Royaume de Gaule
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Message par Philippe V Jeu 23 Juin 2011 - 13:45

Philippe V de France dit Philippe le Long, né vers 1292 ou 1293, mort le 3 janvier 1322 à Longchamp à Paris, fut régent de France de juin 1316 a janvier 1317 puis roi de France de 1317 à 1322, le quatorzième de la dynastie dite des Capétiens directs. Il fut aussi roi de Navarre sous le nom de Philippe II de Navarre. Il eut comme surnom « le long » en raison de sa grande taille.
Il est le second fils du roi Philippe IV le Bel et de la reine Jeanne Ire de Navarre. Son père lui donne en apanage le comté de Poitiers et le marie à Jeanne de Bourgogne, héritière du comté de Bourgogne. Cette union peut l'amener à briguer la dignité impériale.
En 1307, il épouse Jeanne de Bourgogne née en 1291 morte en 1330 qui devient comtesse de Bourgogne de 1315 a 1330 sous le nom de Jeanne II, puis, après la mort de sa mère, comtesse d'Artois de 1329 à 1330, sous le nom de Jeanne Ire. Jeanne de Bourgogne est la fille d'Othon IV, comte de Bourgogne et de Mathilde d'Artois, dite Mahaut d'Artois, comtesse d'Artois.
Par ce mariage, Philippe de Poitiers est lui-même comte palatin de Bourgogne de 1315 à 1322.
De cette union sont issus cinq enfants :
Jeanne de France (1308-1347), comtesse de Bourgogne (Jeanne III) et comtesse d'Artois (Jeanne II), mariée en 1318 avec Eudes IV (v. 1295-1349), duc de Bourgogne.
Marguerite de France (1309-9 mai 1382), comtesse de Bourgogne et comtesse d'Artois (1361-1382), mariée en 1320 avec Louis Ier de Flandre (v. 1304-1346), dit Louis de Dampierre ou Louis de Flandre, comte de Nevers, puis comte de Flandre et de Rethel.
Isabelle de France (1310-1348), épouse en 1323 le dauphin Guigues VIII du Viennois, dont la postérité est éteinte, épouse vers 1339 le seigneur de Faucogney, Jean III, sans postérité connue.
Blanche de France (vers 1311/1312-1358), religieuse à Longchamp.
Philippe (1316-1317).
Prince rusé, le prince Philippe va mettre toute son énergie à assurer l'avenir de sa descendance. C'est ainsi qu'en échange de son soutien contre les féodaux révoltés, il obtient de son frère Louis X la révocation du testament de son père concernant le rattachement au domaine royal de la Franche-Comté dont son épouse Jeanne II de Bourgogne est usufruitière. Dans son testament, Philippe le Bel avait stipulé qu'en l'absence de descendance mâle du prince Philippe, la Franche-Comté serait intégrée au royaume comme Philippe II Auguste en a institué l'usage. Mais bien que n'ayant pas de descendance mâle le prince Philippe devait doter ses filles s'il voulait les marier dignement.
Le Parlement se prononce sur les dernières volontés de Philippe le Bel concernant la Franche-Comté, et le prince Philippe obtient que son épouse entre dans son héritage, alors que Philippe le Bel avait désintéressé Othon IV de Bourgogne afin d'acquérir la Franche-Comté.
À la mort de son frère ainé en juin 1316, le prince Philippe est déclaré régent du royaume en attendant la naissance de l'enfant que porte la veuve du roi, Clémence de Hongrie. Celle-ci met au monde un fils Jean Ier, il s'impose pour assurer la régence jusqu'à la majorité de son neveu. Mais ce fils posthume de Louis X meurt cinq jours après sa naissance.
Philippe est sacré et couronné roi en janvier 1317 dans l'église Saint-Rémy-de-Reims dont les portes furent exceptionnellement tenues closes, peu avant les états généraux de 1317. Réussissant à faire interpréter en sa faveur la coutume qui sera formalisée plus tard sous les aspects de la loi salique, l'assemblée affirme et approuve son avènement en dépit de l'opposition des barons, de son frère Charles de la Marche et de la duchesse Agnès de Bourgogne qui protège les droits de sa petite-fille Jeanne, fille de Louis X.
Le prince Philippe sait qu'il va devoir combattre les grands féodaux, dont son oncle Charles de Valois, frère de Philippe IV Le Bel est un des meneurs. Il apaise Eudes IV de Bourgogne, qui soutient les droits de sa nièce Jeanne fille de Louis X et de Marguerite de Bourgogne, lui promettant la main de sa fille ainée en mettant dans le panier de la fiancée l'héritage de Franche-Comté et d'Artois.
Philippe V ne pouvait imaginer que l'application sans faille qu'il avait mis à amputer le domaine royal au profit de ses filles amènerait, faute de descendants mâles, la Bourgogne, l'Artois et la Franche-Comté à sortir du royaume de France pour intégrer par mariage un empire qui n'était pas encore viable, celui des Habsbourgs.
Sacré et couronné en la cathédrale Notre-Dame de Reims par l'archevêque Robert de Courtenay, le 6 janvier ou le 9 janvier 1317 selon les sources, il réunit ensuite, le 2 février 1317 une assemblée de grands et de nobles, de prélats et de bourgeois de Paris, qui déclare qu'il est mieux placé que sa nièce Jeanne, car séparé de saint Louis par deux générations contre trois pour Jeanne, et que « femme ne succède pas au royaume de France ». Il renouvelle l'alliance avec l'Écosse en 1318.
Après une campagne en Flandre contre Robert III de Flandre, celui-ci lui fait hommage au palais de la Cité le 5 mai 1320. Bon stratège, le roi Philippe V, qui sera surnommé le Long, arrive à vaincre les oppositions grâce à son esprit de décision, ce qui lui permet de résoudre les problèmes flamands par la diplomatie (paix du 2 juin 1320).
En politique intérieure, il confirme les chartes provinciales et centralise les différentes institutions pour les rendre plus efficaces. Il impose l'utilisation d'une monnaie unique sur le territoire malgré l'opposition des seigneurs du Midi. Il tente de normaliser les poids et mesures. En 1320, il réunit la ville de Tournai à la couronne.
Il organise le Trésor qui est dirigé par Henri de Sully, grand bouteiller de France. En promulguant l'ordonnance de Vivier-en-Brie en janvier 1320, il crée la Chambre des comptes qui deviendra la Cour des comptes. Les deux administrations royales sont placées sous le ministère d'Henri de Sully pendant toute la durée de son règne. L'un des trésorier, Giraud Gayte se rend particulièrement impopulaire et est victime d'une purge qui suit la mort du roi en 1322.
Par son ordonnance du 6 juillet 1317, il confirme l'ordonnance de 1289 du roi Philippe IV visant à règlementer la pêche fluviale en réaction aux abus des pêcheurs qui entrainent le dépeuplement des rivières. L'ordonnance de 1289 de Philippe le Bel est la première ordonnance connue traitant de la règlementation de la pêche fluviale.
Le 29 juin 1320 en la cathédrale d'Amiens, il reçoit l'hommage simple du roi Édouard II d'Angleterre, son beau-frère, pour le duché de Guyenne, le comté de Ponthieu et la ville de Montreuil.
Il réprima les révoltes des Pastoureaux. Cédant à la superstition à l'aveuglement et à la cruauté, il ordonna une répression sans précédent contre les lépreux dans le but d'éradiquer la maladie comme en attestent les ordonnances du 21 juin 1321 et du 18 août 1321.
Atteint de dysenterie et de fièvre quarte à partir d'août 1321, il est soigné à l'aide de bois et d'un clou de la vraie croix, ainsi que d'un bras de saint Simon. il meurt à l'abbaye de Longchamp, près de Paris, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1322, après cinq mois de souffrance. Sans descendant mâle survivant, c'est son frère cadet, Charles IV, qui lui succède.
Il est inhumé dans la basilique Saint-Denis. Sa sépulture, comme celles de tous les autres princes et dignitaires reposant en ce lieu, sera profanée par les révolutionnaires en 1793.
Philippe V
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Pays/dates : né vers 1292/1293 mort le 3 janvier 1322 à Paris
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Message par Baudouin de Boulogne Mar 12 Juil 2011 - 13:14

