et obtient un titre de prince du Saint-Empire.
De son union le 26 septembre 1694 avec Charlotte-Amélie de Hesse Wanfried (1679-1722) naissent :
* József (1700-1738).
* György (1701-1752).
De retour en Hongrie en 1694, il noue des relations vers 1698 avec le Maréchal de Villars ce qui lui vaut d’être incarcéré en 1701. Il s’évade se réfugie en Pologne puis prend la tête de l'insurrection hongroise de 1703. Il conquiert avec sa troupe de Kuruc toute la Hongrie orientale et reçoit de la Diète de Gyulafehérvár le titre de prince de Transylvanie le 8 juillet 1704 sous le nom de François II Rákóczi.
Il est proclamé régent de Hongrie en septembre 1705 et recherche l'alliance française en faisant déclarer les Habsbourg déchus de leur droits sur le royaume de Hongrie à l'assemblée d'Onod le 5 avril 1707.
Les mesures sociales qu'il envisageait de prendre, notamment l'émancipation des paysans, inquiètent la noblesse tandis que l'Église se méfie de son entourage protestant.
Battu à Trencsén en 1708, il ne peut empêcher Sándor Károlyi de négocier une paix séparée avec les impériaux en 1711. Il perd son titre de prince de Transylvanie en février 1711. À la Paix de Szatmár le 30 avril 1711, les insurgés dont François II Rákóczi lui-même sont amnistiés s'ils prêtent serment au nouvel empereur Charles VI de Habsbourg.
François Rákóczi refuse de souscrire à ce traité et recherche en vain l'alliance du tsar Pierre Ier le Grand. Il plaide encore pour l'indépendance de la Hongrie en 1713 lors des négociations des traités d'Utrecht. Puis passe le reste de sa vie en exil en Prusse, en France et en Turquie. Il meurt à Rodosto le 8 avril 1735. Il fut inhumé dans la chapelle de l'ambassade de France située aujourd'hui au sein du lycée Saint-Benoît à Istanbul, à côté de sa mère Ilona Zrínyi. En 1906 leurs corps furent envoyés en Hongrie et réenterrés dans la Cathédrale Sainte-Élisabeth de Košice le 29 octobre.
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Message par Joseph de Roquefeuil Sam 21 Mai 2011 - 21:05

Aymar-Joseph de Roquefeuil et du Bousquet né le 19 mars 1714 à Brest, mort en 1782 à Bourbonne-les-Bains, comte de Roquefeuil, était un marin français du XVIIIe siècle, qui servit dans la marine royale pendant les règnes de Louis XV et Louis XVI.
Biographie :
Fils aîné du Lieutenant Général des Armées Navales Jacques Aymar de Roquefeuil et du Bousquet et de Jeanne-Louise du Main et descendant de la Maison de Roquefeuil-Blanquefort, une ancienne famille de la noblesse du Languedoc, Aymar Joseph de Roquefeuil devient garde-marine à Brest à 13 ans en 1727. Enseigne (1731, il navigue de la Baltique à Saint Domingue et sera nommé lieutenant de vaisseau en 1741. Il est fait Capitaine de Vaisseau et chevalier de l'ordre de Saint Louis le 1er janvier 1746, à moins de 32 ans, pour ses services remarqués pendant 19 ans.
Il commandera "l'Aquilon" pendant quinze mois aux Antilles en 1750 et 1751. Ayant sous ses ordres la frégate de Duchaffault et accompagné d'une frégate britannique, il remplit avec habileté une délicate mission dont le ministre Rouillé le félicita plusieurs fois.
Cela lui permit de participer activement avec le vicomte Sébastien-François Bigot de Morogues, commandant la place de Brest, à la fondation dans ce port, dès 1752, d'une académie de Marine dont il fut un des premiers membres avec René-Aymar, son frère cadet, mais qui fut décimée par les pertes de la guerre entre 1756 et 1763.
