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Message par Philippe VI de France Mar 7 Juil 2009 - 12:05

Philippe VI de France dit Philippe de Valois ou le «roi trouvé» (1293-1350) est roi de France de 1328 à 1350, premier de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Philippe de Valois est le fils aîné de Charles de Valois, frère cadet du roi Philippe le Bel, et de Marguerite d'Anjou. Il est donc cousin des trois fils de Philippe le Bel, Louis X, Philippe V et Charles IV lesquels se succèdent sur le trône de France entre 1314 et 1328.
Philippe de Valois se marie en juillet 1313 avec Jeanne de Bourgogne.
Son accession sur le trône de France en 1328 découle d'un choix politique, fait à la mort de Louis X le Hutin en 1316 puis à celle de Charles IV en 1328, afin d'éviter que la couronne ne passe dans les mains d'un étranger. Édouard III d'Angleterre pourtant petit-fils de Philippe le Bel, est ainsi évincé au profit du neveu de ce dernier. Lors de son avènement il doit aussi négocier avec Jeanne de Navarre (1311-1349), fille de Louis X le Hutin qui a été évincée de la couronne de France en 1316 pour motif qu'elle est une femme. Mais celle-ci revendique de manière parfaitement légitime la couronne de Navarre et les comtés de Champagne et de Brie que Philippe le Bel tenait de son épouse Jeanne Ire de Navarre. N'étant pas lui-même descendant et héritier des rois de Navarre, comme l'étaient ses prédécesseurs, Philippe VI restitue donc le royaume de Navarre à son héritière légitime Jeanne de Navarre, mais refuse de lui céder la Champagne et la Brie redoutant d'être confronté à un parti trop puissant.
S'il accède à la tête de l'État le plus puissant d'Occident, il gouverne dans une période de crise qui conduit à la guerre de Cent Ans. Il manque de moyens financiers pour administrer son royaume, ce qui ne peut être obtenu que par des impôts supplémentaires, lesquels ne sont tolérés qu'en période de guerre. Il doit asseoir au plus vite sa légitimité. Il le fait en restaurant l'autorité royale en Flandre en écrasant les rebelles Flamands lors de la bataille de Cassel en 1328. Par une habile politique diplomatique et matrimoniale, il contribue à augmenter l'influence du royaume à l'Est du royaume de France. Il rachète le Dauphiné pour le compte de son petit-fils, remarie son fils à une héritière potentielle de la Bourgogne et prend une option sur le comté de Provence. En conflit larvé avec le roi Édouard III d'Angleterre, il finit par obtenir de celui-ci l'hommage pour la Guyenne, mais leurs intrigues pour le contrôle des Flandres, l'alliance franco-écossaise et la nécessité de justifier l'impôt nécessaire au fonctionnement d'un état moderne, conduisent inexorablement à la guerre de Cent Ans. Celle-ci commence de manière larvée, aucun des deux rois ne pouvant obtenir suffisamment de ressources fiscales pour mener à bien leur ambition. La guerre se mène par alliés interposés, hormis en Guyenne où les forces françaises assiègent Bordeaux mais doivent renoncer faute de vivres. De la même manière si la flotte française est en grande partie détruite à la bataille de l'Écluse en 1340, Édouard III ne peut concrétiser cette victoire sur terre et l'alliance germano-anglaise qu'il a organisée se disloque faute de pouvoir tenir ses promesses pécuniaires. Après la mort du duc Jean III de Bretagne en 1341, un conflit successoral oppose Jean de Montfort à Charles de Blois pour la succession de Bretagne. Phillipe VI arbitre en faveur de son neveu, Charles de Blois. Jean de Montfort s'allie aux Anglais, qui débarquent à Brest en 1342 et occupent l'est de la Bretagne, ce jusqu'en 1397.
Le véritable tournant du conflit a lieu en juin 1344 quand Edouard III obtient du parlement anglais des ressources fiscales importantes pour deux ans. Philippe ne peut répondre qu'en recourant à des mutations monétaires qui entraînent des dévaluations qui déstabilisent l'économie et sont très impopulaires. Fort de ses ressources financières, Edouard III est capable d'attaquer en force sur au moins deux fronts. Il regagne du terrain en Aquitaine et surtout inflige une défaite écrasante à Philippe à la bataille de Crécy en 1346. Ce dernier n'a plus les moyens d'empêcher le roi d'Angleterre de prendre Calais.
C'est complètement discrédité et en pleine épidémie de peste qu'il meurt en 1350.
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Message par François de Rochefoucauld Dim 12 Juil 2009 - 10:39

François de La Rochefoucauld ou François VI duc de la Rochefoucauld, né le 15 septembre 1613 à Paris et mort en 1680 est un écrivain, moraliste et mémorialiste français surtout connu pour ses Maximes. Fils de François V de La Rochefoucauld et de Gabrielle du Plessis-Liancourt, il porta dès sa naissance le titre de prince de Marcillac en tant qu'héritier du duc de la Rochefoucauld. Comme tous les aînés de la maison de La Rochefoucauld, il portait le prénom de François. Cela a valu aussi à François Ier son prénom, un François de La Rochefoucauld ayant été son parrain. Ayant négligé ses études, il rejoignit l'armée alors qu'il avait seize ans et, presque immédiatement, commença à se faire un nom dans la vie publique. Il avait été marié à Andrée de Vivonne (+1670), qui semble avoir été une épouse affectionnée, avant d'être atteinte par un scandale. Pendant quelques années, Marcillac continua à participer aux campagnes militaires annuelles, où il montra un grand courage, mais sans obtenir du crédit pour ses capacités militaires. Puis il passa dans l'entourage de Marie de Rohan, la première des trois femmes célèbres qui influencèrent successivement sa vie. Par le truchement de Marie de Rohan, il devint attaché à la reine, Anne d'Autriche, et dans l'une de ses querelles avec Richelieu et son époux un plan semble avoir été formé suivant lequel Marcillac devait l'emmener à Bruxelles sous un déguisement. Ces cabales contre Richelieu, cependant, n'eurent aucun résultat sérieux (il fut mis pendant huit jours à la Bastille et dut se retirer sur le domaine de son père). En 1642, après la mort de Richelieu, l'occasion sembla être favorable pour la vague ambition qui animait la moitié de la noblesse de France. Marcillac devint l’un des personnages importants et prit une part active dans la réconciliation entre la reine et Condé dans une ligue contre Gaston, duc d’Orléans. Mais la cote montante de Mazarin vint lui faire obstacle et la liaison qu’il eut vers 1645 avec la belle duchesse Anne de Longueville en fit irrévocablement un Frondeur. Il eut une place marquante dans le siège de Paris, se battit désespérément et fut sévèrement blessé au Siège de Mardyck. Dans la seconde Fronde, Marcillac suivit les fortunes de Condé. À la mort de son père, en 1650, intervint un incident caractéristique. La noblesse de province se réunit aux funérailles et le nouveau duc de la Rochefoucauld tenta de les persuader de le suivre dans une tentative sur la garnison de Saumur, sans succès. Puis ce fut une série d’actions pendant la Fronde au cours desquelles il fut brave et généralement malchanceux. Sa courbe de malheurs atteignit un sommet dans la bataille du faubourg St Antoine (1652) où il fut blessé à la tête, on pensa qu’il y perdrait les yeux. Il eut besoin d’une année pour récupérer et se retrouva dans la ville de Verteuil avec pour seuls résultats, après vingt ans de combat, une santé abimée, une fortune écornée et des conflits avec tous ceux qui avaient du pouvoir dans l’État. Il resta quelques années en retrait et eut la chance d'éviter la prison. Il ne retourna à la Cour qu’après la mort de Mazarin. Un peu avant, La Rochefoucauld fit partie du salon de Madeleine de Sablé, membre de la coterie de Rambouillet. Il s'était consacré dans la solitude à l’écriture de ses mémoires alors que la fréquentation des salons lui servit pour la composition de ses fameuses Maximes. En 1663, la publication de ses mémoires par les Elzeviers causa du trouble dans le petit monde des salons. Beaucoup de ses amis furent profondément blessés et il se hâta d’en nier l’authenticité. Trois ans plus tard, il publia sans son nom les Maximes, qui l’établirent d’un coup parmi les plus grands hommes de lettres. À peu près à la même époque commença son amitié avec Marie-Madeleine de la Fayette, qui dura jusqu’à la fin de sa vie. Les aperçus que nous avons de lui proviennent surtout des lettres de Marie de Sévigné et, bien qu’elles montrent son agonie souffrant de la goutte, sont généralement plaisantes. Il avait un cercle d’amis dévoués dans les salons et à la cour (Simon Arnauld de Pomponne) il était reconnu comme un moraliste et un écrivain de la plus haute valeur et il aurait pu entrer à l’Académie française sur demande.
Son fils, François, prince de Marcillac, auquel il avait donné un peu avant sa mort ses titres et honneurs, bénéficia d’une position supérieure à la cour. Comme la plupart de ses contemporains, il voyait la politique comme un jeu d’échecs. Dénonciation inlassable de toutes les apparences de vertu, les Maximes annoncent la fin du héros cornélien qui se poursuivra avec Nietzsche et Cioran. L’édition définitive avec les sept cents Maximes n’a paru qu’en 1817.
François de Rochefoucauld
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écuyer
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Pays/dates : Paris 1613/1680
Titres : prince, écrivain, moraliste
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Message par Antoine d'Entrecasteaux Sam 18 Juil 2009 - 10:44

Antoine Bruny d'Entrecasteaux ou Antoine Raymond Joseph de Bruni (ou Bruny) chevalier d'Entrecasteaux et Contre-amiral né en 1737 à Aix-en-Provence et mort en 1793 dans l'océan Pacifique est un navigateur français qui partit en 1791 à la tête de deux frégates, la Recherche et l'Espérance, à la recherche de l'expédition de La Pérouse, explorant tour à tour les rivages de Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, les îles Tonga et les côtes australiennes.
Issu d'une famille de robe de la noblesse provençale et fils d'un président à mortier du Parlement de Provence, le chevalier d'Entrecasteaux, après des études au collège des Jésuites d'Aix-en-Provence, s'engage comme garde de marine en 1754 a l'âge de 15 ans.
Embarqué au début de la Guerre de Sept Ans sur la Pomone, aux Antilles, puis dans l'escadre de La Galissonière avec laquelle il participe, à bord de la Minerve, à la prise de Minorque en 1756, il est promu enseigne de vaisseau en avril 1757.
Sa bravoure lors de l'expédition de 1769 en Corse lui vaut d'être nommé lieutenant de vaisseau en février 1770.
A la suite de différentes affectations, dont une sur l'Alcmène commandée alors par son parent, le bailli de Suffren, il devient en mars 1779 capitaine de vaisseau.
Il obtient alors le commandement de la frégate la Mignonne qu'il mène au Levant, puis en 1782 celui du Majestueux, avec lequel il participe, sous Guichen, au combat du Cap Spartel.
Directeur-adjoint des ports et arsenaux, où il révèle d'évidentes qualités d'organisation, le chevalier d'Entrecasteaux prend en 1785 le commandement de la Résolution, d'où il dirige, comme chef de division, les forces navales françaises en Océan indien.
Il s'y distingue par des navigations hardies ouvrant une nouvelle route maritime vers la Chine, il choisit de passer le détroit de la Sonde, les Moluques, les Mariannes et les Philippines, jusqu'à Canton, en traversant, contre la mousson, des régions inexplorées et dangereuses.
Ce succès lui vaut d'être nommé gouverneur général des Mascareignes (Iles de France et de Bourbon et îles Rodrigues) en février 1787, poste qu'il occupe jusqu'en novembre 1789, date à laquelle il rentre en France.
En 1791, Louis XVI, inquiet du sort de l'expédition de La Pérouse dont il est sans nouvelles, lui demande de partir à sa recherche. Deux gabares sont armées pour l'occasion (rebaptisées pour l'occasion frégates) la Recherche, commandée par d'Entrecasteaux, et l'Espérance, confiée à Huon de Kermadec. Elles appareillent de Brest le 29 septembre 1791.
L'expédition est un échec, après avoir abordé aux îles Tonga, où, faute d'interprète, il ignorera le passage de La Pérouse, et longé Vanikoro où vivaient encore certainement des rescapés du naufrage de la Boussole et de l'Astrolabe, d'Entrecasteaux, atteint de scorbut, succombe en mer au large de Java le 20 juillet 1793.
En hommage son nom a été donné à l'Archipel d'Entrecasteaux. (L'archipel d'Entrecasteaux est un ensemble d'îles de l'océan Pacifique en mer des Salomon, situé à l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Son voyage, dont le récit fut publié par Élisabeth Rossel en 1809, fut cependant un succès indéniable puisqu'il permit la découverte de nombreuses terres alors inconnues. Il s'inscrit en ce sens dans la droite ligne des voyages scientifiques français, qui, de Bougainville à Dumont d'Urville, contribuèrent aux XVIIIe et XIXe siècles à une meilleure connaissance de l'Océan Pacifique et des Océaniens.
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Message par Matthias Ier Saint-Empire Sam 18 Juil 2009 - 18:53

Matthias Ier du Saint-Empire de la dynastie des Habsbourg, empereur du Saint-Empire romain germanique, archiduc d'Autriche et roi de Bohême, roi de Hongrie sous le nom de Matthias II, est né à Vienne (Autriche), le 24 février 1557, il y est mort le 20 mars 1619. Il est le cinquième enfant (sur sept) de l'empereur Maximilien II et de Marie d'Espagne.
Bien que doté de peu de talent, il est rempli d'ambition et intrigue contre son frère Rodolphe II, alors empereur. Celui-ci, pour l'humilier, ne lui accorde aucune position et argent. Il va même jusqu'à lui refuser l'autorisation de se marier.
Pourtant à la mort de son frère Ernest (1553-1595), il reprend le titre de gouverneur de Hongrie. En 1606, il signe le traité de Zsitva-Torok qui légalise la partition de la Hongrie entre les Habsbourg, le sultan Ahmet Ier et la Transylvanie du prince Bocskay. Ce traité outre l'alliance conclue entre l'Autriche des Habsbourg et le sultan, mettant ainsi fin au tribut que l'Autriche versait à l'Empire ottoman, reconnaît l'indépendance de la Transylvanie et garantit la liberté de religion en Hongrie.
En 1611, la santé mentale de Rodolphe II se dégradant, Matthias réussit à convaincre la famille des Habsbourg de le nommer à la tête de celle-ci et de prendre la régence de l'empire.
Marchant sur Prague à la tête d'une armée, il oblige son frère, Rodolphe II, à lui céder par écrit la Hongrie, la Bohême et la Moravie.
Le 11 novembre de cette même année, Rodolphe II abdique. Matthias lui laisse le château de Prague, et lui verse une pension. L'année suivante, Il est élu empereur du Saint-Empire.
Entre temps, il a épousé, en 1611, Anne d'Autriche (1585-1618), sa cousine et petite-cousine, avec laquelle il n'a pas d'héritier.
En 1616, suite à des pogroms organisés dans certaines villes allemandes, Matthias prend fait et cause pour les juifs maltraités et fait décapiter les meneurs de ces émeutes.
Des rumeurs concernant la comtesse Erzsébet Báthory arrive jusqu'à ses oreilles. Il décide de la faire arrêter et l'enquête prouve que celle-ci a tué environ 600 jeunes filles dans le but de prendre des bains dans leur sang pour conserver une beauté éternelle. Elle est emmurée vivante dans son château.
Choisissant son cousin Ferdinand II comme successeur, il plonge ainsi l'Europe dans la guerre de Trente Ans.
Matthias Ier Saint-Empire
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Titres : empereur Matthias Ier du Saint-Empire romain germanique
Fonctions : empereur du Saint-Empire, archiduc d'Autriche, roi de Hongrie et roi de Bohême, maison de Habsbourg
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Message par Louis de Saint-Simon Sam 25 Juil 2009 - 15:32

Louis de Rouvroy plus connu sous le nom de Saint-Simon, né à Paris en 1675 et mort en 1755 est un écrivain français célèbre pour ses mémoires, racontant par le menu la vie à la Cour. Il était le fils de Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon et de sa seconde femme, Charlotte de L'Aubespine.
Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825), philosophe et industriel français fondateur du saint-simonisme, en est un parent éloigné.
Titré dans sa jeunesse vidame de Chartres, Louis de Rouvroy reçoit une éducation soignée. Il devient à cette époque ami du duc de Chartres, le futur Régent. Un autre personnage qui joue un grand rôle dans sa vie est Rancé, l’abbé de La Trappe, voisin percheron proche de son père, et qui joue pour Saint-Simon le rôle de mentor en matière de religion. Le jeune homme s’intéresse surtout à l’histoire et aime la lecture, en particulier celles de mémoires, qui lui donnent l’« envie d’écrire aussi les mémoires de ce qu’il verrait, dans le désir et l’espérance d’être de quelque chose, et de savoir le mieux qu’il pourrait les affaires de son temps. » Il commence à écrire ses futurs mémoires en 1694. Il ne néglige pas pour autant les exercices physiques, équitation et escrime, et manifeste le désir de servir à l’armée. En 1691, alors qu’il a 16 ans, son père, déjà âgé (86 ans), intrigue pour le faire entrer dans les mousquetaires gris, et il participe en 1692 au siège de Namur. Peu de temps après, Louis XIV lui donne la troisième compagnie de cavalerie du Royal-Roussillon. En 1693 son père meurt et il devient duc et pair à 18 ans. Peu de temps après, Louis achète le régiment Royal-Carabiniers, et devient mestre de camp. Ses responsabilités militaires passent pourtant au second plan face aux responsabilités de la pairie. Saint-Simon prend son nouveau rang très à cœur, et s’engage rapidement dans un grand procès contre le maréchal-duc de Luxembourg, qui veut faire modifier son rang parmi les pairs. Il s’indigne aussi du « rang intermédiaire » accordé aux bâtards de Louis XIV (le duc du Maine et le comte de Toulouse), qui les fait passer au-dessus des pairs. En 1695, il épouse Marie-Gabrielle de Durfort de Lorge, fille aînée du maréchal-duc de Lorge, dont la mère, née Frémont, vient d’une famille roturière, mais fournit une dot importante. Le mariage semble particulièrement heureux pour l’époque. En 1696 naît sa première fille Charlotte. L’enfant est contrefaite, et reste toute sa vie à la charge de ses parents. Cette naissance, suivie de celles des deux fils de Saint-Simon, aussi peu reluisants intellectuellement que physiquement, blesse cruellement Saint-Simon dans son orgueil de père et de duc. Dans ses Mémoires, il n’évoque qu’à peine ses enfants.
En 1697, il mène sous le maréchal de Choiseul une expédition en Alsace. C’est son dernier séjour aux armées il supporte de plus en plus mal l’obligation qui lui est faite de passer deux mois par an à son régiment. D’ailleurs, le sien est réformé et il n’est plus que « mestre de camp à la suite », sous les ordres d’un simple gentilhomme.
En juillet 1698 naît le premier fils de Saint-Simon, Jacques-Louis titré vidame de Chartres. Cet enfant, encore plus petit que son père, à tel point que l’on le surnomme « basset », est une des grandes peines de son père, dont il semble n’avoir hérité ni les qualités intellectuelles ni l’honnêteté. En 1699, préoccupé par l’ampleur que prennent ses mémoires dont son premier projet avait été qu’ils soient brûlés à sa mort, il consulte Rancé pour savoir quelle règle adopter. Ce dernier ne l’incite sans doute pas à continuer un journal, mais plutôt à collecter des documents sans donner libre cours à ses émotions sur le papier, signe d’orgueil envers Dieu. Il est alors possible qu’à partir de cette date Saint-Simon constitue des dossiers documentaires, complétés de notes personnelles. Ces dossiers auxquels il ajoute les anecdotes dont il se souvient sont la base des Mémoires rédigés quarante ans après. Le 12 août naît son second fils Armand-Jean, qu’il titre marquis de Ruffec. En 1702, alors qu’il néglige son régiment pour la vie de Cour, Louis se voit dépassé pour une promotion par des officiers plus récents que lui dans leur grade. Parmi eux, le comte d’Ayen, futur duc de Noailles, qui est, sa vie durant, l’ennemi juré du duc. Devant ce qu’il considère comme une injustice flagrante, Saint-Simon quitte l’armée prétextant des raisons de santé. Louis XIV lui tient longtemps rigueur de cette défection.
En 1702, toujours, il obtient un appartement pour lui et sa femme au château de Versailles c’est l’ancien appartement du maréchal de Lorge, dans l’aile nord. Il l’occupe jusqu’en 1709. Désormais, il est en plein cœur de la société de cour, qu’il observe et consigne avec passion dans ses mémoires. En 1706, son nom est proposé pour le poste d'ambassadeur à Rome, en remplacement du cardinal de Janson. Mais au dernier moment, une promotion de cardinaux ayant été faite, Louis XIV décide d’envoyer plutôt le tout nouveau cardinal de La Trémoille. En 1709, il perd son logement. Pontchartrain lui en prête un autre, situé au 2e étage de l’aile droite des ministres, puis en 1710, Saint-Simon ou plutôt sa femme, nommée femme d’honneur de la duchesse de Berry obtient un grand appartement, attribué auparavant à la duchesse Sforza et à la duchesse d'Antin. Le nouvel appartement possède en outre des cuisines, ce qui permet à Saint-Simon de donner fréquemment soupers et dîners, et d’enrichir encore ses Mémoires. En 1711, Monseigneur, fils de Louis XIV, meurt. Saint-Simon, ami du duc de Bourgogne, premier dans la ligne de succession, espère accéder au pouvoir par son intermédiaire, mais en 1712, le duc de Bourgogne meurt à son tour. Pour se consoler, Saint-Simon se lance dans l’écriture de projets de réforme dans la lignée du libéralisme aristocratique. Il rêve d’une monarchie moins absolue, mais n’est pas pour autant un chantre de l’égalitarisme il veut redonner à la noblesse, strictement hiérarchisée, un rôle politique majeur, voire hégémonique. Ses écrits, signés ou non, se diffusent à la cour, et il y devient une sorte de personnage. Parallèlement, il continue à se quereller pour des questions de préséance et à fulminer contre les bâtards, le duc du Maine au premier chef, surtout après l’édit de 1714 insérant les bâtards dans la ligne de succession. La réflexion politique de Saint-Simon est fondée sur le rôle qu’il accorde au groupe des pairs de France auquel il appartient. Pour lui, ce groupe, expression la plus haute de la noblesse et donc de la société française a le rôle et la fonction naturelle de conseiller du roi. Le système ministériel, ébauché dès le règne de Henri IV mais mis en place avec force sous Louis XIV, est chargé de tous les maux, puisque substituant au « gouvernement de conseil » du roi et de ses nobles, d’ailleurs largement fantasmé par Saint-Simon, un « gouvernement d’exécution » où le roi décide seul et fait exécuter ses ordres par des ministres et secrétaires d’État, « gens de peu », roturiers ou de fraîche noblesse. Saint-Simon n’ose-t-il reprocher au roi, dans une lettre anonyme composée après la mort du duc de Bourgogne, d’avoir eu un règne « pour soi tout seul » En septembre 1715, Louis XIV s’éteint. Le duc d’Orléans, ami d’enfance de Saint-Simon, devient régent. Pour Saint-Simon, c’est le moment de faire triompher ses théories politiques. Membre du conseil de régence, il est à l’origine du système de la polysynodie, instituant à la place des ministères des conseils où domine l’aristocratie. Pour Saint-Simon, ce rôle est le seul digne d’un pair de France, conseiller né du roi, mais non fonctionnaire, même de haut vol. Ainsi il refuse la présidence du conseil des Finances, qu’il confie même à un de ses ennemis jurés, le duc de Noailles. En revanche, il accepte les honneurs les plus prestigieux de la cour le justaucorps à brevet et les grandes entrées chez le roi. Il se fait également attribuer une croix de Saint-Louis, normalement réservée aux militaires. L’honnêteté de Saint-Simon l’empêche aussi de profiter de ce passage au pouvoir pour résoudre sa difficile situation financière. En revanche, il répare son orgueil brisé en participant à l’éviction des bâtards de leur rang de princes du sang.
Peu apte aux manœuvres politiques, il est de plus en plus supplanté par le cardinal Dubois, ancien précepteur du Régent et futur premier ministre. Philippe d’Orléans lui conserve son amitié et lui prête même en 1719 le château de Meudon, honneur considérable, suivi de plusieurs propositions de poste que Saint-Simon refuse sous des prétextes divers. En 1721, il accepte néanmoins l’ambassade en direction de l’Espagne, pays qu’il admire beaucoup, dans le but de marier Louis XV à une infante d’Espagne, mais cet épisode doré qui le voit revenir grand d'Espagne est son chant du cygne quand il en rentre en 1722, c’est Dubois qui est nommé premier ministre. En 1723, la mort du Régent lui fait perdre tout accès au pouvoir et, en le privant de son dernier ami, l’éloigne de la Cour. Saint-Simon se retire alors dans son château de La Ferté-Vidame, où il mène une vie de gentilhomme campagnard, relativement soucieux des conditions de vie de ses paysans, et tentant de moderniser leurs techniques. Il se fait même maître de forges. Il se consacre également à la rédaction de traités historico-généalogiques. Il lit le Journal de Dangeau et, à partir de 1739, il rassemble ses notes et s’attelle à la rédaction proprement dite de ses mémoires. En 1749, il achève leur rédaction, les faisant s’arrêter en 1723, à la mort du Régent. Il envisage un moment une suite, jamais écrite. Il meurt en 1755.
Louis de Saint-Simon
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Pays/dates : France 1675 a 1755
Titres : duc et écrivain français célèbre pour ses mémoires
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Message par Pélage le Conquérant Dim 26 Juil 2009 - 19:20