Baudouin de Boulogne ou Baudouin Ier de Jérusalem né vers 1065 mort le 2 avril 1118 est le troisième fils d'Eustache II, comte de Boulogne et d'Ide de Lorraine. Il participe à la première croisade de 1096, suite à laquelle il devient comte d'Édesse de 1098 à 1100, puis premier roi de Jérusalem sous le nom de Baudouin Ier de 1100 à sa mort en 1118.
Baudouin de Boulogne a deux frères aînés : Eustache III, comte de Boulogne, destiné à recueillir l’héritage paternel et Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine, destiné à recueillir l’héritage maternel (son oncle Godefroy III le Bossu, n'ayant pas d'enfants, l'a nommé comme son héritier). De fait, Baudouin est destiné à suivre une carrière ecclésiastique, voire épiscopale, afin de soutenir les politiques de ses deux frères. Mais pour des raisons mal connues, il abandonne cette voie pour celle des armes. Quand Godefroy met le siège devant Stenay pour conquérir les domaines de son oncle, lui et son frère Eustache organisent les renforts afin de l’aider.
Ayant quitté définitivement les ordres, il épouse Godehilde vers 1097 ?, fille du seigneur anglo-normand Raoul II de Tosny. Il semble que Godefroy de Bouillon l’a alors considéré comme son héritier, comme le laisse supposer la présence de Baudouin et l’absence d'Eustache à de nombreux actes de Godefroy.
Mais, au moment de partir en croisade, Baudouin, compte tenu des difficultés que son frère a eues pour rentrer en possessions des biens de son oncle, préfère prendre part à la première croisade et tenter sa chance en Orient.
Il accompagne ses deux frères dans la Croisade, jusqu’à l’arrivée de celle-ci devant Antioche en octobre 1097. C’est à ce moment que Thoros, seigneur d'Édesse, demande de l’aide aux Croisés pour faire face aux attaques turques. Baudouin de Boulogne répond à l’appel de Thoros et s'impose peu à peu à Édesse, menaçant de repartir auprès des Croisés et obligeant Thoros à l’adopter comme successeur.
Thoros trouve peu après le 9 mars 1098 la mort au cours d’une émeute, peut-être avec la complicité de Baudouin, qui devient alors comte d’Édesse. Godehilde de Tosny étant morte en 1097, il épousa Arda, une Arménienne, ce qui le fait mieux accepter par la population arménienne d’autant qu’il repousse efficacement les Turcs, agrandissant ses domaines jusqu’aux rives de l'Euphrate. Il songe à s’étendre vers le Dyarbekir lorsqu'il apprend la mort de son frère Godefroy. Il part alors recueillir la succession de Jérusalem, confiant le comté d'Édesse à son cousin Baudouin du Bourg.
Le jeune royaume de Jérusalem ne possède alors qu’un seul port, Jaffa, les autres ports de Palestine étant tenus par les Fatimides d’Égypte. C’est un grave problème pour une colonie qui ne peut communiquer avec le reste de la chrétienté que par la mer. La première tâche de Baudouin est donc de s’assurer le contrôle du littoral et il prend successivement les ports d’Arsouf, Césarée (1101), Saint-Jean-d’Acre (1104), Beyrouth et Sidon (1110). Il s'empare également d'Ayla (1116) sur la mer Rouge. En même temps, il doit faire face à plusieurs contre-attaques fatimides et abbassides.
En 1113, Baudouin répudie son épouse Arda en la jetant dans un couvent pour épouser Adélaïde de Savone, veuve du comte Roger Ier de Sicile. Ce mariage lui apporte une dot considérable pour remplir le trésor et l’appui précieux de la flotte sicilienne. Néanmoins, le divorce d'avec sa première femme n'est jamais proclamé par l'Église, ce qui le rend coupable de bigamie. Il consent à se séparer d'Adélaïde sous la pression du Saint-Siège, mais uniquement après avoir dépensé sa dot. Il meurt peu après, en évitant par cette dernière séparation de mourir excommunié.
Baudouin de Boulogne
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Pays/dates : vers 1065 a 1118
Titres : roi
Fonctions : Baudouin de Boulogne ou Baudouin Ier de Jérusalem, il devient comte d'Édesse de 1098 à 1100, puis premier roi de Jérusalem sous le nom de Baudouin Ier de 1100 à sa mort
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Date d'inscription : 12/06/2011