Entre 1754 et 1758, Roquefeuil remplit les fonctions de second chef d'escadre, dans les Antilles, sous le commandemment de La Galissonnière, de Périer puis de Bompart.
Promu au grade de chef d'escadre des Armées navales, le 1er janvier 1761, à moins de 47 ans, il reçut le commandement de la Marine et du port de Brest auquel le Roi unira, le 25 mars 1762, celui de la ville et du château de Brest et de l'île d'Ouessant qu'avait déjà eu son père.
Dans un mémoire de présentation, le ministre écrit au Roi qui approuve de sa main :
"Il sert depuis près de 40 ans dans la Marine, il a fait 16 campagnes, a eu 4 commandements à la mer et a depuis 5 ans le commandement du Port de Brest à la satisfaction de S.M. ". Il est alors nommé Lieutenant Général des Armées Navales, le 3 août 1766, à 52 ans, conservant ses commandements à Brest, ce qui lui permettra d'y promouvoir avec le ministre, le Duc de Praslin, la nouvelle " Académie royale de marine", sous le patronage immédiat du Roi, en avril 1769. Il en fut le premier directeur.
Promu vice-amiral le 6 avril 1781, Grand Croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Modernisateur opiniatre, organisateur hors pair, marin très expérimenté, il marque profondément de son empreinte, pendant les vingt années de son commandement de la Marine à Brest (1761/1781) puis pendant les deux années de sa Vice-amirauté, la Marine du Ponant ainsi que le port et la ville de Brest. Sous son commandement, les budgets sont obtenus du Roi et de ses ministres et de nombreux navires puissants et bien équipés sont conçus, lancés et amarinés. Ils constitueront la remarquable "Flotte de Louis XVI", probablement la plus cohérente que la France ait jamais possédé. Méconnu du public, il est pourtant considéré par les historiens de la Marine comme l'un des principaux organisateurs, et réalisateurs, de la politique navale de Louis XV et de Louis XVI, qui permit à la France et aux insurgés américains de vaincre la Grande-Bretagne, au cours de la guerre d'Indépendance américaine.
Plan de Brest en 1779 :
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Port de Brest 1864 Huile sur toile de Jules Noël Brest Musée des Beaux-Arts
Spoiler:
Joseph de Roquefeuil
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Message par Tigrane II d'Arménie Mer 8 Juin 2011 - 10:31

Tigrane II d'Arménie ou Tigrane II le Grand en arménien Տիգրան Մեծ, né vers 140 av. J.-C. et mort en 55 av. J.-C. est un roi artaxiade d'Arménie ayant régné de 95 à 55 av. J.-C. Sous son règne l'Arménie connaît son expansion maximale et devient pendant quelques années l'État le plus puissant de l'Orient romain.
Succédant à son frère Artavazde II ou à son père Tigrane Ier (certains auteurs contestent l'existence du premier), Tigrane épouse notamment Cléopâtre, fille de Mithridate VI, roi du Pont. Il est impliqué dans les guerres de son époque, contre les Parthes, les Séleucides et les Romains. Vaincu par ces derniers, Tigrane devient leur allié avant de s'éteindre à quatre-vingt-cinq ans. Son fils Artavazde II lui succède. Tigrane est né entre -141 et -139. Après la défaite des Arméniens face au roi parthe Mithridate II, en -105 (voir -112 ou -111), Tigrane est retenu en otage à la cour de celui-ci. Il y restera jusqu'à la mort du roi d'Arménie Artavazde II ou Tigrane Ier en -95. Il rachète alors sa liberté en cédant « soixante-dix vallées » en Atropatène aux Parthes.