Pélage le Conquérant ou Pélage, Pelayo en espagnol, mort en 737 à Cangas est le premier roi du royaume des Asturies de 718 a 737. Il est le fils d'un noble, un certain Favila, duc de Cantabrie et passe pour être un neveu ou un cousin de Rodéric, dernier roi wisigoth d'Espagne, mais sans véritable certitude dans la mesure où ce fait est rapporté par les chroniques mozarabes. Il est cependant quasiment certain que le noble Pélage est un membre appartenant à la haute noblesse wisigothique et peut-être le descendant d'un ancien roi wisigoth, Chindaswinth (642-653).
Pélage est porte-lance du roi Rodéric à la bataille de Guadalete le 26 juillet 711, près de Xérès. Après la perte de cette bataille après 3 jours de violents combats et la mort présumée du roi (dont le corps ne sera pourtant pas retrouvé), il migre vers le Nord avec 300 guerriers avant de se mettre à la tête des chrétiens réfugiés dans les montagnes de la Cantabrie et des Asturies.
En 718, il convoque une assemblée de notables (dont des nobles wisigoths catholiques) qui le proclame « caudillo » (chef suprême), se conformant ainsi aux anciennes traditions wisigothiques, dont les souverains étaient élus, selon la tradition germanique. Prenant alors le titre de roi, il fonde le royaume des Asturies, fixe sa capitale dans la petite ville de Cangas de Onís et se veut le continuateur des rois wisigoths dont le souvenir de ces derniers restera longtemps dans les mémoires des résistants chrétiens du Nord.
Il demeure plusieurs années dans sa capitale, ignoré des vainqueurs musulmans avant d'en sortir brusquement et de battre les Maures à la bataille de Covadonga en 722 et dans plusieurs autres rencontres.
Il épouse la noble d'origine wisigothique Gaudiosa et est le père de :
* Favila (mort en 739), qui lui succèdera.
* Ermesinde, mariée à Alphonse Ier le Catholique, qui succèdera au roi Favila.
Considéré comme l'initiateur de la Reconquista, Pélage est l'un des héros de l'Espagne et le titre de « Prince des Asturies » est donné à l'héritier de la couronne.
Liste des membres actifs - Page 8 871147Pelage_le_Conquerant_Asturies_150Armoiries personnelles du prince Felipe, prince des Asturies (créées officiellement par le Décret royal 284/2001 du 16 mars 2001)
Le compositeur Ernest Guiraud a composé une tragédie de Pélage.
Pélage le Conquérant
Pélage le Conquérant
manant
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Pays/dates : Asturies né en ? mort en 737
Titres : roi
Fonctions : premier Roi du royaume des Asturies, descendant des wisigoths.
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Message par Frédéric Ier Barberousse Sam 15 Aoû 2009 - 11:56

Frédéric Ier de Hohenstaufen dit Frédéric Barberousse né en 1122 mort en 1190, fut empereur romain germanique, roi d'Allemagne (Rex Romanorum), roi d'Italie, duc de Souabe et duc d'Alsace, comte palatin de Bourgogne. Né vers 1122 à Waiblingen près de Ravensbourg, Frédéric est un prince de la dynastie des Hohenstaufen, duc de Souabe de 1147 à 1152 sous le nom de Frédéric III. Il a été élu roi des Romains en 1152 et couronné empereur du Saint-Empire romain germanique en 1155. Il a gagné son surnom en Italie du fait de son éblouissante barbe rousse. Le lieu de naissance de Frédéric Ier Barberousse est encore incertain. D'après la seule source contemporaine, la Welfe Judith de Bavière a donné naissance à son “premier enfant” dans un château près d'Altdorf. Comme il était courant à cette époque pour la mère de donner naissance à son enfant dans son pays d'origine, il est probable que Frédéric soit né sur les terres de sa mère. Toutefois, on ignore si Frédéric était effectivement ce premier enfant, car la mortalité infantile était élevée à l'époque.
Frédéric fils de Frédéric II le Borgne, duc de Souabe, et de Judith, fille de Henri le Noir de Bavière, descend des deux lignées concurrentes dominant le Saint-Empire de cette époque. À la mort de son père en 1147, il lui succéda comme duc de Souabe sous le nom de Frédéric III. Il semble avoir poursuivi les efforts de son père pour accroître l'influence de la maison Hohenstaufen, tandis que son oncle, Conrad III, roi d'Allemagne, s'employait à renforcer le pouvoir royal. Frédéric a adopté, semble-t-il, une position neutre lors des démêlés juridiques entre Conrad et les Welfes, et a même empêché une procédure de Conrad contre les Welfes.
Après la mort subite de Conrad III en 1152, le duc de Souabe Frédéric fut élu à la dignité de roi des Romains dès le 4 mars 1152 à Francfort-sur-le-Main et couronné le 9 mars 1152 par l'archevêque de Cologne Arnold II von Wied dans la chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle.
Ce déroulement inhabituellement rapide s'explique, car Conrad III en avait déjà planifié les étapes préalablement à son voyage du couronnement à Rome. Ceci avait été initialement prévu dans la perspective de l'élection et du couronnement de son propre fils, alors qu'il était courant de régler les problèmes dynastiques avant de partir pour un long voyage, qui comportait toujours des risques. D'après la tradition et le témoignage écrit de Othon de Freising, Conrad a ensuite décidé dans l'intérêt de l'empire de passer outre les règles de succession dynastiques et de favoriser l'élection de son neveu à la place de son fils (prénommé également Frédéric, qui n'avait alors que six ans)). Il aurait prétendument craint qu'un épisode de régence ne permette pas d'obtenir la paix désirée dans le contexte du conflit avec Henri le Lion. La recherche historique n'a pu éclaircir ce point, le témoignage de Othon de Freising sur les circonstances de l'élection étant postérieur de cinq ans à l'évènement, alors que Frédéric était déjà établi et encensé. Il est plus vraisemblable que le duc de Souabe a su établir, par sa diplomatie extrêmement habile, un équilibre des intérêts entre les factions partiellement rivales qui a préservé de façon satisfaisante le rang et la réputation de chacun des princes, et a ainsi obtenu leur soutien lors de l'élection. Des chroniques relatent plusieurs rencontres entre Frédéric et les grands de l'empire pendant la vacance du Trône. L'impétrant a probablement promis durant ces entretiens diverses charges et territoires aux princes et amené ses interlocuteurs à soutenir sa candidature. Ceci concernait en particulier les partisans de son cousin Henri le Lion, qui était probablement un concurrent supplémentaire. Leur oncle commun Welf VI a reçu entre autres après l'accession au trône de Frédéric la suzeraineté sur plusieurs domaines ainsi que des territoires en Italie les biens de la comtesse Mathilde, le duché de Spolète, le margraviat de Toscane, les îles de Sardaigne et de Corse. Un parent Wittelsbach, le comte Conrad II de Dachau a reçu le titre de duc de Méranie. Le beau-frère d'Henri le Lion, Bertold IV de Zähringen, a reçu le titre de recteur de Bourgogne (une charge impériale) et autorité sur des villes du Jura suisse. Barberousse lui donna par ailleurs l'assurance de le conforter dans ses droits par une expédition militaire, si lui-même pourvoyait mille cavaliers. Après cet isolement qui ne prit fin définitivement qu'en 1156, son cousin Henri le Lion a reçu pour prix de son vote de soutien le duché de Bavière qu'il convoitait et qui fut repris aux Babenberg par édit princier lors de la Diète de Goslar en 1154.
Le duc Vladislav de Bohème a été nommé roi de Bohème par anticipation de futurs services rendus.
Il faut rajouter que les princes électeurs ont dû voir en Frédéric un candidat en parenté avec les deux clans ennemis, Hohenstaufen et Welf, le plus à même de les réconcilier, il était du côté maternel en parenté avec les Welf car sa mère Judith était fille du duc de Bavière Henri le Noir et sœur de Welf VI. Il était également un Hohenstaufen par son père, cousin de Conrad III et neveu de Henri Jasomirgott et de l'évêque Otto von Freising. C'est pourquoi Otto l'a décrit comme la pierre angulaire.
Le programme de Barberousse est révélé dans l'annonce de l'élection du pape Eugène III par Wibald, abbé de Stavelot-Malmedy, le rétablissement des privilèges de l'Église et la suzeraineté de l'empire en est le principe essentiel (honor imperii et sacrum imperium). Il ne s'agit cependant de rien de nouveau, certains passages de l'annonce se trouvaient déjà à peu de choses près dans les écrits de Conrad III et dans la sommation papale de 1152. Frédéric partit en croisade en 1189 avec Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion pour la troisième croisade. Il concéda auparavant de très larges privilèges urbains et commerciaux à un établissement commercial situé sur la rive occidentale de l'Alster, qui avait été fondé par le comte Adolf III de Schauenburg et Holstein. Cette décision marque la naissance de Hambourg, encore que l'authenticité de cet acte soit débattue.
L'autorité sur l'Empire en son absence échut à son fils Henri VI. Barberousse a provoqué Saladin en duel par une lettre du 26 mai 1188, dont le rendez-vous était fixé au 1er novembre dans la plaine égyptienne de la Zoan. Après deux batailles victorieuses contre les musulmans, dont son dernier combat à la bataille d'Iconium, Frédéric s'est noyé en 1190 dans le fleuve Saleph, (actuellement Göksu, eau bleue), en Anatolie, avant qu'il n'ait pu rencontrer Saladin. Les circonstances de sa mort sont mal connues, on a rapporté entre autres qu'il avait voulu se rafraîchir, après l'échauffement de la bataille, en prenant un bain, d'après d'autres sources son cheval se serait affolé lors de la traversée du fleuve et Frédéric aurait été emporté au fond par le poids de son armure. D'autres ont également spéculé sur un possible infarctus causé par le choc thermique, au regard de son âge. Son fils Frédéric de Souabe tenta, avec quelques acolytes, d'enterrer Barberousse à Jérusalem. Mais le corps ne put être conservé dans le vinaigre. On enterra donc les chairs de l'empereur dans l'église Saint-Pierre à Antioche, ses os dans la cathédrale de Tyros et ses entrailles à Tarsos.
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Message par Aménophis II Sam 22 Aoû 2009 - 12:33

Amenhotep II (grec: Aménophis II) est le septième pharaon de la XVIIIe dynastie. Fils de la grande épouse royale Mérytrê-Hatchepsout et de Thoutmôsis III, il succéda à son père après une probable corégence de deux ou de trois ans. Manéthon l’appelle Misphragmuthôsis. On situe son règne aux alentours de -1428 / -1427 à -1401 / -1400. Monté sur « le trône d’Horus des vivants » à l’âge de dix-huit ans, il sut maintenir l'intégrité de l'empire par une politique d'une extrême brutalité. Si l’on en croit la stèle du Sphinx à Gizeh, il était doué d’une force physique extraordinaire. Ainsi, sur son attelage, « pareil à Montou dans sa puissance », il aurait transpercé de ses flèches quatre cibles en cuivre d’un palme d'épaisseur « ce qui fut certes une prouesse qu’on n’avait jamais faite depuis que le monde existe, ni qu’on n’avait jamais entendu raconter, que de tirer une flèche contre une cible en cuivre, qu’elle en sortît et tombât par terre.
A sa mort, la couronne échut à son fils Thoutmôsis IV, né de la dame Tiâa.
En l'an 3 (ou 7) de son règne, Amenhotep II entreprit sa première campagne de victoires dans la région de Takhsy. Il arriva sur les bords de l'Oronte, qu’il franchit à gué. Puis il redescendit vers le sud et atteignit Niy et Qadesh, dont les princes firent acte d’allégeance. Après un raid contre Khashabou où le roi en personne fit prisonniers vingt-six Maryannou, l’armée victorieuse retourna à Memphis. Les corps de six princes ennemis que le roi avait abattus à coups de massue furent exhibés à Thèbes un septième cadavre fut attaché au mur d'enceinte de Napata afin de rendre manifestes les victoires de Sa Majesté, pour le temps éternel et le temps infini, dans toutes les plaines et toutes les montagnes de Nubie.
En l'an 9, le 25e jour du 3e mois de la saison akhet, le roi retourna en Palestine, sans doute d’urgence, car la campagne se déroula à un moment où la présence des hommes était nécessaire pour les travaux des champs. Il attaqua la ville de Yehem, prit Anaharta qu’il pilla et arriva à Megiddo dont il remplaça le prince par un de ses fidèles. À l’issue de la campagne, il put ramener en Égypte 89 600 personnes avec leurs biens innombrables, tout le bétail leur appartenant, et des troupeaux sans fin. Les rois du Mitanni, du Hatti et de Babylone, quand ils eurent connaissance de son triomphe, lui firent présent de tous les produits de leur pays, afin que leur fût donné le souffle de la vie.
Bien que les conditions de vie des classes populaires nous échappent pour l’essentiel, l’Égypte d’Amenhotep II donne une impression de prospérité, due en grande partie aux livraisons des pays tributaires, placés sous les sandales de Sa Majesté et à une main-d’œuvre que fournissaient les nombreux prisonniers de guerre. L’appareil administratif, bien rodé, était dirigé par des fonctionnaires dévoués, amis d’enfance du roi ou compagnons d’armes, Ousersatet, le fils royal de Koush, qui avait pris part aux campagnes de victoires, Menkhéperrêseneb qui avait déjà servi Thoutmosis III, Sennefer, le maire de Thèbes, dont la tombe dit des vignes est l’une des plus richement décorées de la nécropole thébaine, ou encore Qénamon, directeur du Trésor et responsable de tous les pays septentrionaux. A la différence de Thoutmôsis III, Amenhotep II n’était guère un roi bâtisseur. En effet, une part considérable de son œuvre architecturale consistait à achever les sanctuaires de son prédécesseur, notamment à Amada, à Éléphantine et à El Kab. A Karnak, il se fit représenter sur la face sud du 8e pylône dans l’attitude rituelle de pharaon tuant des captifs étrangers. Ailleurs sur le site, il ne subsiste plus de son œuvre que le pavillon de fête-Sed entre le 9e et le 10e pylônes. Divers fragments remployés dans des édifices de ses successeurs attestent cependant un programme de construction plus ambitieux, dont il nous est toutefois difficile de mesurer l’importance.
Concernant sa demeure d’éternité, l’une des plus belles de la nécropole thébaine, dans la vallée des rois Victor Loret qui la fouilla en 1898 y découvrit sa momie intacte, d’une taille hors du commun.
Outre sa momie, qui est restée en place, une partie de son mobilier funéraire, dépouillé toutefois de tout ornement précieux y a été retrouvé, modèle de barques, coffres, vases en pierre, statues funéraires en bois recouvertes d'une couche de bitume, statues en bois d'animaux sacrés, oushebti, poteries et autres objets.
Dans des pièces annexes à la chambre funéraire royale, Victor Loret a découvert près d'une douzaine de momies royales qui y avaient été déménagées par les prêtres de la XXIe dynastie afin de les préserver une ultime fois du pillage. C'est la seconde des deux cachettes royales qui permettront de redécouvrir la plus grande partie des dépouilles royales du Nouvel Empire.
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Message par Clotaire Ier le Vieux Mar 25 Aoû 2009 - 12:02