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Message par Jacques Ier de Monaco Jeu 14 Juil 2011 - 21:50

Jacques Ier de Monaco ou Jacques François Léonor de Goyon de Matignon est né à Torigni-sur-Vire, Manche, Normandie en 1689 et est décédé en 1751. Il était le fils de Jacques III de Goyon de Matignon, comte de Torigni (1644-1725) et de Charlotte de Goyon de Matignon (1657-1721).
En 1731, au décès de son épouse Louise-Hippolyte de Monaco, princesse héréditaire de Monaco, il devient prince souverain de Monaco, sous le nom de Jacques Ier de Monaco (Dynastie Maison Grimaldi) duc de Valentinois, pair de France. Règne : 29 décembre 1731 au 7 novembre 1733. Jacques Ier abdiquera en faveur de son fils Honoré en 1733.
Possédant les terres d'Hautot-sur-Mer, cette commune française était passée un temps suite à son mariage sous la tutelle monégasque.
Devenu veuf, Jacques gouverna la principauté pendant les deux années nécessaires à ce que son son fils, Honoré III, atteigne la majorité. Il vécut à la Cour de Versailles et dans son hôtel particulier à Paris, l'hôtel de Matignon.

Titres :
* Son Altesse sérénissime le prince Jacques Ier de Monaco.
* Duc d'Estouteville, comte de Torigni, sire de Matignon, baron de Saint-Lô, baron de La Luthumière, baron de Hambye et gouverneur des îles Chausey.
* Duc de Valentinois, pair de France. En effet, cette terre fut à nouveau érigée en duché-pairie en sa faveur et en celle de ses héritiers mâles et légitimes, par lettres patentes de Louis XV.