Lorsqu'il prend le pouvoir, avec l'aide et sous vassalité parthe, la base de la puissance arménienne à venir est déjà en place, grâce aux actions des premiers rois artaxiades. Cependant, les montagnes arméniennes forment des barrières naturelles entre les différentes régions du pays, augmentant l'influence des nakharark locaux. Cette situation ne convient pas à Tigrane à la volonté plus centralisatrice, le souverain se lance alors dans une œuvre de consolidation du pouvoir royal en Arménie même. Il dépose également Artanès, souverain du royaume arménien de Sophène.
Très tôt, Tigrane tisse des liens avec Mithridate VI, roi du Pont. Ces liens se concrétisent par un premier accord portant sur l'invasion de la Cappadoce, celle-ci revenant à Mithridate et Tigrane obtenant butin et prisonniers, l'accord est consolidé par le mariage de Tigrane avec une fille de Mithridate, Cléopâtre. L'invasion a lieu en -93, mais la Cappadoce est reprise un an plus tard par Sylla qui impose la restauration du roi client Ariobarzane Ier. Durant la première guerre mithridatique de -89 à -85, Tigrane soutient Mithridate mais prend bien garde de ne pas s'impliquer directement dans le conflit.
Après avoir consolidé son pouvoir, il s'allie à nouveau au souverain pontique. Les deux souverains s'accordent sur leur zone d'influence respective : l'Orient à Tigrane et l'Anatolie, voire des terres européennes, à Mithridate. Le but de ce dernier est en effet de créer un État hellénistique fort afin de remettre en cause l'hégémonie romaine. Cette première tentative, au départ fructueuse, se révèle être un échec.
Sous le règne de Tigrane, le royaume d'Arménie va atteindre son expansion maximale, tant aux dépens des Parthes que des Séleucides.
Après la mort de Mithridate II de Parthie, en -88, Tigrane tire avantage de la faiblesse de l'empire parthe, à la suite d'incursions scythes et de divisions internes. Jusqu'en -85 rejetant la vassalité de l'Arménie, il récupère les soixante-dix vallées de sa liberté, pille le pays parthe, impose sa suzeraineté sur l'Atropatène, l'Adiabène, la Gordyène, l'Osroène et une partie de la haute Mésopotamie, et prend le titre de « roi des rois », réservé aux souverains parthes. À la même époque, Tigrane soumet l'Ibérie et l'Albanie du Caucase.
En -83, après une lutte sanglante entre Séleucides pour le trône de Syrie, les Syriens (en fait les cités grecques de Syrie) décident de faire de Tigrane le protecteur du royaume et lui offrent la couronne. Il conquiert donc ce pays, non sans mal, ainsi que la Phénicie et la Cilicie et met ainsi fin à l'empire séleucide, bien que certaines cités isolées semblent avoir reconnu comme souverain légitime Séleucos VII, un enfant. Tigrane soumet également au passage le royaume de Commagène. Ces conquêtes syriennes vont influencer le paganisme arménien, avec notamment l'introduction du culte de Baal.
À la suite de ces conquêtes, le territoire contrôlé par Tigrane va du Caucase et des Alpes pontiques jusqu'au nord de l'Irak et s'étend en Syrie, jusqu'à Ptolemaïs et de la mer Caspienne à la mer Méditerranée. Ce vaste territoire connaît une organisation variée, des royaumes autrefois vassaux des Parthes deviennent vassaux de Tigrane, comme l'Atropatène et l'Adiabène, et d'autres régions, comme la Syrie ou la Phénicie, sont placées sous l'autorité d'un satrape ou d'un stratège. Appelé « roi des rois » par plusieurs historiens et écrivains d'Occident, comme Plutarque, Tigrane reprend le principe de la monarchie absolue perse, il est décrit comme n'apparaissant jamais en public sans être accompagné de quatre rois vassaux. Cicéron dit de lui qu'il fait trembler la république romaine par la prouesse de ses armées.