Clotaire Ier dit "le Vieux", né vers 497 mort en 561 signifie "armée de gloire" en vieil haut allemand.
Roi d'Austrasie, Roi de Neustrie de 511 à 561 pendant plus de cinquante ans, Roi d'Orléans, Co-roi de Burgondie avec son frère Childebert et Roi de Paris et de Bourgogne. Il est le dernier fils de Clovis Ier et de Clotilde. A la mort de son père, le 27 novembre 511, il partage le royaume des Francs, le Regnum Francorum, avec ses trois frères Thierry Ier, Clodomir Ier et Childebert Ier. Alors que Thierry, l'aîné, est largement avantagé.
Clotaire partage la moitié du royaume de Clovis avec ses deux autres frères. C'est la Neustrie qui lui échoit.
En 517, il épouse Ingonde. En 523-524, à l'instigation de Clotilde, Clotaire et ses trois frères se joignent dans une expédition contre les Burgondes. A la mort de Clodomir, le 25 juin 524 à la bataille de Vézeronce, Clotaire épouse sa veuve, Gondioque mais cela ne suffit pas pour obtenir le territoire de son défunt frère, la loi salique impose le partage du royaume entre les fils de Clodomir. Pour éviter cela, Clotaire s'allie à Childebert Ier pour organiser l'assassinat des trois jeunes héritiers (532). Deux sont tués, et le dernier, (Clodoald) d'abord caché par des partisans fidèles, renonce à sa part, et choisit la vie monastique. Clotaire et Childebert peuvent alors librement se partager le territoire de leur frère. En 538, il épouse Radegonde. Mais celle-ci préfère se retirer dans un couvent, plutôt que de vivre à ses côtés. Elle fonde l'abbaye Sainte-Croix, premier monastère de femmes d'Europe, à Poitiers. Elle est ensuite canonisée sainte Radegonde. Ingonde lui ayant demandé de trouver un mari à sa sœur Arnegonde, digne de sa haute lignée, le roi ne trouve finalement pas meilleur prétendant que lui-même, et décide aussi d'épouser la seconde des sœurs. Il les force à vivre ensemble jusqu'au décès d'Ingonde vers 546. Arnegonde est la mère de Chilpéric (539-584), futur roi de la Neustrie. Clotaire épouse encore Chunsina, puis Vulderade (555), veuve de Théodebald, son petit-neveu le roi d'Austrasie. Les décès de Théodebald (petit-fils de son défunt frère Theodoric) en 555, et de Childebert, mort sans descendance en 558, permettent ainsi à Clotaire de réunifier à nouveau le Regnum Francorum de son père Clovis. Son fils Chramne lui cause bien des problèmes poussé par son oncle Childebert, il complote deux fois de suite contre son père, Clotaire lui accorde une première fois son pardon, mais Chramne récidive en 560. Cette fois, Clotaire est bien décidé à en finir. Chramne se réfugie en Bretagne auprès du comte Conomor, dont les troupes ne peuvent résister à l'armée de Clotaire, Conomor est vaincu et tué, Chramne est capturé et étranglé. Sur ordre de Clotaire sa dépouille est enfermée avec toute sa famille, dans une cabane à laquelle on met le feu.
Son règne est marqué par plusieurs campagnes militaires, notamment :
* la guerre contre les Burgondes (523-526)
* la campagne de Thuringe (530)
* l'invasion de la Burgondie (534) en compagnie de son frère Childebert (territoire pour lequel ils se partageront la couronne)
* la tentative échouée d'invasion de l'Hispanie wisigothique (542) avec Childebert, il seront repoussés à Saragosse.
A la fin de son règne le royaume franc est à son apogée, couvrant toute la Gaule (à l'exception de la Septimanie) et une partie de l'Allemagne actuelle. Il meurt le 29 novembre 561 à Compiègne à l'âge de 64 ans laissant son royaume à ses quatre fils qui se partagent l'héritage par tirage au sort:
Caribert reçoit Paris, Gontran reçoit la Bourgogne et Orléans, Sigebert reçoit l'Austrasie, Chilpéric reçoit la Neustrie.
On lui prête ces dernières paroles sur son lit de mort:
« Hélas! Quel est donc ce Roi du Ciel qui fait mourir ainsi les plus puissants Rois de la Terre! Comme il n'est pas mortel, il est sans comparaison, meilleur que le plus grand prince de la Terre; s'il est donc meilleur, il est plus puissant, et s'il est plus puissant, il est miséricordieux, car il ne disperse en la vengeance de ceux qui l'ont desservi, ainsi que font maints mortels princes. »
Clotaire Ier le Vieux
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Message par Jean IV le Conquérant Sam 29 Aoû 2009 - 11:42

Jean IV dit Jean IV le Conquérant ou Jean le Conquéreur ou Jean le Vaillant né en 1339, mort en 1399 à Nantes, fils de Jean de Montfort et de Jeanne de Flandre, fut duc de Bretagne de 1345 à 1364 en compétition avec Charles de Blois, puis seul duc de 1364 à 1399, Comte de Richmond et de Montfort de 1345 a 1399. Certains historiens le désignent sous le nom de Jean V son père Jean de Montfort étant appelé Jean IV. Son père mourut en pleine lutte contre Charles de Blois lors de la guerre de succession de Bretagne, alors qu'il n'avait que six ans en 1345. Ce fut sa mère Jeanne la Flamme qui poursuivit la guerre, remportant des succès. Il commença à prendre part aux opérations militaires en 1357. En 1364, il assiégeait Auray quand il apprit que Charles de Blois se préparait à l'attaquer. Aidé par des renforts envoyés par le Prince Noir, il écrasa l'armée adverse et tua son rival Charles de Blois à la bataille d'Auray. Il négocia avec la duchesse Jeanne de Penthièvre veuve de Charles de Blois le premier traité de Guérande en 1365 qui le reconnaissait comme seul duc de Bretagne. Allié à l'Angleterre, il y avait passé de nombreuses années en exil lors de la guerre de succession qu'il n'avait pu gagner qu'avec l'assistance de troupes anglaises. Il avait épousé une sœur puis une belle-fille du Prince Noir et avait dû confier à plusieurs capitaines et seigneurs anglais le contrôle de places fortes et de leurs environs comme Brest. En butte à la défiance de sa noblesse qui lui reprochait la présence de ces troupes et de seigneurs anglais jusqu'à son entourage et son gouvernement, il se vit attaquer par le roi de France Charles V sans que la noblesse bretonne ne le défende. Il dut alors s'embarquer pour un nouvel exil en Angleterre. Charles V fit cependant l'erreur de confisquer le duché en 1378 et de le réunir à la Couronne, au mépris des droits de Jean IV comme de ceux de la précédente duchesse Jeanne de Penthièvre et de ses fils. La noblesse bretonne révoltée appela Jean IV qui débarqua à Dinard et reprit le contrôle du duché. Ce retour triomphal du Duc de Bretagne en ses terres est le thème de la chanson traditionnelle An Alarc'h, qui est reprise par différents artistes contemporains comme symbole de l'indépendance bretonne notamment Gilles Servat.
Réconcilié avec Charles VI, il gouverna en paix son duché mais dut faire face à la rébellion d'Olivier de Clisson. Il parvint avec difficulté à racheter aux Anglais la place de Brest en 1397 que ceux-ci continuaient d'occuper indûment.
Mariages et enfants: Il épouse en premières noces à Londres en 1355 Marie d'Angleterre (1344 † 1362) fille d'Édouard III d'Angleterre et de Philippe de Hainaut.
Il épouse en secondes noces à Londres en 1366 Jeanne Holland (1350 † 1384) fille de Thomas Holland et de Jeanne de Kent, comtesse de Kent.
Il épouse en troisièmes noces à Guérande en 1386 Jeanne de Navarre (1370 † 1437) fille de Charles II de Navarre et de Jeanne de France et eut:
* Jeanne (1387 † 1388)
* une fille (1388 † 1388)
* Jean V (1389 † 1442) duc de Bretagne.
* Marie (1391 † 1446) mariée en 1396 à Jean Ier (1385 † 1415) comte d'Alençon.
* Marguerite (1392-1428) mariée à Alain IX de Rohan.
* Arthur III (1393-1458) comte de Richemont puis duc de Bretagne.
* Gilles (1394-1412) seigneur de Chantocé.
* Richard (1395-1438) comte de Vertus, d'Etampes et de Mantes.
* Blanche (1397-1419) mariée à Jean IV d'Armagnac.
Guy XII de Laval est administrateur des biens de ses enfants mineurs à sa mort.
Jean IV le Conquérant
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Message par Henri III de Valois Sam 5 Sep 2009 - 15:41

Henri III de France né en 1551 à Fontainebleau mort en 1589 à Saint-Cloud, quatrième fils d'Henri II, roi de France et de Catherine de Médicis. Il est, dans un premier temps, baptisé sous le prénom d'Alexandre-Édouard, et titré duc d'Angoulême. En 1560, à l'avènement de son frère Charles IX, il devient duc d'Orléans. Il prend lors de sa confirmation à Toulouse en 1565 le prénom de son père « Henri ». En 1566 il devient duc d'Anjou. En 1573 il est élu roi de Pologne sous le nom d'Henryk Walezy (en polonais Henri de Valois). Il règne sur la Pologne du 24 janvier au 18 juin 1574. Le 30 mai 1574, son frère Charles IX étant mort, il quitte la Pologne en catimini pour le trône de France. Il est sacré à Reims en 1575 sous le nom d'Henri III et le 15 février il épouse Louise de Lorraine. En montant sur le trône de France, Henri III a hérité d'un royaume divisé où son autorité n'est que partiellement reconnue. Son règne est marqué par de sérieux problèmes religieux, politiques et économiques. Quatre guerres de religion se déroulent sous son règne. Henri III doit faire face à des partis politiques et religieux soutenus par des puissances étrangères, qui finissent par venir à bout de son autorité, le parti des Malcontents, le parti des protestants et pour finir celui de la Ligue qui parvient à le faire assassiner. Il meurt à Saint-Cloud en 1589 après avoir été poignardé par le moine Jacques Clément. Son emblème est constitué de trois couronnes symbolisant les royaumes de France et de Pologne ainsi qu'une devise qui explique la troisième couronne « Manet ultima caelo », « La dernière se trouve au ciel » jusqu'à la mort de son père, Henri grandit avec ses frères et sœurs au château de Blois et d'Amboise. Au sortir de la petite enfance, il est confié à deux précepteurs connus pour leur humanisme, Jacques Amyot et François de Carnavalet. C'est auprès d'eux qu'il apprendra à aimer les lettres et les discussions intellectuelles. Enfant préféré de sa mère, la reine-régente Catherine de Médicis, il exerce très tôt son rôle de prince royal. A 7 ans, il siège à côté de son frère le roi Charles IX aux États généraux de 1560. Il l'accompagne ensuite dans son grand tour de France et en 1565, à l'âge de quatorze ans, il est chargé dans le cadre de l'entrevue de Bayonne, d'aller en Espagne chercher sa sœur la reine Elisabeth. En grandissant, Catherine de Médicis désire qu'Henri devienne le plus ferme appui de la royauté. À seize ans, il est nommé lieutenant général du royaume. Cette très haute charge militaire fait de lui le second du royaume après le roi son frère. Malheureusement, cette élévation subite contrarie les ambitions politiques du prince de Condé, qui convoitait également cette charge. Leur mauvaise entente pousse Condé qui est aussi chef des protestants, à quitter la cour et subséquemment à rouvrir les hostilités. Henri s'investit alors personnellement durant les deuxième et troisième guerres de religion. Adroitement conseillé par Gaspard de Saulx-Tavannes, il s'illustre en remportant les batailles de Moncontour et de Jarnac, au cours de laquelle Condé est assassiné par le capitaine des gardes du duc d'Anjou. Henri laisse la dépouille princière être tournée en ridicule par le peuple et promenée pendant deux jours sur une ânesse, s'attirant ainsi la rancœur d'Henri Ier de Bourbon-Condé, le fils et successeur de Louis. Les hauts faits militaires d'Henri durant la guerre ont développé sa réputation en Europe et ont attisé en parallèle la jalousie du roi son frère, à peine plus âgé que lui. Sa grâce et sa popularité, ainsi que son ingérence politique, irritent Charles IX, avec qui Henri s'entend de plus en plus mal. Très tôt, le duc d'Anjou est confronté à la politique. Plus proche des Guise que des Montmorency, il prône au sein du conseil royal où sa mère l'a introduit une politique de rigueur contre les protestants. Son ambition de gouverner et ses aptitudes à le faire font de lui, aux yeux de ses contemporains, un successeur potentiel très attendu. Catherine de Médicis a l'ambition de lui faire épouser une haute princesse, mais Henri n'a d'yeux que pour la belle Marie de Clèves. Tandis que la reine mère persiste à vouloir donner à son fils une couronne royale en Europe, les tractations avec Élisabeth Ire, reine d'Angleterre, échouent à cause des exigences religieuses du prince. Durant les épisodes de la Saint-Barthélemy, Henri prend parti d'une action contre les chefs protestants. S'il n'est pas possible de prouver sa présence dans les rues au moment du massacre, il est certain que ses hommes participèrent activement au meurtre des militaires protestants. En 1573 le roi lui confie le commandement de l'armée pour s'emparer de la ville de La Rochelle, capitale du protestantisme français. Malgré les moyens utilisés, le siège s'avère un échec. Les pertes du côté catholique sont importantes et Henri lui-même est blessé. La trève est sonnée quand Henri apprend de sa mère qu'il a été élu roi de Pologne. La reine Catherine avait envoyé l'évêque de Valence, Jean de Monluc, en ambassade extraordinaire pour soutenir devant la Diète la candidature de son fils au trône polonais. Grâce à son talent de diplomate, Montluc réussit à la convaincre et Henri est élu Roi de la Rzeczpospolita de Pologne-Lituanie sous le nom d'Henri IV de Valois. Le 19 août 1573, une grande délégation polonaise composée de 10 ambassadeurs et 250 gentilshommes est envoyée en France pour aller le chercher. Le nouveau roi fut obligé de signer la première Pacta Conventa et « Les Articles du Roi Henry » que tous les souverains polono-lituaniens de l’avenir auront à respecter. Selon ces documents Henri devait arrêter les persécutions contre les protestants en France et estimer la tolérance religieuse en Pologne conforme avec la Confédération de Varsovie. Henri n'étant pas pressé de partir, fit traîner son départ. Henri dut s'exécuter devant les exigences du roi son frère, à qui Henri fit ses adieux en décembre 1573. Parti de Fontainebleau, il arrive à Cracovie le 18 février 1574 après une traversée assez difficile des pays allemands. Le 21 février, le jeune prince de 23 ans est sacré roi Le 13 février 1575, Henri troisième du nom est sacré dans la cathédrale de Reims par le cardinal de Guise. Dès son avènement, Henri III est confronté à la guerre menée par Henri de Montmorency comte de Damville, dit roi du Languedoc. À la Cour, il doit faire face aux complots fomentés par son frère François d'Alençon, qui mène le parti "des Malcontents" et le roi de Navarre, le futur Henri IV, lesquels finissent par s'enfuir de la cour et prendre les armes. Tandis qu'Alençon s'allie avec le parti protestant, le roi de Navarre retourne à la religion calviniste. La campagne qui s'engage alors est désastreuse pour le roi. Le prince de Condé a fait appel au fils du comte palatin du Rhin Jean Casimir, qui vient avec ses mercenaires menacer Paris. Malgré la victoire du duc de Guise à Dormans sur l’avant-garde, Henri III doit s'incliner. Le 6 mai 1576, il accorde l'édit de Beaulieu, autrement appelé la paix de Monsieur dont son frère François est le principal gagnant. Henri III lui accorde le titre de duc d'Anjou. Les protestants obtiennent quant à eux de très nombreux avantages, ce qui renforce la rancœur des catholiques et contribue à faire naître les premières ligues. Henri III laisse à sa mère Catherine de Médicis le soin de parfaire la paix. Elle effectue un séjour à Nérac où elle réconcilie le couple Navarre et signe le 28 février 1579, un édit accordant aux protestants trois places de sûreté en Guyenne et onze places en Languedoc, pour une durée de six mois. Elle entame ensuite un grand tour de France. Les efforts de la reine-mère n'empêchent pas la guerre de se rallumer très brièvement. En 1580, la 7e guerre de religion appelée "Guerre des Amoureux" éclate en France. Elle sera de très courte durée et François d'Alençon négocie la paix de Fleix le 26 novembre 1580. Les négociateurs prévoient une trêve de six ans. Toujours sur les conseils de sa mère, Henri III soutient les ambitions de François d'Anjou aux Pays-Bas, tout en le désavouant devant l'ambassadeur espagnol. Conscient des fragilités du pays, le roi ne veut pas se risquer à un conflit ouvert avec l'Espagne. Ses relations avec Philippe II d'Espagne sont alors au plus bas. En 1582, La France soutient Antoine, prétendant au trône du Portugal, alors que Philippe II occupe le pays. Commandée par Strozzi, la flotte française est lourdement mise en échec aux îles Canaries, à la Bataille des Açores. Les Français sont exécutés sans pitié et Strozzi trouve la mort. Henri III veut s'appuyer sur ces hommes neufs pour régner. La cour d'Henri III voit donc apparaître des favoris qui connaissent, grâce au roi, une fortune fulgurante et qu'on va appeler vulgairement les mignons. Le roi a l'intention d'avoir autour de lui des hommes qui lui sont complètement dévoués. Pour concrétiser ce projet, il crée, en 1578, l'Ordre du Saint-Esprit, un ordre de chevalerie très prestigieux qui rassemble autour de la personne royale, les gentilshommes les plus distingués de la haute société. La paix relative qui s'est installée pendant quelques années dans le royaume est minée lorsque François, le frère du roi, meurt de tuberculose en 1584 sans enfant. Henri III lui-même ne parvient pas à en avoir. Enceinte au début de son mariage, la reine Louise n'a eu que de faux espoirs. La dynastie des Valois est donc condamnée à s'éteindre. Selon la loi salique, l'héritage de la couronne reviendrait à la maison de Bourbon dont le chef est Henri, roi de Navarre. Le fait que celui-ci soit protestant cause un énorme problème pour les consciences catholiques pour qui il est impossible de voir un protestant monter sur le trône. Pour les catholiques, la réconciliation entre le roi de France et le roi de Navarre est en elle-même inacceptable. Le duc de Guise, craignant l'arrivée sur le trône d'Henri de Navarre, signe avec l'Espagne un traité secret. Contre 50 000 écus mensuels, le duc s'engage à empêcher Henri de devenir roi de France et à placer plutôt le cardinal de Bourbon, catholique, sur le trône.
Sous la pression de la Ligue et de son chef, le très populaire duc de Guise, Henri III se voit contraint de signer le traité de Nemours le 7 juillet 1585. Le roi s'y engage à « bouter les hérétiques hors du royaume » et à faire la guerre à Henri de Navarre, son propre héritier. La huitième et dernière guerre de religion commence. Elle est appelée "Guerre des trois Henri", car Henri de Guise, Henri III, et Henri de Navarre en sont les trois belligérants.
Le 20 octobre 1587, à Coutras, les troupes catholiques du roi dirigées par le duc de Joyeuse se heurtent à celles d'Henri de Navarre, en route depuis La Rochelle pour rallier une armée de 35 000 huguenots qui doit marcher sur Paris. Pour l'armée catholique, la confrontation tourne à la catastrophe 2 000 de ses soldats y périssent, alors qu'Henri de Navarre n'en perd que quarante. Le duc de Joyeuse est tué, ainsi que son frère Claude de Saint-Sauveur. Les ambitions de la Ligue catholique et l'ampleur du mouvement qu'elle représente font ombrage au roi qui la prend en haine. Henri III tente par tous les moyens de freiner son expansion. Très vite, un fossé se creuse entre lui et les milieux catholiques urbains. Les catholiques lui reprochent son manque de vitalité et d'utilité dans la guerre contre les protestants. Henri III, en effet, est plus préoccupé des ambitions de la Ligue que des protestants. L'image du roi, ridiculisé par les pamphlets de la Ligue et par les sermons des curés parisiens, se détériore considérablement dans les milieux populaires. Le 8 mai 1588, le duc de Guise, malgré l'interdiction qui lui en avait été faite, entre à Paris. Craignant une prise de pouvoir des ultra-catholiques, Henri III fait, le 12 mai, entrer les Suisses et les Gardes-Françaises dans la capitale, ce qui déclenche une insurrection. C'est la journée des barricades. Le 13 mai 1588, le roi quitte Paris pour Chartres.
Le 1er août 1588, Catherine de Médicis et Henri de Guise se rendent à Chartres et demandent au roi de revenir à Paris. Il refuse. Dissimulant son intention de se débarrasser de la Ligue, il signe à Rouen l'édit d'Union qui fait siennes les intentions de la Ligue. Dans le but d'obtenir des crédits pour poursuivre la guerre, il convoque les États généraux à Blois et congédie les membres de son conseil les plus fidèles, Bellièvre, Cheverny et Villeroy. Même le duc d'Épernon, bête noire de la Ligue est officiellement disgracié.
Le 23 décembre au matin, il fait assassiner le duc de Guise. À Blois, il fait arrêter les ligueurs et les membres de la famille des Guise. Le 5 janvier 1589, il est au chevet de sa vieille mère qui meurt dans la nuit. L'assassinat du duc de Guise provoque le soulèvement immédiat de la France ligueuse. À Paris, la Sorbonne délie de son serment de fidélité le peuple de France, alors que les prêcheurs appellent au meurtre. Toutes les villes et les provinces suivent, à l’exception de Tours, Blois et Beaugency, proches du roi, et Bordeaux (tenue par Matignon), Angers (d’Aumont) et le Dauphiné (d’Ornano). Isolé, traqué par le duc de Mayenne près d’Amboise, Henri III se voit contraint de se réconcilier avec le roi de Navarre. Les troupes royales et les troupes protestantes s'unissent alors pour combattre la Ligue. Les royalistes se rallient peu à peu, et permettent aux rois de France et de Navarre de faire campagne pour aller assiéger Paris, plongé dans un délire fanatique. Les deux rois ont réuni une armée de plus de 30 000 hommes qui s'apprête à assiéger la capitale. Paris est alors défendue par 45 000 hommes de la milice bourgeoise, armée par le roi d'Espagne Philippe II. Le 1er août 1589, Henri III, installé à Saint-Cloud dans l'attente du siège de Paris, est assassiné sur sa chaise-percée par Jacques Clément, moine dominicain ligueur. Alors que celui-ci vient de le poignarder, le roi s'exclame « Méchant moine tu m'as tué ». Après une lente et douloureuse agonie, il décède au matin du 2 août 1589. Son cousin Henri de Navarre lui succède sous le nom d'Henri IV. Henri III est le dernier souverain de la dynastie des Valois, laquelle aura régné sur la France de 1328 à 1589.
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Message par Maximilien de Béthune Jeu 10 Sep 2009 - 12:58

Maximilien de Béthune, duc de Sully, maréchal de France, pair de France, prince souverain d'Henrichemont et de Boisbelle, marquis de Rosny et de Nogent-le-Rotrou, comte de Muret et de Villebon, vicomte de Meaux, surintendant des finances et ministre d'Henri IV, roi de France et de Navarre. Né le en 1559 à Rosny-sur-Seine près de Mantes, il appartient à la branche cadette peu fortunée et calviniste, d'une famille descendante des comtes souverains d'Artois, apparentée aux comtes de Flandres. Second fils de François de Béthune et de Charlotte Dauvet, la mort de son frère aîné en 1575 fait de lui l’héritier du titre de Baron de Rosny. En 1572, élève au collège de Bourgogne à Paris, il échappe au massacre de la Saint-Barthélémy. Il devient alors le compagnon du roi Henri III de Navarre, qu'il suit dans toute ses guerres et aux côtés duquel il se distingue par son intrépidité. En 1576, il combat dans les armées protestantes en Hollande avec comme objectif de récupérer la Vicomté de Gand dont il n'avait pu hériter de son parrain, ce dernier étant un profond catholique. En 1583, au château de Bontin, le seigneur de Rosny épouse Anne de Courtenay une riche héritière. Des spéculations commerciales très heureuses, comme le commerce des chevaux pour l'armée, voire les dépouilles des villes prises par les Protestants l’enrichissent en peu de temps. En 1580 il devient chambellan, puis membre du Conseil de Navarre. Il est chargé de négocier avec Henri III de France, afin de poursuivre une lutte commune contre la Ligue des Guise. Mais le traité de Nemours en 1585 rapproche le roi de France des Guise au dépens du roi de Navarre. En 1587, il combat à côté d'Henri de Navarre à Coutras, puis devant Paris, ensuite à Arques en 1589, puis à Ivry en 1590 où il est blessé. Il est de nouveau blessé à Chartres en 1591. Devenu veuf, il épouse en 1592 Rachel de Cochefilet, fille de Jacques de Cochefilet seigneur de Vaucelas. Entre temps le roi de France a été assassiné, laissant le trône au roi de Navarre qui devient Henri IV de France et fera de Sully son ministre des finances.
En 1593, Sully conseille au nouveau roi de se convertir au catholicisme afin de pacifier le royaume mais refuse lui-même d’abjurer. Il négocie alors le ralliement de quelques chefs de la Ligue (marquis de Villars, duc de Guise). Lors du siège d'Amiens en 1597, il y joue un rôle essentiel à la tête de l’artillerie.
Henri IV comprend vite qu'il ne peut confier les finances du royaume qu'à l'homme qui administre si bien ses propres affaires. Il le nomme en 1596 au Conseil des Finances puis, vers 1598, surintendant des finances. Sully remet alors de l'ordre dans les comptes en créant en 1601, une Chambre de justice destinée à lutter contre les malversations financières. Sully a de brillants conseillers, comme l'économiste Barthélemy de Laffemas, qui développe les manufactures, l'artisanat et donne un coup de pouce à l'histoire de la soie par la plantation de millions de mûriers.
Il fait rentrer un arriéré fiscal considérable, paie des dettes écrasantes (près de 30 millions de livres), suffit aux dépenses des guerres en Espagne et en Savoie, et à l'achat des places qui restent encore aux mains des chefs ligueurs. En 1598, il fait annuler tous les anoblissements décrétés depuis 20 ans. Il supprime les petits offices de finances et judiciaires. Il crée de grands approvisionnements de guerre, lutte contre l'abus et les prodigalités et amasse un trésor (30 millions) tout en diminuant les impôts. Il fait restituer au roi une partie du domaine royal qui avait été aliénée. L’arrivée en Europe des métaux précieux américains, depuis le début du siècle, a permis à Sully comme à ses prédécesseurs de bénéficier de rentrées fiscales, mais lui va équilibrer le budget et faire des économies. Il se fait nommer gouverneur de la Bastille en 1602 où il entrepose une partie du trésor royal qui s'élève à 12 millions de livres.
La paulette est instauré en 1604, pour instituer l'hérédité des offices et augmenter les recettes de l'État.
En 1599 il est nommé Grand maître de l'artillerie et Grand voyer de France, il contrôle alors toutes les voies de communication. Les routes principales sont retracées, remblayées, pavées. En prévision des besoins en constructions et de la marine, il fait planter des ormes aux bords des routes (les fameux ormes de Sully).
Il encourage surtout l'agriculture en répétant une phrase devenue célèbre « Pâturage et labourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée, les vraies mines et trésors du Pérou ». Dans ce but il proclame la liberté du commerce des grains, et abolit un grand nombre de péages qui sont autant de barrières entre les provinces, il ouvre de grandes voies de communication, et il fait creuser plusieurs canaux, notamment le canal de Briare qui relie la Seine à la Loire, commencé en 1604 et terminé en 1642.
Il va pousser les paysans à produire plus que nécessaire afin de vendre aux autres pays, pour cela, il fait augmenter la surface cultivée, fait assécher des marais. Afin de les protéger du fisc, il interdit la saisie des instruments de labour et leur procure une remise sur les arriérés de la taille. Il va aussi faire cesser la dévastation des forêts, étendre la culture de la vigne.
Comme surintendant des fortifications il fait établir un arsenal et fortifie les frontières. En 1606, il est créé duc et pair de Sully. Il était devenu impopulaire, même parmi les protestants, et auprès des paysans qu'il dut accabler d'impôts pour faire face aux dépenses en vue de la guerre contre l'Espagne à laquelle il avait poussé.
Après l'assassinat d'Henri IV en 1610, il est nommé membre du Conseil de régence et prépare le budget de 1611. En complet désaccord avec la régente Marie de Médicis, il démissionne de ses charges de surintendant des finances et de gouverneur de La Bastille, il conserve cependant le gouvernement du Poitou. En 1616, il abandonne la majeure partie de ces fonctions. Il va vivre désormais loin de la cour, d'abord sur ses terres de Sully et ensuite surtout en Quercy, tantôt à Figeac tantôt sur sa seigneurie de Montricoux, à quelques lieues de Montauban. Il se consacre à la rédaction de ses mémoires, mais reste très actif sur le plan politique et religieux. Son fils François de Béthune, comte d'Orval est le gouverneur de Figeac, place de sureté calviniste. Il épouse Jacqueline de Caumont, fille du marquis de la Force, qui commande la défense militaire de Montauban en 1621. En 1621, il intervient en conciliateur et intercède en modérateur dans les luttes entre les protestants français et la royauté, après les 96 jours du siège de Montauban par Louis XIII, en 1627-1628 lors du siège de La Rochelle et avant la reddition de Montauban. Proche du réseau diplomatique de Richelieu, il est nommé maréchal de France en 1634. Il décède au château de Villebon (Eure-et-Loir) le 22 décembre 1641. Son tombeau est à Nogent-le-Rotrou.
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Message par Ferdinand II d'Aragon Mar 15 Sep 2009 - 10:35

Ferdinand II d'Aragon né en 1452 à Saragosse mort en 1516 à Madrigalejo dit Ferdinand le Catholique fut roi de Castille et León de 1474 à 1504, roi d'Aragon, de Valence, de Majorque et de Sicile et comte de Barcelone de 1479 à 1516, comte de Roussillon et de Cerdagne de 1493 à 1516 et roi des Deux-Siciles en 1504. Fils du roi Jean II d'Aragon (1398-1479) et de sa seconde épouse Jeanne Enríquez (1425-1468), Ferdinand devient l'héritier des possessions de la couronne d'Aragon à la mort de son demi-frère Charles prince de Viane en 1461. Le 14 octobre 1469, il épouse la future Isabelle Ire de Castille (1451-1504) et mène avec elle une guerre civile visant à déposséder la nièce de cette dernière, Jeanne la Beltraneja (1462-1530). Jeanne est défaite à la Bataille de Toro en 1476. De son union avec Isabelle, Ferdinand a cinq enfants:
* Jean († 1497)
* Isabelle d'Aragon, épouse d' Alphonse, infant du Portugal, puis du roi du Portugal Manuel Ier, son cousin.
* Jeanne Ire d'Espagne, dite Jeanne la Folle, héritière des royaumes de Castille, puis d'Aragon, et mère de Charles Quint.
* Marie d'Aragon seconde épouse après sa sœur Isabelle du roi du Portugal Manuel Ier.
* Catherine d'Aragon, épouse de Arthur Tudor, héritier de la couronne d'Angleterre, puis de son frère le futur Henri VIII et mère de Marie Ire d'Angleterre.
En 1474, Isabelle arrive au trône de Castille. À la mort de Jean II en 1479, Ferdinand accède au trône de la couronne d'Aragon et les deux monarques règnent ensemble, même si les deux couronnes restèrent séparées. En 1479, il hérite des États de son père, et réunit ainsi sous ses lois presque toute l'Espagne. Ferdinand et Isabelle mènent une politique religieuse coercitive en réorganisant en 1481 le tribunal de l'inquisition, l'expulsion en 1492 des Juifs non convertis vers l'Empire ottoman et la conquête du royaume de Grenade la même année, ce qui leur vaut de se voir décerner le titre de Rois Catholiques par le pape Alexandre VI, signant ainsi la fin de la Reconquista. Le 2 janvier, les clefs de Grenade, dernier bastion des Maures, sont officiellement remises aux Rois catholiques. Deux mois plus tard Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille signent le décret d’expulsion des Juifs. Parallèlement, ils préparent l'expansion espagnole par le soutien apporté aux expéditions de Christophe Colomb. Ferdinand, alors même qu'il a reçu, par le Traité de Barcelone les comtés de Roussillon et de Cerdagne de Charles VIII pour prix de sa non-intervention dans les guerres d'Italie, conquiert le royaume de Naples en 1504 dépossédant ainsi son cousin Fréderic. En 1504, à la mort d'Isabelle, Ferdinand devient le régent de la couronne de Castille au nom de sa fille Jeanne la Folle. Mais il se heurte à l'hostilité de la noblesse castillane qui lui substitue le mari de Jeanne, l'archiduc Philippe le Beau. À la mort de celui-ci en 1506, Ferdinand reprend les rênes de la Castille, cette fois-ci au nom de son petit-fils le futur Charles Quint. Remarié en 1505 à Germaine de Foix, il annexe en son nom le sud de la Navarre en 1512. A sa mort en 1516, il laisse un empire immense à son petit-fils Charles Quint, premier véritable roi d'Espagne. Ferdinand cherche par tous les moyens à isoler une France expansionniste. Voulant consolider son alliance avec Maximilien Ier, empereur du Saint Empire, il donne sa fille Jeanne à Philippe (1496), tandis que son fils Jean, l'héritier potentiel des deux couronnes, est marié à Margarette (1497). Ferdinand rétablit aussi des liens avec le Portugal en donnant sa fille Isabelle, à l'infant Alphonse, qui disparaît rapidement. Sa veuve est promptement remariée au nouveau roi Manuel Ier. Isabelle décède en couche en 1498, et son fils meurt en 1500. Ferdinand donne au roi Manuel sa dernière fille, Marie. Enfin Catherine épouse Arthur Tudor, héritier de la couronne d'Angleterre, puis à la mort de celui-ci son frère Henri futur Henri VIII. Cette politique d'unions se montre peu efficace. Jean héritier des deux couronnes de Castille et d'Aragon meurt sans descendance l'année même de son mariage. La nouvelle héritière, Jeanne, commence à donner des signes de défaillance mentale. Son époux est nommé roi mais disparaît en 1506 et Jeanne en perd définitivement la tête (d'où son surnom de Jeanne la Folle). Ferdinand est alors rappelé comme régent de Charles son petit-fils élevé dans le Comté de Flandre. Dans son ambition d'isoler la France, la politique de Ferdinand est à l'origine de l'arrivée de la maison autrichienne des Habsbourg sur le trône d'Espagne. Après la mort d'Isabelle, Ferdinand tente en vain d'obtenir la main de La Beltraneja, veuve d'Alphonse V de Portugal, dans l'espoir de reconquérir le trône de Castille. Ferdinand se tourne alors vers une princesse française, Germaine de Foix, afin de contre-balancer la future position dominante des Habsbourg en Europe par un rapprochement avec la France. Ce rapprochement ne peut avoir lieu, Ferdinand entrant en conflit avec le roi Louis XII lors de l'invasion puis le partage de la Navarre (1512). Ferdinand élève l'Espagne au plus haut point de puissance, agrandit la puissance royale, abaissa les Grands et rend aux lois toute leur force en outre, il mérite le surnom de Catholique par son ardeur à combattre les Infidèles mais on lui reproche sa versatilité et sa fourberie, qui lui valent aussi le surnom de Rusé, il se joue de la bonne foi de Charles VIII et de Louis XII, se montrant tantôt leur allié et tantôt leur ennemi. Il est habilement secondé dans ses entreprises par son ministre, le cardinal Ximénès, et dans ses conquêtes par son général Gonzalve de Cordoue.
A sa mort, son petit-fils futur empereur du Saint Empire Germanique, hérite des royaumes rassemblés par son grand-père et son père ainsi que de l'énorme empire américain. Le jeu compliqué et hasardeux des alliances matrimoniales a rassemblé les Espagnes mais le rapprochement avec le Portugal a cependant échoué.
Ferdinand II d'Aragon
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Message par Charles Martel Jeu 17 Sep 2009 - 11:31

Charles Martel (v. 690 † en 741 à Quierzy-sur-Oise duc d'Austrasie, puis maire du palais de 717 à 741 et souverain de facto du royaume des Francs (dux et princeps Francorum, duc et prince des Francs). Il est fils de Pépin le Jeune, maire du palais d'Austrasie et contrôlant les royaumes de Neustrie et de Bourgogne et de sa concubine Alpaïde. Il est également l'un des grand-pères de Charlemagne.
A la mort en 714 de Pépin de Herstal dit Pépin le Jeune, son fils Charles (appelé Charles Martel plus tard) fut tout désigné pour reprendre la charge de maire du palais qu'occupait le défunt, ses deux demi-frères Drogon de Champagne et Grimoald II étant eux aussi morts. Mais aux yeux de Plectrude, la première épouse de Pépin de Herstal, Charles était considéré comme un enfant illégitime parce que né d'Alpaïde, une autre uxor nobilis et elegans (épouse noble et élégante) que Pépin avait pris bien qu'étant déjà marié. Plectrude fit donc tout pour l'écarter du pouvoir et préserver l'avenir de son petit-fils Théodebald (ou Thibaut) le fils de Grimoald II âgé de six ans à peine et l'héritier légitime. Elle fit donc enfermer Charles. Mais c'était sans compter sur l'opinion des différentes provinces du royaume, qui n'acceptèrent pas de voir une femme les diriger les révoltes commencèrent alors à éclater d'abord en Neustrie en 715, lorsque Rainfroi (Rainfroy ou Ragenfred), maire du palais de Neustrie, battit l'armée de Plectrude en forêt de Cuise, et mena ses troupes jusqu'aux abords de la Meuse. Ce fut ensuite le peuple du Nord de l'Italie qui se souleva et se rallia à la Neustrie. Puis ce fut au tour des Saxons et des Austrasiens. C'est à ce moment que Charles parvint à s'évader (715), et à prendre la tête des révoltés d'Austrasie. Il dut tout d'abord affronter les Neustriens de Chilpéric II et de Rainfroi après deux batailles victorieuses (Amblève - 716, Vinchy - 21 mars 717) il les repoussa jusqu'à Paris. Puis il se dirigea vers Cologne, que Plectrude avait choisie pour s'installer avec son petit-fils. Celle-ci n'eut d'autre option que de reconnaître sa défaite et de livrer la mairie d'Austrasie à Charles. Aussitôt au pouvoir, Charles opéra de grands changements dans son entourage, installant sur le trône d'Austrasie Clotaire IV et répudiant Rigobert, l'évêque de Reims favorable à Plectrude petit à petit, il essaya de reprendre le contrôle de tout le royaume franc, mais il dut à nouveau affronter la Neustrie. Il réussit à vaincre Rainfroi, le maire du palais de Neustrie, qui s'était pourtant allié avec le duc Eudes de Gascogne. Le 14 octobre 719, il remporta sur eux une première victoire à Néry, entre Senlis et Soissons puis à Orléans. Il entreprit également de repousser la frontière de l'est du royaume de 720 à 738 il conquit ainsi l'Autriche et le sud de l'Allemagne. En 734, à la bataille de la Boarn les Frisons commandés par le roi Poppo (674-734) furent mis en défaite par les Francs, qui conquirent la partie occidentale des Pays-Bas jusqu'à la Lauwers. A la mort de Clotaire IV en 719, il fut tout de même obligé de remettre sur le trône Chilpéric II. Mais celui-ci mourut en 721. Charles appela alors le fils de Dagobert III Thierry IV, retiré à l'abbaye de Chelles et l'installa sur le trône. En 732, il affronta les armées omeyyades du gouverneur (Emir) d'Al-Andalus Abd el Rahman depuis 711, les Berbères occupaient la péninsule Ibérique et poursuivaient progressivement leur avancée vers le Nord, au-delà des Pyrénées si bien qu'à partir de 725 ayant déjà conquis le Languedoc, ils s'emparèrent de la vallée du Rhône, mettant à sac la ville d'Autun (725) et assiègeant sans succès, en territoire franc, la ville de Sens. Suite à l'intervention du duc d'Aquitaine, Eudes, qui les arrêta une première fois à Toulouse en 721, les premières tentatives furent repoussées. Fort de sa victoire, le duc d'Aquitaine voulut prévenir le retour des musulmans d'Espagne en s'alliant à Munuza, gouverneur berbère et musulman de la Septimanie. Munuza était en révolte contre ses coreligionnaires d'Espagne. Eudes lui donna sa fille en mariage. Mais Munuza fut tué en affrontant le gouverneur d'al-Andalus Abd el-Rahman qui dans la foulée, lança une expédition punitive contre les Aquitains. Il engagea donc en 732 une double offensive en Aquitaine, du côté de la Gascogne, et dans la vallée du Rhône. Cette fois, le duc Eudes ne put les arrêter seul, et demanda à Charles de venir à son aide. Le 19 octobre 732, les armées de Charles et du duc réunies faisaient face à la razzia à Moussais, sur l'actuelle commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Tours et Poitiers. Charles fit tout pour éviter l'affrontement mais encouragea le pillage aux alentours, ce qui eut pour double effet de saturer de butin les Sarrasins les rendant moins mobiles et cupides. Après six jours d'observation, la bataille s'engagea le 25 octobre et fut assez brève. Charles tua leur chef Abd el-Rahman, ce qui décida les troupes sarrasines à prendre le chemin du retour. Selon d'autres sources, Abd el-Rahman n'aurait pas été tué à la bataille de Poitiers mais aurait simplement reflué vers ses bases arrières de Narbonne. Poursuivi par les troupes franques de Charles Martel, il aurait été tué et son armée exterminée à Loupchat au pied de la falaise du Sangou, dans le Lot, en 733. L'Hôtel de ville de la commune de Martel aurait été construit sur le lieu même de la bataille. Selon certains auteurs, c'est suite à cette victoire que Charles fut surnommé Martel, puisqu'il avait violemment écrasé les troupes « mahométanes » tel un marteau, le « marteau d'armes » étant aussi une arme de combat. Certaines sources historiques mentionnent que son surnom était dû au fait qu'il « martelait les têtes à l'aide de sa lourde épée, du haut de son cheval ». Selon d'autres, profitant de l'affaiblissement du duc Eudes, il s'empare des évêchés de la Loire puis descend dans le Midi qu'il saccage consciencieusement et d'où il chasse les chefs musulmans qui s'y étaient installés quelques années plus tôt. Cependant, l'historien Mohammed Arkoun remarque que les écrits contemporains sont muets sur des pillages faits par les Francs en Aquitaine peu après la bataille parce que leur existence est contestée. C'est seulement alors à cette occasion qu'il aurait gagné le surnom de Martel. En tout état de cause, il est certain que ce surnom a surtout « frappé » les esprits ce qui a contribué à la création du mythe de Charles Martel. Ainsi selon l'historien allemand Karl Ferdinand Werner, la Provence fut si bouleversée par les exactions de Charles Martel que le surnom « Martel-Marteau » pourrait venir de là et non de la victoire contre les musulmans. Les troupes arabo-musulmanes ne sont pas pour autant battues sur tous les fronts. Elles prennent Avignon et Arles en 735 puis attaquent la Bourgogne. Beaucoup de seigneurs bourguignons, dont le duc Mauronte pactisent alors avec les Berbères mais Charles Martel parvint à les refouler dans le sud de la vallée du Rhône en 736. La Provence s'était déjà soulevée contre l'autorité de Pépin le Bref et de Charles Martel dans les années 714-716 avec le patrice Antenor. En 737, Charles Martel reprend Avignon avec son frère Childebrand, mais n'arrive pas à faire de même avec Narbonne. Il remporte une importante victoire (bataille de la Berre) près de l'étang de Bages-Sigean, à l'embouchure de la rivière Berre dans l'Aude contre les troupes arabo-musulmanes d'Espagne d'Omar ben Chaled. Cette victoire permit de stopper les incursions des musulmans au sud de la France et de réduire la présence musulmane à Narbonne et à certaines forteresses de Provence. En 739 il s'allie aux Lombards pour reprendre la Provence. Tous ceux qui avaient alors collaboré avec les Sarrasins sont châtiés et leurs biens donnés aux guerriers francs. Les Berbères ne possèdent alors plus que Narbonne qui sera finalement prise en 759 par Pépin le Bref. Ces batailles ont grandement contribué à unifier le royaume franc autour de Charles Martel. A la mort du roi Thierry IV (737) Charles fort de son très grand pouvoir décida de ne pas lui choisir de successeur, le rôle des monarques mérovingiens étant devenu totalement insignifiant. Il prit donc réellement le pouvoir du royaume franc, et régna donc ainsi en toute illégalité jusqu'à sa mort. A sa mort (Son corps fut inhumé à Saint-Denis) son pouvoir fut partagé entre ses deux fils:
* Carloman obtient l'Austrasie, l'Alémanie et la Thuringe
* Pépin le Bref obtient la Neustrie, la Bourgogne et la Provence.
Bien qu'il n'obtint jamais le titre de roi il eut malgré tout plus de pouvoir que les souverains francs de l'époque, la dynastie mérovingienne était déjà à ce moment en pleine décadence. Son pouvoir marque les prémices de la lignée carolingienne, confirmée par le sacre de Pépin le Bref le 28 juillet 754.
Charles Martel a épousé en premières noces Rotrude († 724) qui donne naissance à:
* Carloman (705/710 † 17 août 754), maire du palais d'Austrasie de 741 à 747, avant de se retirer au moinastère du Mont-Cassin.
* Pépin le Bref (v.715 † 768), maire des palais de Bourgogne, de Neustrie (en 741) et d'Austrasie (en 747) roi des Francs de 751 à 768.
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Message par Michel Ney Dim 20 Sep 2009 - 10:28