Afin de renforcer l'homogénéité et la centralisation de cet empire disparate, Tigrane va toutefois encourager le processus d'hellénisation déjà en cours en Arménie. Des transferts de population des cités grecques de Syrie sont effectués, en particulier au profit de Tigranakert (Tigranocerta en latin), sa nouvelle capitale fondée vers -78 la ville compte en effet une forte population grecque et présente de nombreuses caractéristiques architecturales grecques. Le grec devient la langue de l'administration et de la cour, où sont invités des lettrés grecs, on retrouve parmi ceux-ci Métrodore de Scepsis, qui rédigera une Histoire de Tigrane. Le panthéon arménien est quant à lui progressivement assimilé aux divinités grecques. Tigrane est le premier souverain arménien à frapper monnaie, s'inspirant probablement de la tradition séleucide. Ses pièces sont frappées à Antioche et à Damas et consistent en tétradrachmes en argent et en pièces de cuivre, ainsi que d'or. Son portrait, surmonté d'une tiare, orne l'une des deux faces, sur l'autre figure la Tyché d'Antioche avec à ses pieds, le dieu-fleuve Oronte. L'armée n'échappe pas au mouvement d'hellénisation, à côté des archers et des frondeurs, des hoplites font leur apparition au sein de l'infanterie, la cavalerie légère se voit complétée d'une cavalerie lourde de cataphractaires. Cette armée composée de soldats d'origines variées ne survit toutefois pas à la mort de Tigrane.
Tigrane, repu de conquêtes, aspire à la paix et voit d'un mauvais œil la reprise du conflit entre Rome et Mithridate VI à l'initiative de ce dernier (-74). Cependant après les victoires de Lucullus contre Mithridate, celui-ci se réfugie chez Tigrane qui refuse de le livrer aux Romains. Ceux-ci envahissent ses états et Lucullus s'empare de sa toute neuve capitale, Tigranocerte le 6 octobre 69 av. J.-C. à la suite de la trahison de certains gardes, Tigrane envoie alors 6 000 cavaliers chargés de sauver ses épouses et ses biens.
La même année, les 70 000 hommes des forces combinées de Mithridate et de Tigrane rencontrent les forces de Lucullus devant Artaxate, l'ancienne capitale. Mais à la suite de lourdes pertes, les légions romaines se révoltent et Lucullus se retire vers le sud, pillant au passage Nisibe, gardée par le frère de Tigrane et replaçant un Séleucide, Antiochos XIII, sur le trône de Syrie. Ce qui consiste malgré tout un échec de Lucullus lui vaut son rappel à Rome et son remplacement par Pompée.
Le fils de Tigrane, également nommé Tigrane, se rebelle alors contre son père, probablement à l'instigation de son grand-père maternel, Mithridate, et de sa mère, Cléopâtre, cette rébellion échoue et Tigrane le Jeune se réfugie à la cour du roi parthe Phraatès III, dont il deviendra le gendre. Armé par le souverain parthe, il lance une expédition en Arménie mais est aisément défait par son père et se réfugie auprès de Pompée. Tigrane a alors récupéré une bonne portion de son territoire, et est définitivement en froid avec Mithridate qui rentre au Pont. En -66 Pompée entre en Arménie avec Tigrane le Jeune. Tigrane, alors âgé d'environ soixante-quinze ans se rend, dépose son diadème aux pieds de Pompée et se prosterne devant lui, il est toutefois traité généreusement par Pompée, qui le relève et lui rend son diadème. Cédant la Cappadoce et la Sophène dont Tigrane le jeune devient roi, avant de s'attirer l'hostilité de Pompée en refusant d'effectuer des paiements à charge du trésor de Sophène, il rachète les restes de son royaume pour 6 000 talents d'argent. Son fils est envoyé à Rome comme prisonnier. Désormais allié de Rome, Tigrane II continue de régner sur l'Arménie jusqu'à sa mort, en -55. Son fils Artavazde II lui succède.


Dernière édition par Tigrane II d'Arménie le Jeu 15 Sep 2011 - 16:34, édité 1 fois
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