Michel Ney duc d'Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire, né en 1769 en Lorraine, (département de la Moselle en 1790 aujourd'hui en Allemagne, Land de la Sarre) mort le 7 décembre 1815 à Paris, place de l'Observatoire. D'origine modeste, son père étant ouvrier tonnelier mais qui avait été soldat et avait participé à la guerre de Sept Ans, Michel recevra une formation première insuffisante. Il abandonna un travail de bureau pour entrer au service à l'âge de 19 ans, comme hussard, dans le 5e régiment de Colonel-Général à Metz, en 1787, contre l'avis de son père. Après être passé par tous les grades inférieurs, il devint sous-officier à la Révolution française. Le général Kléber le fit nommer lieutenant de l'armée du Rhin en 1792, capitaine en 1794, puis chef d'escadron et adjudant-général. C'est un des premiers généraux à repérer ses talents. Ses hommes lui ont déjà donné un surnom : «l’Infatigable». Comme il est rouquin, ses hommes l'appellent également le "rougeaud" il n'est pas facile, orgueilleux, susceptible mais n'a peur de rien. Général de brigade sur le champ de bataille en 1796, il venait de prendre Wurtzbourg avec 100 hommes de cavalerie seulement, et avait forcé le passage de la Rednitz et pris Forcheim, 70 pièces de canon et d’immenses approvisionnements. En 1797, il contribue à la tête de ses hussards aux victoires de Neuwied et de Dierdoff. En 1798, Ney réédite son exploit et s’empare de Mannheim par la ruse, avec seulement cent cinquante hommes. Général de division en l’an IV, il signe avec les symboles maçonniques car comme beaucoup de militaires, il est maçon. En septembre 1799, il commanda provisoirement l'armée du Rhin. Ney fit faire, à la fin de septembre 1799, entre Seltz et Mayence, quelques attaques qui réussirent complètement. On s'empara de Francfort, Hochstedt fut enlevé de vive force, la Nidda fut passée. Le coup d'État du 18 brumaire n'eut pas son soutien total. Il épousa Aglaé Auguié, amie d'Hortense de Beauharnais. Kléber parti avec les troupes de la campagne d'Égypte, le futur maréchal Ney servit sous les ordres du non moins prestigieux général Moreau. Tous deux, ainsi que Richepance, mirent fin aux guerres de la Révolution, en remportant la bataille de Hohenlinden en 1800. Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès de la République helvétique en 1802, il sut imposer le gouvernement unitaire voulu par le Premier Consul et pacifier ce pays menacé de la guerre civile, ce qui lui valut l'estime de Talleyrand. Nommé commandant de l’armée de Compiègne en 1803, il commande le 6e corps à Montreuil-sur-Mer, au camp de Boulogne, creuset de ce qui sera la Grande Armée. Le 8 mai 1804, c'est l'Empire, et 18 maréchaux sont nommés Ney figure au 12e rang. Par la suite, il est nommé grand aigle le 1er février 1805. Le 14 octobre 1805, il gagne la bataille d'Elchingen, décisive pour la reddition de la forteresse d'Ulm, le 21 octobre 1805. Il reçoit le titre de duc d’Elchingen le 6 juin 1808, en souvenir de ce fait d’armes. La capitulation d’Ulm ne fut que le prélude d’Austerlitz. Pendant que Napoléon Ier frappait ce grand coup, Ney, détaché vers le Tyrol avec la droite de la grande armée, terminait la campagne en chassant du Tyrol l’archiduc Jean, en s’emparant d’Innsbruck et de la Carinthie. Bientôt s’ouvrit la campagne de Prusse. Présent à Iéna, le 14 octobre, il emmène ses divisions à l’assaut des lignes prussiennes. Mais, emporté par son élan, il se retrouve encerclé. La victoire de Friedland peut aussi être mise en partie à son crédit. En Espagne, sous les ordres de Masséna, il est moins heureux à cause de son caractère jaloux et ses disputes avec Jomini, son chef d’état-major, et surtout la haine réciproque qu'il entretenait avec le maréchal Soult. Fait unique pour un maréchal, il fut démis de son commandement et rejoignit Paris où Napoléon ne lui fit aucun reproche. Mais l'image d'Épinal, représente à tout jamais le maréchal Ney lors de son héroïque campagne de Russie en 1812. Il y dirigeait le 3e corps d'armée. Pendant la phase offensive de la campagne, il occupait le centre du front de l'armée, et participa à des combats sanglants et frontaux tels que Smolensk ou Moskowa, le 6 septembre 1812 où il reçut une balle dans le cou. Ce dernier combat lui valut le titre de prince de la Moskowa. Puis pendant la retraite, il se dévoua à l’arrière-garde de l'armée. Pendant 40 jours, il protégea les débris de l'armée donnant le plus de temps possible aux civils et aux blessés pour suivre la retraite. Laissé à l’extrême arrière-garde après la bataille de Krasnoïe, surnommée par les Russes la bataille des héros, il n’avait que 6 000 hommes et se vit attaquer par des forces supérieures qui lui fermaient la marche il se retire devant elles, surprend le passage du Dniepr, passe malgré le harcèlement des Cosaques et rejoint, après trois jours et par d’audacieuses manœuvres, Napoléon qui disait hautement qu’il donnerait 300 millions pour sauver le Brave des braves. Lors de la bataille de la Bérézina, il remporte une magnifique victoire. En faisant charger des cuirassiers sur des tireurs embusqués dans une forêt, il réussit l'exploit de faire 5 000 prisonniers avec seulement 7 000 hommes. Il sauve les débris de l’armée, et sort de Russie après des marches forcées et en affrontant encore de nombreux dangers. A Fontainebleau il incita fortement l'Empereur à abdiquer et se rallia aux Bourbons, ce qui lui valut d'être nommé pair de France par Louis XVIII. Il fut le premier des maréchaux qui abandonna Napoléon après la capitulation de Paris. La Restauration fut une période contrastée pour le maréchal Ney comme tous les autres "parvenus" de la Révolution française. La France le comblait d'honneurs (Commandant en chef de la cavalerie de France, gouverneur de la 6e division militaire), mais les milieux aristocrates et les anciens émigrés raillèrent cette nouvelle noblesse fabriquée par l'usurpateur. Lors du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan le 1er mars 1815, il proposa au roi Louis XVIII de ramener Napoléon « dans une cage de fer » mais au contraire se rallia à l'Empereur. La fameuse rencontre d'Auxerre entre le maréchal Ney et Napoléon fut en fait une rencontre à huis clos. Les témoignages divergent. Il semble que les deux hommes aient fortement haussé le ton. Certains prétendent que Napoléon aurait fortement tancé son maréchal pour sa « défection » de 1814. Le maréchal Ney a soutenu pendant son procès avoir exigé de Napoléon qu'il ne joue plus au tyran. En tout cas, les deux personnages emblématiques semblèrent fâchés et ne se revirent plus jusqu'au 12 juin 1815, quand Napoléon rappela le maréchal Ney pour commander les 1er et 2e corps d'armée dans la campagne de Belgique qui commençait. Le maréchal Ney, appelé de dernière minute, n'arriva aux Quatre-bras que le 15 juin 1815, seul, sans état-major, et transporté dans une charrette de paysan. Dès le lendemain commença la bataille des Quatre-Bras où un faible détachement de Britanniques et Hollandais résista malgré un manque de munitions. Pour le Mullié, le maréchal Ney prétendit n'avoir pas reçu d'ordre précis d'attaque, et Napoléon dit avoir envoyé un courrier précis exigeant cette attaque. Rétrospectivement on peut dire que cet ordre est un mensonge de Napoléon. Le maréchal Soult, chef d'état-major durant cette campagne et ennemi personnel du maréchal Ney, avoua sur son lit de mort au fils de Ney n'avoir jamais eu connaissance de cet ordre. Or, tous les ordres passaient normalement entre ses mains. Cette bataille manquée est probablement, à ce jour, un des seuls reproches qu'on puisse faire au maréchal Ney. S'ensuit la bataille de Waterloo. Napoléon est très malade ce jour-là. Il fut surpris plusieurs fois vomissant et somnolant loin du champ de bataille. Le maréchal Ney quant à lui fit preuve à son habitude d'une activité débordante. On dit qu'ils avaient les vêtements lacérés, le visage souillé de boue et de sang, et le chapeau perdu. Pour le Mullié, tout se résume à un moment bien précis. Vers 15 h 30, la 1re ligne britannique amorce un recul stratégique derrière le chemin d'Ohain au fort dénivelé. Le maréchal Ney croit alors à une retraite britannique, et lance toute sa cavalerie à la charge. Et ce avec d'autant plus d'empressement que l'on sait déjà que les Prussiens s'approchent. La charge est énorme. Une des plus grosses charges de cavalerie de l'histoire. Napoléon déplore cette charge, mais la soutient néanmoins avec la cavalerie sous ses ordres. La cavalerie est trop nombreuse, d'autant plus que des bataillons suivent spontanément ce mouvement d'ampleur. Mais malgré cela la charge réussit. Wellington donne des ordres pour préparer un embarquement. La ferme de la Haie Sainte passe aux Français. Le maréchal Ney fait demander un renfort d'infanterie à Napoléon qui refuse, alors qu’il disposait alors du corps de Mouton-Duvernet. En quelques instants la bataille bascule, les carrés britanniques se reforment, et peu après, la cavalerie prussienne arrive au contact. Le maréchal Ney repart à l'attaque, à pied, à la tête de l'infanterie restante, à la tête de la division Durutte, en s'écriant: Venez voir comment meurt un maréchal de France! Mais sans réussite. Son sublime entêtement, échoua, accentuant d'autant plus les pertes françaises. Il eut ce jour-là cinq chevaux tués sous lui. Tous les témoins dirent qu'il cherchait la mort, mais que la mort ne voulut pas de lui. Après la défaite, vint le temps des règlements de comptes. Napoléon dès son retour à l'Élysée culpabilisa ses maréchaux et notamment le maréchal Ney et le maréchal de Grouchy. Le maréchal Davout prit la défense du maréchal Ney en disant: Sire, il s'est mis la corde au cou pour vous servir. A la seconde Restauration, le maréchal Ney est détesté par tous les partis, sauf par les Républicains qui étaient alors trop minoritaires. Il est décidé que ceux qui s'étaient mis au service de l’Empereur avant le 20 mars 1815, date à laquelle Louis XVIII avait quitté la capitale, étaient des traîtres. Fouché établit la liste, avec un seul maréchal sur cette liste (ordonnance du 24 juillet 1815) et tout en haut le maréchal Ney. Selon d’autres, Fouché, alors ministre de la Police, lui donna deux passeports pour fuir en Suisse ou aux États-Unis. Cependant, le maréchal Ney, resta en France, chez une cousine de sa femme. Il est alors arrêté au château de la Bessonie, près d'Aurillac. Le maréchal arrive à Paris sous escorte le 19 août. Il est aussitôt incarcéré à la Conciergerie. Il est transféré à la prison du Luxembourg en traversant des villes où l'on souhaite soit le lyncher, soit le délivrer. En chemin, le général Exelmans, lui proposa de le délivrer et de l'escorter où il le souhaite, mais il refusa. On dit que des officiers vinrent le libérer à la prison du Luxembourg, mais qu'il refusa aussi. Le conseil de la Guerre devait juger le maréchal Ney. Mais il devait comprendre des maréchaux de France et la présidence en revenait de droit à leur doyen, le maréchal Moncey, duc de Conegliano. Celui-ci se récusa dans une lettre adressée au roi. Mécontent, le roi destitua Moncey et lui infligea trois mois de prison. Le maréchal Jourdan fut alors désigné pour présider le Conseil de guerre. Ney est assisté par Berryer père et André Dupin. Le maréchal Ney ne souhaite pas être jugé par ses anciens camarades dont il craint la rancune à la suite d'incidents passés. Ney a été élevé à la pairie par Louis XVIII il peut donc exiger d'être jugé par la Chambre des pairs, pourtant majoritairement composée de royalistes convaincus. Ainsi, devant le parterre de maréchaux et de généraux qui composent le conseil de guerre, l'accusé dédaigne-t-il de répondre à l'interrogatoire d'identité et déclare, à la stupéfaction générale, récuser la compétence du tribunal. Pair de France au moment où se sont déroulés les faits dont il est accusé, il demande, en se fondant sur les articles 33 et 34 de la Charte, son renvoi devant la Chambre des pairs. Le conseil se retire et par 5 voix contre 2 se prononce pour l'incompétence, le 10 novembre, et Ney fut jugé par la Chambre des pairs. C'est donc la Chambre de Pairs qui juge le maréchal Ney. Plusieurs éminents personnages se font dispenser, dont Talleyrand, qui dit ne vouloir participer à un tel crime. Le débat est à sens unique, la Chambre des pairs étant à forte majorité monarchiste. La défense aborde peu la discussion des faits, et fait porter son effort sur un moyen de droit. Le maréchal Davout avait signé avec les Alliés le 3 juillet une convention dont l'article 12 spécifiait qu'aucune poursuite ne pourrait être exercée contre les officiers et soldats pour leur conduite pendant les Cent-Jours. Condamner le maréchal Ney revenait à violer cette convention. La Chambre des pairs décida d'interdire à la défense de développer ce moyen, car «il aurait dû être plaidé avant tout débat sur le fond». Finalement, 139 voix, réduites à 128, à cause d'avis semblables entre parents, réclament la peine de mort. Parmi ceux qui ont voté la mort 5 maréchaux d'Empire Sérurier, Kellermann, Pérignon, Victor et Marmont (au contraire, le maréchal Davout est venu le défendre, et le maréchal Laurent de Gouvion Saint-Cyr a voté la déportation), le vicomte de Chateaubriand, le comte Ferrand surnommé « le Marat blanc » et le comte Lynch nommé par Napoléon maire de Bordeaux, comte de l'Empire et chevalier de la Légion d'honneur, qui va jusqu'à réclamer la guillotine. Les défenseurs ayant compris que tout espoir est perdu n'assistent pas à la lecture de l'arrêt et se rendent dans la cellule qu'occupe depuis deux jours le maréchal, au Palais du Luxembourg. A 3 heures du matin, le secrétaire-archiviste de la Chambre des pairs, Cauchy, le réveille pour lui communiquer la sentence. Le général de Rochechouart, qui commande la place de Paris, l'informe qu'il peut recevoir trois visites, sa femme, son notaire et son confesseur. La maréchale vient rendre visite à son mari dans la cellule avec leurs quatre enfants. Elle s'évanouit en apprenant la sentence. C'est en vain qu'elle implora sa grâce auprès de Louis XVIII. Celui-ci aurait dit qu'il était favorable à cette requête, mais que seuls Wellington ou la duchesse d'Angoulême (fille de Louis XVI), pouvaient en prendre la décision. La maréchale alla alors, demander grâce à Wellington qui accepta tout d'abord, puis renonça devant les difficultés et les obstacles. Puis, elle alla voir la duchesse d'Angoulême qui refusa sèchement. Cette dernière dit plus tard, après avoir lu les témoignages du comte de Ségur, regretter son geste. Et que s'il elle avait su qui était réellement le maréchal Ney, elle aurait demandé sa grâce. A 8 h 30 une voiture vient chercher Ney. Il porte mais un simple costume bourgeois. Le cortège s'arrête avenue de l'Observatoire. Le maréchal refuse qu'on lui bande les yeux et, s'adressant aux soldats « Camarades, tirez sur moi et visez juste ». Rochechouart rapporte qu'il prononça également les paroles suivantes « Français je proteste devant Dieu et la patrie contre le jugement qui me condamne. J'en appelle aux hommes à la postérité à Dieu. Vive la France ». Puis il s'écroule sous les balles.
Il tombe face contre terre. Conformément à la coutume, la dépouille resta quinze minutes seule. Un cavalier britannique fit bondir son cheval par-dessus le cadavre. Un officier russe, qui avait exprimé ostensiblement sa joie fut rayé des listes de l'armée russe par Alexandre Ier qui appréciait beaucoup le maréchal Ney. Plusieurs monuments célèbrent le maréchal Ney sa tombe officielle au Cimetière du Père-Lachaise au chemin Masséna sa statue pédestre par Charles Pêtre sur l'Esplanade de Metz, chef-lieu de la Moselle où il a commencé sa carrière, à proximité du boulevard qui porte son nom. En 1831 Louis Philippe 1er, réhabilite le maréchal Ney et le réintègre sur les listes de la Légion d'honneur. En 1848, le gouvernement provisoire de la Seconde République française, décide de construire une statue du maréchal Ney à l'emplacement même où il a été fusillé. L'œuvre est confiée au sculpteur François Rude. Cette statue est terminée en 1853, et inaugurée sous Napoléon III. L'Empereur est absent et le discours est très tiède. Cette statue peut se voir actuellement place de l'Observatoire à Paris. Elle a été légèrement déplacée lors de construction du RER
Il eut quatre fils:
* Napoléon Joseph, prince de la Moskowa
* Michel Louis Félix, dit "Alloys", duc d'Elchingen
* Eugène, comte Ney (1808-1845), diplomate
* Edgar, prince de la Moskowa
Le général Jacques Massu est son arrière-petit-neveu.
Michel Ney
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Message par Grigori Potemkine Sam 26 Sep 2009 - 12:55

Grigori Potemkine ou Grigori Aleksandrovitch Potemkine ou Potiomkine né en 1739 à Tchijovo mort le 5 octobre 1791 durant un voyage de Iaşi à Nikolaïev, Prince du Saint Empire romain germanique, Président du Conseil militaire et homme d'état russe. Beau et très intelligent, il devint l'amant et le favori de Catherine II jusqu'à sa mort. Il fut l'un des colonisateurs des steppes sous-peuplées du sud de l'Ukraine, qui devinrent russes avec le Traité de Küçük Kaynarca (1774) et du sud du Don. Il fonda les villes de Kherson, Nikolaïev, Sébastopol et Iekaterinoslav qui étaient regroupées dans les territoires de la Nouvelle Russie.
On connaît surtout son nom maintenant pour la mise en scène de façade de villages prospères sur une réalité misérable (villages potemkine) ainsi que pour le cuirassé qui portait son nom durant la Révolution russe, duquel fut tiré le célèbre film Le Cuirassé Potemkine.
Il est né dans le village de Tchijovo, près de Smolensk dans une famille de petits officiers. Après des études à l’Université de Moscou, il s'engage dans la Garde à cheval. Il participe au coup d'État de 1762 qui détrône Pierre III et couronne Catherine II. Il reçoit le grade de second lieutenant des Gardes. Catherine demandait des adjoints dignes de confiance et appréciait l'énergie de Potemkine et ses capacités d'organisation. Les anecdotes biographiques récentes comme celle de son implication dans le meurtre de Pierre III, sont obscures et souvent apocryphes. En 1774, ses relations prennent un caractère plus intime. Il devient le favori de la Tsarine,son aînée de dix ans, il reçoit de nombreuses récompenses ainsi que d'importants postes, notamment sa nomination au poste de Président du conseil militaire (1774-1791). Durant les dix-sept années qui suivent, il est le personnage le plus puissant de Russie. Potemkine trouvait du plaisir dans le luxe ostentatoire et la richesse personnelle. Comme Catherine, il tombe dans la tentation de l'Absolutisme, cependant, dans de nombreuses actions il est guidé par l'esprit des Lumières. Il se montre tolérant face aux différentes religions, et protège les minorités. En tant que commandant en chef de l'armée russe (nommé en 1784), il prône un concept plus humain de la discipline, exigeant que les officiers prennent soin des soldats d'une manière paternelle.
En 1776, à la requête de Catherine, l'Empereur Joseph II élève Potemkine au rang de Prince du Saint Empire romain germanique. En 1775, il est remplacé dans les bonnes grâces de Catherine par Zavadovsky ; mais les relations entre Catherine et son ancien amant continuent à être amicales, et son influence n'a jamais été remplacée par celle d'aucun de ses autres amants. De très nombreux faits attestent de la gigantesque et extraordinaire influence de Potemkine durant les dix années suivantes. Les plus importants documents d'État sont passés entre ses mains.
Très différentes sont les opinions à propos de Potemkine. Ni pendant sa vie ni après sa mort deux personnes n’ont réussi à s’accorder à son sujet. Le Pamphlet German, publié en 1794, est un juste spécimen des opinions de ceux qui l'ont considéré comme un diable génial de Catherine et de la Russie. Mais il y en avait beaucoup, l'empereur lui-même, qui le considérait comme un homme multiple et un commandant de génie. Il était indubitablement le plus extraordinaire de tous les amants de Catherine. Il était un administrateur doué, mais exigeant.
Immoralité, extravagance et une totale négligence de la vie humaine étaient ses points faibles, mais il était loyal, généreux et magnanime. Presque toutes les anecdotes de Helbig à son sujet, dans la biographie pour le journal Minerva et librement utilisées par les biographes suivants, sont fausses.
Malade depuis quelques temps, sur sa demande, Grigori Potemkine fut transporté à Nikolaïev ; il décéda au cours de ce voyage le 5 octobre 1791.
Grigori Potemkine fut inhumé en la cathédrale de Kherson. Après son accession au trône impérial, Paul Ier de Russie fit disperser les restes de celui qui fut pendant des années l'amant de sa mère, Catherine II de Russie.
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Message par Ferdinand Ier de Médicis Dim 27 Sep 2009 - 17:22

Ferdinand Ier de Médicis ou Ferdinando I de Medici, né a Florence 30 juillet 1549 mort le 17 février 1609 fut Grand-duc de Toscane de 1587 à 1609. Il succéda à son impopulaire frère aîné François Ier de Médicis mort empoisonné.
Ferdinand Ier de Médicis est le quatrième fils de Cosme Ier de Médicis et d'Éléonore de Tolède (1522-1562), fille de Don Pedro Alvarez de Tolède le vice-roi espagnol de Naples. Il fut nommé Cardinal en 1562 à l'âge de 14 ans et succéda à son frère François Ier de Médicis grand-duc de Toscane en 1587 à l'âge de 38 ans. A Rome, en tant que Cardinal, Ferdinand avait déjà fait preuve d'une habile qualité d'administrateur. Il y fonda la Villa Médicis, pour laquelle il acquerra beaucoup d'œuvres d'art qu'il rapporta ensuite à Florence lors de son ascension au trône de Grand-duc de Toscane. Il garda son poste de Cardinal, même après être devenu Grand-duc et ce jusqu'en 1589 où il épousa Christine de Lorraine pour des raisons dynastiques. A sa mort en 1609, l'aîné de ses quatre fils, Cosme II de Médicis, hérita de la couronne de grand-duc à l'âge de 19 ans. Claudia (1604-1648) une de ses quatre filles, épousa Federico Ubaldo, Duc d'Urbin.
A beaucoup d'égards, Ferdinand Ier était l'opposé de son frère, François Ier de Médicis, qui l'a précédé. Accessible et généreux, régnant de manière douce, il a rétabli un système de justice et s'est véritablement préoccupé du bien-être de ses sujets. Sous son règne, la Toscane a retrouvé l'indépendance que son frère avait abandonné.
Ferdinand Ier encouragea le commerce et il accumula une grande fortune grâce aux banques des Médicis, implantées à travers les plus grandes villes d'Europe. Il proclama un édit de tolérance envers les Juifs et les hérétiques et Livourne devient un asile pour les juifs espagnols expulsés d'Espagne en 1492, ainsi que tous les étrangers persécutés. Il accueillit à sa cour Robert Dudley, fils naturel du défunt comte de Leicester, véritable expert naval qui fit du port de Livourne l'arsenal le plus moderne de toute la Méditerranée. Ferdinand améliora le port Cosimo et fit construire un canal appelé le Naviglio en déviant une partie des eaux de l'Arno, ce qui facilita grandement le commerce entre Florence et Pise. Il a favorisé un projet d'irrigation dans le Val di Chiana, qui a permis de cultiver les terres autour de Pise et de Fucecchio et dans le Val di Nievole. Sa politique étrangère tendait à libérer la Toscane de la domination espagnole notamment en se rapprochant de la France. En 1589, après avoir renoncé à la pourpre, il épousa la princesse Christine de Lorraine, fille du duc Charles III de Lorraine et de la feue Claude de France à l'occasion de festivités somptueuses. La princesse était la petite-fille préférée de la cousine du grand-duc, la reine de France Catherine de Médicis. Après l'assassinat d'Henri III de France en 1589, Ferdinand Ier soutient Henri IV de France dans sa lutte contre la ligue catholique. Il prête également de l'argent au Roi et l'encourage à se convertir au catholicisme. Ferdinand jouera de son influence pour forcer le Pape à accepter la conversion d'Henri IV. Malgré toute cette sollicitude, Henri IV n'a jamais récompensé le Grand-duc pour ces services et Ferdinand Ier s'est donc concentré sur son indépendance tant aimée. Il a néanmoins soutenu Philippe III d'Espagne dans sa campagne en Algérie et le Saint Empire romain germanique dans sa lutte contre les Turcs. Il a aussi obtenu l'investiture formelle de Sienne, que son père avait conquise et il a fortement développé la flotte toscane, qui a obtenu des victoires contre des pirates ainsi que sur la flotte turque (notamment au cap Celidonio, le 20 octobre 1608). Des fresques retracent ses exploits dans le Palais Pitti à Florence.
A sa mort en 1609, son fils aîné Cosme II de Médicis lui succède.
Ferdinand Ier de Médicis dans sa tenue de cardinal Liste des membres actifs - Page 8 643020Ferdinand_Ier_de_Medicis_dans_sa_tenue_de_cardinal_180
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Message par Sir Francis Drake Ven 2 Oct 2009 - 11:25

Sir Francis Drake né en 1542 à Tavistock, mort a Devon le 28 janvier 1596 était un corsaire et explorateur anglais.
Il naquit dans une famille protestante, pauvre et nombreuse (12 enfants). Sa carrière de marin débuta très tôt puisqu'il s'embarqua sur un modeste navire marchand à l'âge de douze ou treize ans. A la mort du capitaine et propriétaire, il prit la charge de ce navire. Il avait alors 20 ans. Il fut capitaine de vaisseau dès l'âge de 15 ans.
En 1567, il participa à une expédition de John Hawkins, son oncle, vers l'Afrique pour y acheter des esclaves et les revendre dans les colonies du Nouveau Monde. Malgré l'importance de leur flotte, les deux compères se firent encercler par les Espagnols dans une rade des Antilles. Drake et Hawkins s'échappèrent de justesse.
Dans les années suivantes, Drake et ses hommes pillèrent avec plus ou moins de succès les colonies espagnoles d'Amérique. La renommée fit de lui un marin sûr et un intrépide guerrier. En 1572, à la tête de deux navires, il surprit et enleva aux Espagnols les places de Nombre-de-Dios et de Venta-de-Cruz situées sur la côte orientale de l'isthme de Panama.
De 1577 à 1580, Francis Drake fut le premier Anglais avec l'approbation de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre, à faire un voyage autour du monde. Pour préparer une telle aventure, il s'était emparé de cartes et de la personne de pilotes portugais. Il passa de l'Océan Atlantique au Pacifique par le détroit de Magellan. Au sud de la Terre de Feu, le passage de Drake, ouvert en 1616, lui rend hommage. Puis il fut déporté par les vents jusqu'à 57 degrés Sud, ce qui lui permit d'infirmer la présence d'un continent austral à ces latitudes. Vers le Nord, il serait monté jusqu'au site actuel de l'Île de Vancouver ou peut-être même en Alaska le long des côtes de l'Amérique du Sud et Nord, il en profita pour attaquer et piller les colonies espagnoles de la côte ouest des Amériques. Il prit possession de la Californie, qu'il nomma Nova Albion et revint en Angleterre par les Indes orientales et le cap de Bonne-Espérance. De retour, il fut anobli par la reine Élisabeth.
Il mena de nouvelles expéditions contre les colonies espagnoles en 1585. Il s'acquit alors une nouvelle gloire en s'emparant de plusieurs places aux Canaries et au cap Vert. Il manqua de peu le convoi d'or et dut se contenter de piller les ports de Saint-Domingue (1586), Carthagène et Sainte Augustine. La reine le nomma alors vice-amiral. Pendant la préparation de l'Invincible Armada (1587), il prit par surprise le port de Cadix et s'empara de l'or des Indes Espagnoles. Une action hautement audacieuse.
Rien n'allait plus entre Philippe II d'Espagne et Élisabeth d'Angleterre. Francis Drake s'illustra alors à la tête de plusieurs navires, lors de la bataille navale de Gravelines, pour sauver son pays de l'Invincible Armada (1588), avec d'autres marins célèbres de son temps (John Hawkins, Martin Frobisher, Charles Howard, Walter Raleigh). Il s'empara notamment du vaisseau amiral espagnol.
L'année suivante, il tenta, mais sans succès, de reconquérir le Portugal pour Antonio de Crado. En 1595, il enleva aux Espagnols en Amérique, Sainte-Marthe et Rio-de-la Hacha; mais il échoua dans l'attaque de Panama.
Une statue de Francis Drake se trouve sur la grande digue du port de Plymouth (Angleterre).
Une reproduction du navire de Francis Drake, le Golden Hind est hébergée le long de la rive sud de la Tamise à Londres Liste des membres actifs - Page 8 220349Sir_Francis_Drake_goldenhind_180
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Message par Charles IV le Bel Ven 9 Oct 2009 - 12:44

Charles IV de France, dit Charles le Bel né en 1294 au château de Creil (Oise), mort en 1328 à Vincennes, fut comte de la Marche puis, de 1322 à 1328, roi de France, le quinzième et dernier de la dynastie dite des Capétiens directs, et roi de Navarre (sous le nom de Charles Ier). Troisième fils du roi de France et de Navarre Philippe IV le Bel et de la reine Jeanne Ire de Navarre, Charles n'est pas destiné à régner. En 1307 il épouse Blanche de Bourgogne, fille d'Othon IV de Bourgogne et de Mahaut d'Artois. Elle est condamnée pour adultère au début de l'année 1314 avec sa belle-sœur Marguerite de Bourgogne, dans ce que l'on a appelé l'Affaire de la tour de Nesle. Blanche étant enfermée dans la forteresse de Château-Gaillard, le mariage n'est pas rompu et Charles ne peut se remarier. Sous le règne de son père, du fait de son jeune âge, Charles joue un rôle très secondaire dans la conduite des affaires du royaume. Ce n'est que dans les dernières années du règne qu'il apparaît au Conseil royal. Il doit attendre ses vingt ans en 1314 pour recevoir le comté de la Marche en apanage. En 1314 Charles de La Marche participe à la très courte campagne de Flandre, et le 20 août débloque facilement Tournai assiégée par les troupes du comte de Flandre. Charles de La Marche ne joue aucun rôle notable sous le court règne de son frère aîné Louis X le Hutin. Mais la mort de ce dernier le 5 juin 1316 lui permet d'intervenir dans la crise de succession qui s'annonce. En effet, la France se retrouve à cette date sans monarque, la reine veuve Clémence de Hongrie étant enceinte d'un enfant posthume du feu roi. Dans le cas où naitrait une fille, de nombreux barons du royaume, et en particulier le duc Eudes IV de Bourgogne, souhaiteraient voir accéder au trône la petite Jeanne de Navarre, fille aînée de Louis X mais soupçonnée de bâtardise après l'Affaire de la Tour de Nesle. A l'été 1316, la question la plus urgente à régler est celle de la régence du royaume. Philippe, comte de Poitiers, frère de Louis X et de Charles de La Marche, la réclame en tant que plus proche parent du feu roi. Ceci n'est pas sans contrarier Charles de Valois, frère cadet de Philippe le Bel qui, en plus d'être l'aîné de la famille royale, a exercé la réalité du pouvoir sous le règne de son neveu Louis le Hutin. Charles de La Marche penche nettement pour ce dernier. Selon une chronique les comtes de Valois et de La Marche auraient fait occuper le Palais de la Cité par leurs hommes d'armes, ce qui aurait obligé le connétable Gaucher de Châtillon à employer la manière forte pour permettre au comte de Poitiers d'entrer dans la place et de prendre le pouvoir. Quoi qu'il en soit Charles de La Marche se rallie de très mauvaise grâce au gouvernement de son frère aîné. Le 15 novembre 1316, la reine Clémence met au monde le petit roi Jean Ier qui disparait au bout de cinq jours. Ne tenant aucun compte des droits de Jeanne de Navarre, le comte de Poitiers se proclame roi sous le nom de Philippe V. Plus que jamais opposé à son frère et partisan des droits de sa nièce, le comte de La Marche n'hésite pas à répandre alors des bruits médisants selon lesquels Philippe aurait, avec la complicité de sa belle-mère Mahaut d'Artois, fait empoisonner le petit roi. En janvier 1317, Charles crée un esclandre en quittant précipitamment la ville de Reims pour ne pas assister au sacre de son frère. Avec Eudes de Bourgogne, il souhaite mettre Jeanne de Navarre sur le trône de France. Cette attitude est assez paradoxale étant donné que l'exclusion des femmes de la succession à la couronne de France pourrait lui être profitable si Philippe V mourrait sans héritier mâle. Le roi, sur les conseils du pape Jean XXII, cherche alors à se rallier son cadet et y parvient, sans doute grâce à quelques dons. Ainsi le 17 mars 1317 le comte de La Marche soutient-il les droits au trône du fils qui naîtrait de Philippe V. Après une dernière brouille en juin 1317, le comte de La Marche cesse toute attaque contre son frère. Avec son oncle Charles de Valois, duquel il reste très proche, il est toutefois tenu à l'écart de la réalité du pouvoir, sans pour autant être en disgrâce. La mort en 1317 de Louis, le jeune fils de Philippe V, fait de lui l'héritier présomptif de la couronne de France, ce qui le pousse à la modération. Fin 1321, la maladie de son frère aîné lui fait espérer un avènement très proche. Le comte de La Marche monte sur le trône sous le nom de Charles IV à la mort de son frère Philippe V le Long le 3 janvier 1322. Cette fois-ci, il ne tient aucun compte des droits de ses nièces, Jeanne de Navarre et les filles de Philippe V. Contrairement à ce qui s'était passé en 1316 cette prise du pouvoir s'effectue sans aucune contestation. Charles IV est sacré à Reims le 21 février 1322 par l'archevêque Robert de Courtenay. En tant qu'héritier de sa mère Jeanne de Navarre, il ajoute au titre de roi de France celui de roi de Navarre. Trouvant le trésor royal épuisé par les abus du règne précédent, Charles IV punit sévèrement et dépouille les financiers lombards ayant commis toutes sortes d'exactions. Il traite avec la même rigueur les mauvais juges et les seigneurs qui avaient accaparé les biens des particuliers. Il fait même arrêter Girard de la Guette, ex-surintendant des finances de Philippe le Long, lequel est accusé d'avoir détourné un million deux cent mille livres. Il le remplace par son trésorier Pierre Rémi, qui sera lui-même pendu sous le règne suivant pour le même motif de concussion. A la chancellerie, Charles IV nomme son ancien chancelier du comté de La Marche Pierre Rodier. En 1324, le roi effectue un long voyage en Languedoc, ce qui le rend populaire auprès du peuple. Cette popularité s'érode cependant avec les pratiques financières douteuses de la couronne. L'année de son avènement, le pape Jean XXII annule le mariage pour cause de consanguinité (Mahaut d'Artois, la mère de son épouse, étant également sa marraine). Le 21 septembre 1322 à Provins, il prend pour seconde épouse Marie de Luxembourg, qui lui donnera une fille mais qui ne survivra pas. Le 21 mars 1324, au cours d'un voyage à Issoudun en Berry, la voiture de Marie de Luxembourg se renverse, provoquant la mort de la reine et de l'enfant qu'elle portait. Le 13 juillet 1325, le roi, toujours sans héritier, épouse en troisièmes noces sa cousine Jeanne d'Évreux. Cette dernière accouche d'une première fille prénommée Jeanne en 1326, et d'une seconde fille, Marie, l'année suivante. Elle est de nouveau enceinte lorsque le roi meurt en février 1328. Il faut attendre la naissance de l'enfant pour savoir si les Capétiens vont conserver le trône. C'est de nouveau une fille, Blanche, qui naît le 1er avril 1328. Cette dernière fille épousera en 1345 Philippe (1336-1375), duc d'Orléans, fils de Philippe VI de Valois. Le règne de Charles IV le Bel voit la poursuite de la bureaucratisation de l'administration royale, déjà accélérée sous le règne de son père et de ses frères aînés. Lorsque Charles le Bel arrive au pouvoir, deux princes revendiquent le titre d'empereur romain germanique: Louis de Bavière, élu mais non reconnu par le pape Jean XXII, et Frédéric le Bel, duc d'Autriche. En 1322, Louis de Bavière bat et capture son rival à la bataille de Mühldorf. Cependant, Jean XXII refuse toujours de le reconnaitre comme empereur. Le conflit entre Louis et le souverain pontife ne cesse de s'envenimer jusqu'à l'excommunication de Louis prononcée en 1324, point de départ d'une lutte de près de vingt-cinq ans entre l'Empire et la papauté. A ce moment-là, les partisans de Frédéric d'Autriche songent à faire du roi de France leur nouveau champion. L'épouse de ce dernier, Marie de Luxembourg, est en effet la fille de l'ancien empereur Henri VII. Cette union offre à Charles IV de puissants soutiens, en plus de celui du pape, dans le cas d'une éventuelle élection à l'Empire. Mais Marie meurt prématurément le 26 mars 1324, ce qui met un terme aux ambitions impériales de Charles IV. Les relations de Charles IV avec l'Angleterre sont d'abord cordiales. Le roi envoie en effet outre-Manche une ambassade au roi Édouard II, afin de conclure un mariage entre Marie, une des filles de Charles de Valois, et le prince Édouard, futur Édouard III. Les ambassadeurs français acceptent même de participer à une guerre contre l'Écosse, au cours de laquelle ils sont d'ailleurs fait prisonniers. Néanmoins la Gascogne reste le point sensible des relations entre les deux royaumes. Édouard II, qui est également duc de Guyenne, souhaite mettre un terme aux luttes d'influence qui opposent dans cette région ses partisans et ceux du roi de France.
Charles IV est alité à partir du 25 décembre 1327. Selon le chroniqueur Jean Lebel, mais il est le seul à rapporter ce fait, le roi mourant aurait souhaité que le comte Philippe de Valois devînt régent si la reine Jeanne, alors enceinte, donnait naissance à une fils. Si une fille venait à naître, alors Philippe de Valois pourrait monter sur le trône. Mais la volonté du roi ne semble pas avoir été suivie immédiatement des faits, puisque la question de sa succession n'est tranchée qu'après sa mort. Charles IV s'éteint finalement le 1er février 1328. En l'absence de descendant mâle survivant, qui va alors régner: Il y a trois prétendants:
Édouard III d'Angleterre est écarté pour le motif qu'une femme, qui n'a pas le droit de monter sur le trône, ne peut pas transmettre ce droit. Cette succession contestée par le roi d'Angleterre fut une des raisons principales de la guerre de Cent Ans. Le trône passe entre les mains de Philippe de Valois, cousin germain de Charles IV, qui devient roi de France sous le nom de Philippe VI, tandis que la Navarre est restituée à son héritière légitime, Jeanne II, dont l'illégitimité supposée en raison de l'inconduite de sa mère ne sera jamais prouvée. Elle a épousé en 1317 son cousin Philippe d'Evreux, qui devient roi de Navarre sous le nom de Philippe III de Navarre.
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Message par Philippe de Hauteclocque Ven 30 Oct 2009 - 22:31

Philippe François Marie Leclerc de Hauteclocque ou Leclerc de Hauteclocque, par décret de 1945, comte de Hauteclocque, maréchal de France, également connu sous son nom de résistant Jacques-Philippe Leclerc, retenu par l'histoire comme « le maréchal Leclerc » né le 22 novembre 1902 à Belloy-Saint-Léonard et mort le 28 novembre 1947 près de Colomb-Béchar en Algérie. Fils du comte Adrien de Hauteclocque (1864-1945) et de Marie-Thérèse van der Cruisse de Waziers (1870-1956), il grandit au sein d'une famille de la noblesse picarde. En 1922, après avoir préparé le concours à Sainte-Geneviève, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, dont il sort deux ans plus tard en tant que major de la cavalerie. Il entre alors à l'École d'application de la cavalerie de Saumur, dont il sort en 1925, là encore, en étant major. Il épouse la même année le 10 août 1925, Thérèse de Gargan qui a pour arrières-grands-parents le baron Théodore de Gargan et son épouse Marguerite de Wendel. Ils auront six enfants (quatre fils et deux filles). Depuis 1918 (et jusqu'en 1930), la Sarre est sous occupation française en conséquence du Traité de Versailles (1919) faisant suite à la Première Guerre mondiale. Le jeune Philippe de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves ; après y avoir passé un an, il obtient une affectation au 8e Spahis Algériens au Maroc. Il participe à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif, durant laquelle il se distingue. En 1929, le commandement du 38e Goum lui est confié. Il devient instructeur à l'École de Saint-Cyr en 1931. Lors d'un exercice à cheval, sa jambe se casse sous sa monture ce qui lui valut d'utiliser une canne tout le reste de sa vie. Au cours d'un second séjour au Maroc, il est promu capitaine en 1934, et obtient la Légion d'honneur. En 1938, il réussit le concours d'entrée à l'École de Guerre (aujourd'hui devenu le Collège interarmées de défense), dont il sort major en 1939.
En mai 1940, Philippe de Hautecloque est capitaine d'état-major à la 4e division d'infanterie, en poste sur le front belge et dans la Poche de Lille. Lors de l'attaque allemande, il est fait prisonnier, mais parvient à s'échapper et à rejoindre les lignes alliées, où il reprend le combat. Le 15 juin, il participe à une contre-offensive dans la plaine de Champagne au cours de laquelle il est blessé à la tête. Les blindés allemands ont ouvert le feu sur la maison dans laquelle il se trouvait et une partie du plafond s'est effondrée sur lui. La blessure ne semble pas l'affecter, à tel point qu'il continue le combat, jusqu'à ce qu'il soit à nouveau fait prisonnier. Le 17 juin 1940, il parvient à s'évader et prend le parti de poursuivre la lutte. Il traverse la France à bicyclette, malgré l'occupation allemande, rejoint sa femme et leurs six enfants sur les routes de l'exode près de Libourne en Gironde. Après les avoir mis au courant de sa volonté de se battre, il essaie de franchir les Pyrénées à Bayonne, sans y parvenir. Il y arrive finalement près de Perpignan. Il est brièvement arrêté en Espagne, puis arrive jusqu'au Portugal d'où il rejoint Londres par bateau.
Il se présente au général de Gaulle le 25 juillet. Afin d'éviter que des représailles ne soient dirigées contre sa famille, il a pris le pseudonyme de « François Leclerc », le patronyme étant très fréquent en Picardie et à Belloy. Cette discussion a probablement changé sa vie. Le général de Gaulle, reconnaissant en lui un chef exceptionnel, le promeut de capitaine à chef d’escadrons dès leur première rencontre et lui donne pour mission de rallier l'AEF à la France libre.
Le 6 août 1940, il quitte l'Angleterre pour le Cameroun avec René Pleven, André Parant et Claude Hettier de Boislambert. Vingt jours plus tard, il débarque de nuit en pirogue à Douala avec 22 hommes. Il fait la connaissance du commandant Louis Dio, qui arrive de Fort-Lamy à la tête d'un détachement du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad. Il parvient à convaincre les autorités fidèles à Vichy de s'effacer et rallie le Cameroun, le Tchad et le Congo à la cause de la France libre sous l’égide de Félix Éboué et de Larminat. Leclerc est nommé Commissaire général du Cameroun et le 28 août, c'est toute l'AEF, à l'exception du Gabon qui s'est ralliée au Général de Gaulle. Celui-ci, au cours d'une visite à Douala le 8 octobre, donne son accord à Leclerc pour tenter de rallier le pays à sa cause. Avec l'aide des Forces françaises libres, repliées après l’échec de l’expédition de Dakar (23-25 septembre), Leclerc débarque près de Libreville le 8 novembre et le 10 novembre, le Gabon se joint à la France libre. Leclerc est alors officiellement confirmé au grade de colonel par le général de Gaulle, grade qu'il s'était auto-attribué « comme par enchantement », selon l'expression de De Gaulle, en arrivant au Cameroun pour ne pas être en infériorité hiérarchique par rapport au lieutenant-colonel en poste à Douala, et il est désigné comme commandant militaire du Tchad.
La France libre a pour la première fois une assise territoriale et stratégique significative. A partir de ces bases, sa colonne, qui compte notamment le capitaine Massu, effectue des raids de plusieurs milliers de kilomètres au milieu du désert, avec un équipement peu adapté aux conditions climatiques et au sol sableux et se dirige vers des postes italiens. Ayant pris l'oasis de Koufra (28 février 1941) avec un canon et 300 hommes seulement, il fait le serment avec ses soldats de ne pas déposer les armes avant d'avoir vu le drapeau français flotter sur la cathédrale de Strasbourg.
Il poursuit les combats en Libye et participe à la prise de Tunis par les Alliés avec la Force L (L pour Leclerc) au tout début de 1943. L'armée de Leclerc, qui a été nommé général, est équipée de matériel américain et profite de quelques mois de répit pour étoffer ses rangs, incorporant notamment d'anciens soldats de l'Armée d'Afrique, vichyste. Envoyée en Normandie, sa 2e division blindée (plus connue comme la 2e DB) débarque le 1er août 1944 dans la Manche sur la plage de Saint Martin de Varreville, et va établir son premier camp à Vesly dans un champ dénommé « champ Robert », où il séjournera 10 jours, le temps de s'organiser avant de faire route sur Argentan et Alençon, tout en ayant au passage prêté main-forte, lors de la fermeture de la poche de Falaise, à Chambois-Mont-Ormel. Faisant partie de la 3e armée du général Patton, la division de Leclerc, ou « division Croix de Lorraine », devient parfois même le fer de lance des attaques américaines. Sa division libère le 12 août Alençon, s'illustre dans la forêt d'Écouves, mais bute le 13 août sur Argentan, qu'elle ne peut investir, gênant en fait les mouvements américains. Leclerc demande alors l'autorisation de quitter le théâtre des opérations en Normandie, pour : « Ne plus perdre un seul homme ici et libérer la capitale de la France. » Avec l'accord qu'il a arraché à ses supérieurs, la 2e DB se rue sur Paris, si bien que le 25 août 1944, le général Leclerc reçoit la reddition du général von Choltitz, gouverneur militaire allemand de Paris, à la gare de Paris-Montparnasse. La capitale a été libérée en deux jours, presque sans combat, dans un mélange de liesse et de coups de feu. Les généraux de Gaulle et Leclerc descendent côte à côte l'avenue des Champs-Élysées alors qu'éclatent encore des accrochages sporadiques.
Avant la fin de l'année 1944, le 23 novembre, ses troupes libèrent Strasbourg, occasion d'une prise d'arme pour rappeler que le serment de Koufra a été tenu. Ultimes faits d'armes, ce sont les soldats français de Leclerc qui s'emparent du Kehlsteinhaus, le « nid d'aigle » d'Adolf Hitler à Berchtesgaden en Bavière, quelques jours seulement avant l'armistice du 8 mai 1945. Le 21 juin, il fait ses adieux avec solennité à sa division, qu'il quitte pour rejoindre le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient en Indochine française occupée par le Japon depuis 1940. Le 2 septembre 1945, c'est Leclerc qui signe, au nom de la France, l'acte de capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri, en rade de Tokyo.
Il participe également à la reconquête de l'Indochine occupée par le Japon (sans résistance jusqu'au coup de force du 9 mars 1945) à la tête du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Arrivé en octobre 1945, après la capitulation du Japon et la proclamation de l'indépendance par Hô Chi Minh le 2 septembre 1945, il parvient à rétablir la souveraineté française dans toute la Cochinchine et le Sud-Annam, le 29 janvier 1946 tout en étant lucide sur la nécessité d'une solution politique. Au Tonkin, Hô Chi Minh accueille Leclerc, le 26 mars 1946 à Hanoï, favorablement. En effet, celui-ci était pour la résolution de la crise qui secouait la colonie française par la voie politique.
En 1946, Leclerc est nommé inspecteur général en Afrique du Nord. Le 28 novembre 1947, au cours d'une tournée d'inspection en Afrique du Nord, son avion, un B-25 Mitchell est pris dans une tempête de sable. On suppose que le pilote est descendu à basse altitude pour trouver des repères géographiques, mais l'avion a percuté la voie ferrée, non loin de Colomb-Béchar. Les 12 occupants de l'appareil sont tués sur le coup. Un treizième cadavre a été retrouvé dans la carcasse de l'avion. Ce treizième homme a alimenté l'idée du complot.
La nouvelle de ce décès est un choc pour une France qui se relève difficilement d'une terrible guerre et qui voyait en cet homme le libérateur de Paris et de Strasbourg, celui qui avait lavé l'affront de la défaite de 1940. Après un hommage national à Notre-Dame, la 2e DB escorte son chef vers l'Arc de Triomphe, où une foule de Français viennent s'incliner devant le cercueil du général d'armée. Il est inhumé dans la crypte des Invalides.
Il a été élevé à la dignité de Maréchal de France, à titre posthume, par décret du 23 août 1952.
Philippe de Hauteclocque
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Message par George VI du Royaume-Uni Lun 2 Nov 2009 - 22:18

George VI du Royaume-Uni né en 1895 mort en 1952 fut roi du Royaume-Uni et des dominions britanniques du 11 décembre 1936 jusqu'à sa mort. Il fut également le dernier empereur des Indes (jusqu'en 1947), le dernier roi d'Irlande (jusqu'en 1949), et le premier chef du Commonwealth. En tant que second fils du roi George V, il ne devait pas hériter du trône et il a passé les premières années de sa vie dans l'ombre de son frère aîné, Édouard. Le prince Albert a servi dans la Royal Navy durant la Première Guerre mondiale, et après la guerre a rempli les habituels engagements publics. En 1923, il épouse Lady Elizabeth Bowes-Lyon qui lui donnera deux filles, Elizabeth (qui lui succède sous le nom d’Élisabeth II) et Margaret. A la mort de son père en 1936, son frère monte sur le trône sous le nom d'Édouard VIII. Toutefois, moins d'un an plus tard, Édouard exprime son désir de se marier avec Wallis Simpson, une Américaine deux fois divorcée. Pour des raisons politiques et religieuses, le Premier ministre britannique, Stanley Baldwin, informe Édouard qu'il ne peut pas se marier avec Mme Simpson et rester roi. Édouard décide donc d’abdiquer. En raison de cette abdication, unique dans l'histoire du Royaume-Uni (les abdications précédentes ayant été contraintes par des pressions politiques ou militaires), George VI monte sur le trône devenant le troisième monarque issu de la Maison de Windsor.
Durant sa jeunesse le futur George VI est officiellement connu sous le nom de prince Albert, pendant le règne de son arrière-grand-mère la reine Victoria. Son père est le prince George, duc d'York (plus tard, le roi George V), le deuxième fils survivant, du prince de Galles (plus tard, Édouard VII) et de la Princesse de Galles (plus tard la reine Alexandra). Sa mère est la duchesse d'York (plus tard la reine Mary), la fille aînée du prince François, duc de Teck et de la princesse Marie Adélaïde de Cambridge.
Albert est titré Son Altesse le Prince Albert d’York, dès sa naissance. En 1898, la reine Victoria avait en effet émis des lettres patentes qui accordaient aux enfants du fils aîné du prince de Galles, le titre d’Altesse Royale à l'âge de deux ans, Albert devint donc Son Altesse Royale le Prince Albert d’York.
La reine Victoria est décédée le 22 janvier 1901 et le Prince de Galles, lui succéda sous le nom d’Édouard VII. Le duc d'York devint alors le nouveau prince de Galles. Le prince Albert est désormais troisième dans l’ordre de succession au trône derrière son père et son frère.
Lorsque Édouard VII meurt le 6 mai 1910, le père d'Albert devient le roi George V. Le prince Édouard est créé prince de Galles le 2 juin 1910 et Albert est maintenant en seconde ligne de succession au trône. Albert a été promu aspirant le 15 septembre 1913 et a commencé à servir dans l’armée un an plus tard, pendant la Première Guerre mondiale. Le 3 juin 1920, il est créé duc d'York, comte d'Inverness et baron Killarney. Il commence alors à prendre des fonctions royales en représentant son père, le roi George V.
En 1920, Albert rencontre Lady Elizabeth Bowes-Lyon, la plus jeune fille de Claude Bowes-Lyon, 14e comte de Strathmore et Kinghorne et Cecilia Cavendish-Bentinck. Il décide de l'épouser.
Bien que Lady Elizabeth soit une descendante du roi Robert Ier d'Écosse et du roi Henri VII d'Angleterre, elle est, selon la législation britannique, une roturière. Elle rejeta sa proposition à deux reprises et a hésité pendant près de deux ans, parce qu'elle était peu disposée à faire les sacrifices nécessaires pour devenir un membre de la famille royale. Ils se marient le 26 avril 1923 à l'abbaye de Westminster. La BBC, nouvellement formée, souhaite alors enregistrer et diffuser l'événement à la radio, mais le prêtre oppose son veto à cette idée. Lady Elizabeth est titrée Son Altesse Royale la Duchesse d’York, après leur mariage. Le mariage d’Albert avec une roturière britannique fut considéré comme un geste de modernité. Le duc et la duchesse d'York eurent deux enfants, Elizabeth, né le 21 avril 1926, qui prendra la succession de son père sous le nom d’Élisabeth II, et Margaret, née le 21 août 1930.
Le 20 janvier 1936, le roi George V meurt, et le prince Édouard monte sur le trône sous le nom d’Édouard VIII. Comme Édouard n'avait pas d'enfants, Albert était l'héritier présomptif au trône. George V avait d’ailleurs exprimé de graves réserves à propos d'Édouard, en disant: « Je prie Dieu que mon fils aîné ne pourra jamais se marier et que rien ne s'interposera entre Bertie, Lilibet et le trône ». Moins d'un an plus tard, le 11 décembre 1936, Édouard VIII abdique le trône pour épouser Wallis Warfield Simpson. Édouard a en effet été informé par le Premier ministre, Stanley Baldwin, qu'il ne pouvait rester le roi et épouser une femme divorcée avec deux ex-maris encore en vie. Édouard a choisi l'abdication, de préférence à l'abandon de ses plans de mariage. Ainsi, le prince Albert, duc d’York, est désormais roi, un poste qu'il hésite à accepter. La veille de l'abdication de son frère, il se rendit à Londres pour voir sa mère, la reine Mary, et obtenir son soutien.
Le couronnement de George VI eut lieu le 12 mai 1937. Rompant avec la tradition, la reine Mary assista au couronnement en tant que manifestation de soutien à son fils. Albert a pris le nom de George VI pour souligner la continuité avec son père et à restaurer la confiance dans la monarchie. Le début du règne de George VI a été occupé par les questions entourant son prédécesseur et frère, dont le titre était incertain. George VI a estimé que par son abdication il renonçait porter les titres royaux, dont celui d’Altesse Royale. Il lui donna donc le titre de Son Altesse Royale le Duc de Windsor, mais les lettres patentes de la création du duché empêchent toute femme ou enfants d’hériter du titre ou de porter le nom d’Altesse Royale. George VI a également été obligé d'acheter les résidences royales du château de Balmoral et de Sandringham House au Prince Édouard, car elles étaient des propriétés privées du monarque et ne pouvaient pas passer à George VI sans son adhésion. L'augmentation du risque de guerre en Europe domina le début du règne de George VI. En 1939, le roi et la reine entreprirent une vaste tournée au Canada, au cours de laquelle ils firent une brève visite aux États-Unis. Depuis Ottawa, le couple royal fut accompagné tout au long du voyage par le Premier Ministre du Canada, et non par un ministre britannique, ce qui signifie qu'ils étaient présents au Canada et aux États-Unis en tant que roi et reine du Canada. George a été le premier monarque régnant du Canada à visiter l'Amérique du Nord, bien qu'il soit déja allé dans son royaume canadien en tant qu' Albert d'York. Le Premier ministre canadien à l'époque, William Lyon Mackenzie King, espérait que la présence du roi au Canada lui permettrait d'appliquer dans la réalité les principes du Statut de Westminster de 1931, qui donnaient la pleine autonomie aux dominions avec une couronne distincte. Bien que l'objectif de la visite ait été essentiellement politique, obtenir l'appui de l'Amérique à la Grande-Bretagne dans la guerre à venir, le Roi et la Reine furent accueillis avec enthousiasme par le public canadien. La crainte que George soit mal accueilli par rapport à son prédécesseur, Édouard VIII, fut dissipée. En visite à New-York, ils ont également été chaleureusement accueillis par le peuple américain, et invités par le président Franklin D. Roosevelt à demeurer à la Maison Blanche. Lorsque la guerre éclata en 1939, George VI et sa femme étaient résolus à rester à Londres et à ne pas fuir au Canada, comme on leur avait suggéré. Le roi et la reine restèrent donc officiellement dans le palais de Buckingham pendant toute la guerre, bien qu'ils aient passé les nuits au château de Windsor afin d'éviter les bombardements aériens. En 1940, Neville Chamberlain fut remplacé en tant que Premier ministre par Winston Churchill. Tout au long de la guerre, le Roi et la Reine stimulèrent le moral des Britanniques en visitant les sites des bombardements et les usines de munitions. Lorsqu'une bombe atterrit sur Buckingham Palace, le reine déclara: « Je suis heureuse que nous ayons été bombardés. Maintenant, je peux regarder East End en face ». La famille royale a également respecté le rationnement alors en place dans le pays.
Le stress de la guerre eut des répercussions sur la santé du roi. George VI développa notamment un cancer du poumon. Sa fille, la princesse Elizabeth, en tant qu'héritière présumée, apparut publiquement de plus en plus aux côtés de son père alors que l'état de santé de ce dernier empirait. En septembre 1951, George VI subit une pneumonectomie son poumon gauche fut enlevé suite à la découverte d'une tumeur maligne.
Le 31 janvier 1952, malgré les conseils de ses proches, il se rendit à l'aéroport pour assister au départ de la princesse Elizabeth, pour une tournée dans les pays du commonwealth. Le 6 février, George VI s'éteint suite à une thrombose coronaire dans son sommeil à Sandringham House à Norfolk, à l'âge de 56 ans. Sa fille lui succède sous le nom d'Élisabeth II du Royaume-Uni. Ses funérailles eurent lieu le 15 février et il fut inhumé dans la Chapelle Saint-Georges au château de Windsor. En 2002, le corps de sa veuve, la reine Elizabeth, la Reine Mère, et les cendres de sa fille, la princesse Margaret, ont été inhumés dans la King George VI Memorial Chapel à ses côtés.
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Message par Philippe VII d'Orléans Mar 3 Nov 2009 - 21:03

Philippe VII d'Orléans ou Louis Philippe Albert d'Orléans, comte de Paris né au palais des Tuileries à Paris, le 24 août 1838 décédé à Stowe House, dans le Buckinghamshire en Angleterre le 8 septembre 1894. Il est prince royal de France de 1842 à 1848 puis prétendant orléaniste au trône de France de 1848 à 1873 sous le nom de « Louis-Philippe II » puis de 1883 à 1894 sous celui de « Philippe VII ». Le comte de Paris est également un écrivain et un combattant de la Guerre de Sécession.
Titulature et controverse:
A sa naissance en 1838, le roi des Français Louis-Philippe Ier titre légalement son petit-fils comte de Paris, après avoir envisagé de lui conférer le titre de prince d'Alger. En 1842, à la mort de son père le prince Ferdinand-Philippe, le comte de Paris reçoit également de son grand-père le titre de prince royal qui remplace celui de dauphin durant la Monarchie de Juillet.
En 1850, le prince succède à son grand-père paternel comme aîné de la branche d'Orléans, avec l'héritage théorique de tous les titres traditionnels de cette branche, duc d'Orléans, duc de Valois, duc de Chartres, duc de Nemours, duc de Montpensier, dauphin d'Auvergne, prince de Joinville, sénéchal héréditaire de Champagne, marquis de Coucy, marquis de Folembray, comte de Soissons, comte de Dourdan, comte de Romorantin et baron de Beaujolais.
Selon ses partisans orléanistes, Philippe d'Orléans est après la mort du « comte de Chambord » l'unique héritier du trône de France sous le nom de « Philippe VII ». Le prince est en effet l'aîné des descendants de Louis XIII, à l'exclusion de ceux de Philippe V d'Espagne, devenus étrangers et non successibles, selon les mêmes orléanistes, en application des renonciations faites lors des traités d'Utrecht.
Cependant, pour ses adversaires légitimistes, qui déclarent nulles les renonciations de 1713, le comte de Paris n'est que le chef de la branche d'Orléans alors que les véritables héritiers du trône de France sont ses lointains cousins espagnols, les princes Jean et Charles de Bourbon.

A sa naissance, le prince Philippe incarne la vitalité de la Maison d'Orléans et reçoit le titre de comte de Paris de son grand-père, le roi des Français Louis-Philippe Ier. Quatre ans plus tard, en 1842, l’enfant perd son père, Ferdinand-Philippe d'Orléans, et devient donc l’héritier de la Monarchie de Juillet. Or, le tout nouveau prince royal est trop jeune pour représenter la stabilité et pour rassurer les opposants à la politique de son grand-père. Par conséquent, lorsque éclate la révolution de 1848, sa famille est incapable de le faire proclamer roi des Français et la Seconde République se met en place. Commence alors une longue période d’exil qui dure jusqu’en 1871 et durant laquelle le prétendant orléaniste trompe difficilement son ennui. Au début des années 1860, Philippe d’Orléans se rend aux États-Unis pour s’engager dans la Guerre de Sécession et de cette expérience il ramène une Histoire de la Guerre civile en Amérique. Après la chute du Second Empire en 1870, le comte de Paris regagne la France et s’investit dans la vie politique. Afin de renforcer les partisans d’une restauration monarchique, il accepte de reconnaître le « comte de Chambord» comme chef de la Maison de France en 1873. Cependant, l’intransigeance du petit-fils de Charles X vis-à-vis des symboles de l’Ancien Régime rend impossible le retour de la monarchie et le comte de Paris doit se contenter d’attendre la mort de son cousin pour reprendre un rôle politique important. En 1883, le « comte de Chambord » trouve finalement la mort et la majorité des monarchistes se rallie au comte de Paris. Mais à cette date, la République a eu largement le temps de se renforcer et le prétendant ne parvient pas à prendre le pouvoir. En 1886, le vote d’une nouvelle loi d'exil contraint le comte de Paris et sa famille à quitter le territoire national mais le prince continue à essayer d'intervenir dans les affaires de la France.
A chaque crise que connaît le pays, et particulièrement lors de l'Affaire Boulanger et du Scandale de Panama, le chef des Orléans espère pouvoir monter sur le trône.
Néanmoins, chaque espoir de restauration est suivi d'une nouvelle déception et le comte de Paris meurt en exil au Royaume-Uni sans avoir eu l'occasion de réaliser son rêve.
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Message par Néfertiti Sam 7 Nov 2009 - 13:02

Néfertiti est la grande épouse royale d'Akhénaton, l'un des derniers rois de la XVIIIe dynastie. Elle vécut aux environs de -1370 à -1333/34. Sa beauté est légendaire et il est certain qu’elle exerçait un rôle politique et religieux important pendant la période amarnienne. En effet, lorsqu'une équipe d'archéologues américains entreprit récemment la reconstitution virtuelle des parois du temple d'Aton à Karnak à partir de talatates, un gigantesque puzzle de plus de six mille blocs en grès retirés du IXe pylône, elle eut la surprise de constater que les représentations de Néfertiti étaient plus nombreuses que celles d’Akhénaton son royal époux. Ailleurs, la reine est figurée dans la pose traditionnelle de pharaon châtiant les ennemis de l'Égypte, ou officiant aux côtés du roi devant leur dieu Aton. D’autres reliefs encore montrent le couple royal et les petites princesses dans leur intimité familiale. Toutes ces scènes sont la preuve que la reine exerçait un pouvoir considérable, l'art officiel n’ayant jamais montré de scènes similaires auparavant. Il n'est pas établi que Néfertiti ait survécu à Akhénaton. Certains égyptologues ont conjecturé cependant qu’à la fin du règne elle aurait été corégente d’Akhénaton sous le nom de Smenkhkarê, dont on pense en général qu'il s’agit d’un jeune frère d'Akhénaton. Qui donc était était-ce la fille d’un grand dignitaire, le futur pharaon Aÿ ou bien une fille d’Amenhotep III. Nous l’ignorons. Il se peut tout aussi bien qu’elle soit la princesse Tadukhipa que le roi de Mitanni Toushratta envoya à son frère et beau-fils Amenhotep III, le nom égyptien de Néfertiti, La Belle est venue, semblant indiquer une origine étrangère. La date de son mariage et de sa montée sur le trône ne sont pas connues avec certitude, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres données de cette époque. Il a pourtant été établi que Néfertiti n'est pas une princesse du Mitanni. Néfertiti, contrairement à ce qu'on a pu croire est un prénom bien égyptien comme le souligne l'égyptologue Jean Yoyotte qui rappelle que c'est l'une des appellations de la belle déesse Hathor. Aucun document ne permet de dire si elle vint de l'étranger. La signification de son nom a brouillé les pistes. En fait, et comme le rappelle Jean Yoyotte dans son article sur Néfertiti dans le dictionnaire de la civilisation égyptienne, nous savons très peu de choses sur cette reine.
En l’an treize du règne d’Akhénaton (vers -1336) Mérytaton remplaça sa mère comme grande épouse royale dans les cérémonies officielles et à partir de l’an quatorze, Néfertiti disparut de l’iconographie amarnienne. Sur quelques reliefs, son nom et son visage furent même martelés et remplacés par ceux de Mérytaton. Il n’est pas impossible qu’elle soit déjà morte à cette date, d’après une hypothèse, de mort violente. Certains spécialistes avaient un moment avancé une possible disgrâce, elle aurait été évincée par une rivale, Kiya, une autre épouse du roi. On sait aujourd'hui que c'est l'inverse qui s'est produit. Les raisons véritables de cette disparition subite nous échappent encore. Pour compliquer cette énigme des sceaux de jarre à vin avec son nom qui porteraient comme indication : « l'an I de Néfertiti » ont été retrouvés dans le palais nord d'Akhetaton (l'actuelle Tell el-Amarna), ce qui signifie peut-être qu'elle y vécut à la fin du règne de son époux voire qu'elle régna après lui.
La disparition de Néfertiti coïncide avec l'apparition d'un nouveau personnage nommé au titre de co-régent au nom de Ânkh-Khéperourê Néfernéférouaton. Pusieurs chatons de bague inscrits, trouvés par Sir William Matthew Flinders Petrie à Amarna, montrent que ce nouveau personnage est une femme puisque la forme attestée est Ânkh Khéperourê. Manéthon, dans sa liste royale, évoque une « femme roi » à la fin de la XVIIIe dynastie qu'il nomme Acenchêrês qui serait une mauvaise transcription d'Ânkh-Khéperourê. Ici encore, nous en sommes réduits à des conjectures. C'est sur ce postulat que des spécialistes y ont vu la certitude qu'il s'agissait de Néfertiti. Cependant l'identité de cette Ânkh Khéperourê a été très discutée: Kiya, Méritaton, Néfertiti ?
Après le court règne du successeur d'Akhénaton, c'est un jeune garçon d’une dizaine d'années qui monte sur le trône, son fils supposé Toutânkhamon, époux de la princesse royale Ânkhésenpaaton. Une nouvelle hypothèse, qui est toutefois du domaine de l'histoire-fiction, car aucun document ne l'étaye Néfertiti encore en vie, mais officiellement retirée des affaires publiques, aurait gouverné dans l'ombre, étant donné le jeune âge du nouveau roi. Cette influence et probablement sa propre vie se seraient alors achevées pendant la troisième année de règne de Toutânkhamon en -1331. C'est en cette année en effet que Toutânkhaton adopta le nom de Toutânkhamon, reniant le culte monothéiste d’Akhénaton et marquant officiellement son soutien au dieu thébain Amon. En même temps, la famille royale abandonna Akhetaton, la ville d’Aton, et revint à Thèbes.
Qu’on ait identifié Néfertiti à la princesse mitannienne Tadukhipa (idée rabandonnée aujourd'hui), à Smenkhkarê ou même à Kiya, qu’elle soit morte pendant le règne d’Akhénaton ou qu’elle ait survécu à son royal époux, voire être la « femme roi » qui lui a succédé aucune de ces hypothèses n'est attestée à ce jour. Seule, pour l'instant, la version proposée par Marc Gabolde, remporte un grand nombre d'approbations de la part des égyptologues. Il propose que Néfertiti meurt avant Akhénaton et que c'est Mérytaton qui succède à son père. Toutefois cette affirmation amène une autre énigme où a été déposé le corps de la reine. Un buste la représentant l'a rendue célèbre. Il est conservé au Neues Museum à Berlin. Il s'agit d'une des œuvres de l'Égypte ancienne les plus copiées. On l'attribue au sculpteur Thoutmôsis, et on pense que le lieu de sa découverte était l'atelier du sculpteur. Le buste donne une idée de la manière dont les anciens Égyptiens restituaient les proportions du visage humain. En 2009, l'historien d'art suisse Henri Stierlin soutient que le buste de Berlin est une copie datant de 1912. Le conservateur du musée égyptien de Berlin Dietrich Wildung et son équipe ainsi que la plupart des égyptologues ont confirmé l'authenticité du buste. En 2003 l'archéologue anglaise Joann Fletcher professeur à l'Université de York, annonça qu’une des momies découvertes en 1898 dans la tombe KV35 de la vallée des rois, mais non encore identifiée, serait celle de la reine. La momie était en si mauvais état que, d’après Joann Fletcher, elle avait probablement été saccagée peu après la momification. La technique utilisée serait celle employée par les embaumeurs de la XVIIIe dynastie. La position du corps indiquerait un personnage royal. Le 12 juin, soit trois jours plus tard, Zahi Hawass, directeur de l'ESCA (Egypt's Supreme Council for Antiquities, Conseil suprême des Antiquités égyptiennes) mit en avant l’absence de preuves étayant cette hypothèse, et démentait publiquement que cette momie fût celle de Néfertiti.
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Message par François Ier Saint-Empire Dim 8 Nov 2009 - 13:53

L'empereur François Ier du Saint-Empire né le 8 décembre 1708 à Nancy mort le 18 août 1765 à Innsbruck est d'abord et successivement duc de Lorraine, de Bar (1729 – 1737) et de Teschen (1729-1765) sous le nom de François III de Lorraine, vice-roi de Hongrie (1732-1765), grand-duc de Toscane (1737–1765) sous le nom de François II de Toscane. Après son mariage, en 1736, avec Marie-Thérèse, fille aînée de l'empereur Charles VI et héritière de la Maison d'Autriche, il est élu Empereur romain germanique (1745–1765). Il est avec son épouse, le fondateur de la Maison de Habsbourg-Lorraine. François est le fils de Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar et d’Élisabeth Charlotte d'Orléans, fille de Monsieur, frère du roi Louis XIV et de Madame, née Elisabeth-Charlotte de Palatinat, la fameuse épistolière. A sa naissance il n'est que troisième dans l'ordre de succession mais en mai 1711, la variole qui tuera et l'empereur Joseph Ier et le dauphin de France, emportera également trois enfants du couple ducal notamment la princesse Charlotte, abbesse de Remiremont, 11 ans, et le prince héritier Louis, 7 ans. La succession revient au prince Léopold-Clément agé de 4 ans. En 1722, François assiste à Reims avec sa famille au couronnement du jeune Louis XV de France, son cousin et y salue sa grand-mère la fameuse Palatine, qui, dans son abondante correspondance ne tarira pas déloge sur la beauté, le bon caractère et les bonnes manières de ses petits enfants Lorrains. L'année suivante le duc Léopold songe à faire partir son fils aîné pour Vienne afin de lui faire terminer son éducation auprès de l'empereur, son cousin et ami d'enfance dont il se sent très proche. Mais à son tour le prince Léopold-Clément contracte la variole et en meurt à l'âge de 16 ans. C'est donc François, âgé de quinze ans et nouvel héritier des trônes ducaux de Lorraine et de Bar qui est envoyé à Vienne, à la cour de Charles VI. L'empereur élève François comme son propre fils et prévoit de le marier à l' archiduchesse Marie-Thérèse, sa fille aînée et héritière. La petite archiduchesse est très vite passionnément amoureuse de son promis et sa forte personnalité résistera à toutes les pressions l'incitant à épouser d'autres prétendants. Cet amour durera au delà de la mort de l'empereur. En 1729, à 20 ans, il succède à son père et doit rejoindre sa patrie qu'il a quittée à quinze ans. Il rentre à Lunéville mais assez impopulaire du fait de sa froideur germanique, dès l'année suivante, confiant la régence à sa mère, la duchesse douairière Élisabeth Charlotte, il entreprend un tour d'Europe. A Versailles, il prête hommage au roi de France, Louis XV pour une partie de son duché de Bar suivant le mode féodal datant de 1301. A Bruxelles, il salue sa tante, la gouvernante Marie-Élisabeth d'Autriche. Nommé en 1731, vice-roi de Hongrie par l'Empereur, il quitte ses États qu’il ne reverra jamais. En effet, pour mettre fin de la Guerre de Succession de Pologne, l’empereur Charles VI, conformément aux propositions du cardinal de Fleury, accepte d'accorder au vaincu, Stanislas Leszczyński, beau père de Louis XV, en compensation de la perte de la couronne polonaise, les duchés de Lorraine et de Bar qui, à la mort de l'ex-roi de Pologne, devront devenir français. En échange de la perte de ces duchés, sur lesquels sa famille régnait depuis sept cents ans, François se voit offrir le grand-duché de Toscane, proposition que François à contre-cœur finit par accepter malgré les objurgations de sa mère et de son frère, Charles-Alexandre de Lorraine, et au grand dam de ses sujets lorrains. Cet échange territorial, négocié en secret dès 1735, effectif en 1737, est formalisé par le traité de Vienne (1738). François est finalement élu Empereur le 13 septembre 1745, à Francfort sur le Main et est couronné le 4 octobre suivant, jour de la fête de saint François d'Assise, son saint patron. Marie-Thérèse n'est donc qu'Impératrice consort, même si, dans les faits, c'est elle qui dirige l'Empire et administre ses territoires patrimoniaux. François s'opposa en vain à l'alliance austro-française (1756) et ne peut marier sa fille Marie-Christine à son neveu, Charles-Maurice de Savoie, duc de Chablais, fils de sa sœur et du roi de Sardaigne.
Peu doué pour la guerre mais excellent administrateur, l'empereur Frantz fonde la fortune des Habsbourg-Lorraine. Parfois las de l'affection envahissante de l'impératrice, il a une courte liaison avec la princesse d'Auersperg mais l'impératrice, très éprise de son mari y met très vite un terme. Il meurt en 1765 à Innsbrück, juste après le mariage de son fils Léopold avec Marie-Louise d'Espagne. Il est inhumé à Vienne dans le caveau familial des Capucins.
Liste des membres actifs - Page 8 091108025634589325 François Ier du Saint-Empire avec sa famille en 1756
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Message par Childéric Ier Mer 11 Nov 2009 - 12:15

Childéric Ier est le père de Clovis Ier. Il appartient à la dynastie des Mérovingiens. Childéric signifie « Puissant à la guerre ». La première source importante qui nous informe sur Childéric est constituée par les Liber Historiarum rédigés par Grégoire de Tours. Cependant, l'auteur retranscrit et tente de comprendre lui-même les sources qu'il a à sa disposition, comme les Annales Andecavenses ou certainement la Vita Sancti Remigii écrite avant lui et aujourd'hui disparue, aussi s'agit-il de bien s'assurer de la véracité de ses écrits. Trois sources fondamentales et antérieures à celle de Grégoire évoquent la situation politique du nord de la Gaule. Il s'agit de la Chronique d'Hydace, évêque de Chaves en Gallaecia, d'une chronique gallo-romaine du Ve siècle dite Chronique de 511 et la Chronique de Marius, évêque d'Avenches. Deux autres sources complètent nos informations: la Vita Sanctæ Genovefæ qui témoigne de l'expédition de Childéric sur Paris et une lettre écrite par saint Rémi à Clovis qui donne des informations sur son père. Si ces sources sont limitées, la découverte de son tombeau en 1653 et l'étude du mobilier associé constituent d'excellentes sources archéologiques complémentaires. Grégoire de Tours le fait apparaître pour la première fois dans les sources en 457. Cette année là Childéric, qui déshonorait les femmes de ses sujets, attira à lui la colère de son peuple qui le détrôna. Il se réfugia en Thuringe pendant huit ans, probablement à partir de 451. Une fois auprès du roi Basin, il séduisit la femme de son hôte, Basine, qu'il ramena avec lui dans sa province une fois le calme revenu. Les Francs le réclamaient à nouveau sur le trône. Le roi épousa Basine. De ce mariage naquit Clovis Ier. Cette partie du récit de Grégoire de Tours semble s'apparenter cependant aux récits populaires et légendaires qu'il mêle à ses récits. L'interpréter de manière historique est délicat, même s'il existait un roi Basin en Thuringe à cette époque, et que la tradition donne à la mère de Clovis le nom de Basine.
Comme de nombreux autres chefs barbares, si Childéric était franc, il œuvrait surtout pour la défense de l'Empire. La lettre de saint Remi à Clovis disait :« Une grande rumeur parvient à l'instant de nous. Vous venez de prendre en main l'administration de la Belgique seconde. Ce n'est pas une nouveauté que vous commenciez à être ce que vos parents ont été » Cette phrase démontre bien que Childéric occupait une place réellement importante dans la société romaine en tant que responsable militaire et civil d'au moins une province romaine, la Belgique seconde. Général romain, il a été inhumé avec les insignes correspondant à sa fonction: la fibule cruciforme en or retrouvée dans sa tombe, distinction certainement reçue de l'Empereur, tout comme le paludamentum, le manteau des généraux romains, qu'on observe sur l'image de son anneau sigillaire.
Childéric est un personnage d'envergure non seulement il prend la maîtrise d'une province romaine, mais il prend part à des combats impliquant d'autres forces romaines loin de ses bases. Il participe ainsi au jeu politique de Rome, à travers ses batailles en Gaule, voire même en Italie. Il œuvre certainement aux côtés de l'autre autorité romaine du nord de la Gaule, le général Ægidius. Childéric et Ægidius, accompagné par les Francs Saliens, secourent Majorien vers 458, ce qui contribue à renforcer les relations franco-romaines du nord de la Gaule. Childéric et ses Francs réussissent également à expulser les Burgondes de la ville de Lyon pour rejoindre Ægidius en Arles après que Majorien soit reconnu empereur. La chronique d'Hydace, la Chronica Gallica de 511 et celle de Marius d'Avenches évoquent toutes les trois une bataille en 463. Marius d'Avenches affirme que la bataille a dû se dérouler près d'Orléans entre Ægidius et les Wisigoths Frédéric, le frère du roi wisigoth Euric fut tué. Selon la chronique de 511, les Wisigoths furent vaincus par des Francs. En 469, les Armoricains et les Bretons du roi Riothame débarquent sur la basse-Loire avec peut-être douze mille hommes, pour secourir l'empereur Anthémius et tenter de rejoindre les Francs à Déols. Mais Euric les en empêche et les vainc au bout de deux jours de combat. Les survivants bretons se réfugient dans les royaumes burgondes et Euric s'empare de la ville de Tours.
Le comes (ou comte) romain Paul, avec des Romains et des Francs, déclarent la guerre aux Wisigoths. En 469, Odovacrius menace Angers avec des Saxons. Childéric arrive le jour suivant et défait le roi des Saxons. Le comte Paul est tué à la bataille et Childéric prend possession de la ville. Les Saxons ayant rompu leur alliance avec les Romains, Childéric leur livre une nouvelle bataille et s'empare des îles de la basse Loire « qui furent prises et saccagées avec une nombreuse population qu'ils firent périr ». Rignomer, parent de Childéric et frère du roi de Cambrai Ragnacaire a peut-être été installé pour défendre la Loire et son estuaire à partir du Mans. Certains commentateurs en ont donc déduit que Childéric combattait aux côtés du comte Paul et que Childéric était allié des Romains mais dans cette bataille plusieurs groupes de Romains se combattent aussi cette alliance n'est pas certaine. Après une alliance (foedus) scellée avec Odoacre, reconnu roi d'Italie par l'empereur d'Orient Zenon, Childéric part soumettre les Alamans qui avaient envahi l'Italie du Nord, en passant par le Splügen et Bellinzona. Par ce geste, il montre qu'il reste fidèle à l'empire quoi qu'il arrive. Childéric à en croire Grégoire de Tours, prendrait ainsi une dimension européenne. Sa mort est classiquement datée de 481 environ. Aucun document ne permet de donner une date plus précise. À partir de 468, il n'apparaît plus dans les différentes annales. De l'étude des différentes pièces de monnaies, on peut dire qu'elles sont encore frappées à l'effigie de Childéric en 477 et à celle de Clovis en 484.
Les circonstances de la découverte, l'histoire du trésor de Childéric:
Le 27 mai 1653, un ouvrier qui travaillait à la démolition d'une maison longeant le cimetière de l'église Saint-Brice de Tournai mit au jour un caveau contenant de nombreux objets précieux une épée d'apparat, un bracelet torse, des bijoux d'or et d'émail cloisonné avec des grenats, des pièces d'or, une tête de taureau en or et un anneau portant l'inscription CHILDERICI REGIS « du roi Childéric » qui permit d'identifier la tombe. On découvrit également 300 abeilles d'or, que l'on prit d'abord pour des fleurs de lis puis pour des cigales. L’archiduc Léopold-Guillaume, gouverneur des Pays-Bas espagnols, fit publier un rapport en Latin, et le trésor fut d'abord confié aux Habsbourgs de Vienne, puis offerts en cadeau en 1665 à Louis XIV. Ce dernier les fit conserver à la Bibliothèque royale (aujourd'hui Bibliothèque Nationale de France). Napoléon s'intéressa beaucoup au trésor de Childéric et fit des abeilles un symbole héraldique remplaçant la fleur-de-lys des Capétiens. Le trésor de Childéric, avec 80 kg d'objets en or fut volé à la Bibliothèque royale dans la nuit du 5 au 6 novembre 1831 et l'or refondu. On ne retrouva que quelques pièces (dont deux abeilles) dans la Seine, où on les avait jetées. Il ne subsiste aujourd'hui du trésor que les belles gravures qui en ont été dressées lors de sa découverte, et par quelques facsimile que les Habsbourg avaient fait fabriquer.
Childéric Ier
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