Descendance :
Prince Antoine-Charles Grimaldi.
Prince Honoré Grimaldi, marquis des Baux, successeur de Jacques Ier sous le nom de Honoré III de Monaco.
Prince Charles Grimaldi.
Prince François-Charles Grimaldi.
Prince Charles-Maurice Grimaldi.

PS : Honoré III de Monaco, né le 10 novembre 1720 et décédé le 21 mars 1795, fut prince souverain de Monaco de 1733 à 1793, lorsque la France envahit et annexa la Principauté. Il fut alors emprisonné pendant un an.
Honoré IV de Monaco, né le 17 mai 1758 et mort le 16 février 1819, fils d'Honoré III de Monaco (1720-1795) et de Maria Caterina Brignole Sale (1737-1813). Il fut prince souverain de Monaco du 30 mai 1814 au 16 février 1819, après la période d'occupation française (1793-1814).
Jacques Ier de Monaco
Jacques Ier de Monaco
manant
manant

Nombre de messages : 177
Pays/dates : né à Torigni-sur-Vire, Normandie en 1689 décédé en 1751
Titres : prince
Fonctions : 5e prince de Monaco, nom complet Jacques François Léonor de Goyon de Matignon.
RDG : 4869
Date d'inscription : 22/06/2011

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Message par François Gaston de Lévis Ven 15 Juil 2011 - 10:36

François Gaston de Lévis, né le 20 août 1719 à Ajac (Aude), mort le 20 novembre 1787 à Arras, (Mort au combat) chevalier, puis duc de Lévis, (Maison de Lévis) est un militaire français qui s'est notamment illustré au Canada et qui a obtenu la dignité de maréchal de France et la distinction de Chevalier de Saint-Louis. Gouverneur général de l'Artois puis gouverneur d'Arras.

Biographie :
Origine et famille :
C'est un cadet de famille noble de la maison de Lévis. Il naît au château d'Ajac.
Au début des années 1760, il épouse Gabrielle Augustine Michel (1744-1794), fille de Gabriel Michel, armateur nantais issu d'une famille de petite noblesse.
Ils ont eu plusieurs enfants :

Pierre-Marc-Gaston de Lévis, de l'Académie française.
Marie-Gabrielle (1765-1794)
Henriette-Françoise (née en 1767)
une autre fille.

Gabrielle Augustine Michel et Marie-Gabrielle de Lévis ont été guillotinées en 1794.

Débuts :
il entre en qualité de lieutenant au régiment de la Marine en 1735, à l'âge de seize ans. Durant vingt ans, il participe à toutes les opérations militaires qui ont lieu sur les frontières orientales du royaume : il combat sur le Rhin, participe à la Guerre de Succession d'Autriche, traverse la Saxe et défend le comté de Nice sous les ordres de son cousin le marquis de Mirepoix. Blessé de nombreuses fois, il est promu capitaine, puis colonel en 1746. En 1748, le roi Louis XV lui confère le titre de chevalier de Saint-Louis.
En avril 1756, il est nommé brigadier et commandant en second de l'armée française au Canada. Responsable de la défense du lac Champlain jusqu'en 1758, il soutient Montcalm dans l'attaque du fort William Henry et la défense du fort Carillon. Fait maréchal de camp, il participe d'abord à la défense de Québec en 1759 mais est envoyé s'occuper de celle de Montréal à partir de la mi-août. À la suite de la mort de Montcalm et de la prise de Québec, le 13 septembre, il prend le commandement des armées. En 1760, il marche sur cette ville avec l'armée française et remporte la bataille de Sainte-Foy, près de Québec. Il assiège la ville mais ne peut la reprendre, l'arrivée de renforts britanniques rendant toute tentative en ce sens illusoire. Il se retranche sur l'Île Sainte-Hélène, près de Montréal, et brûle les drapeaux français lors de la capitulation de 1760.
A son retour en France (1761), il est nommé lieutenant général et continue de s'illustrer dans plusieurs batailles dans la Hesse. Fait par Louis XV gouverneur général de l'Artois en 1766, puis par Louis XVI gouverneur d'Arras en 1780, maréchal de France en 1783, sa seigneurie d'Avesne-le-Comte est érigée en duché en 1784.

Il meurt à Arras en 1787.
Une statue à son effigie orne la façade du palais législatif de Québec.
En revanche, la ville québecoise de Lévis tient son nom du duc de Ventadour, lui aussi de la famille des Lévis, vice-roi de la Nouvelle-France au début du 17e siècle.
François Gaston de Lévis
François Gaston de Lévis
chevalier
chevalier

Nombre de messages : 545
Pays/dates : né le 20 août 1719 à Ajac, mort le 20 novembre 1787 à Arras
Titres : duc maréchal
Fonctions : duc de Lévis maréchal de France gouverneur d'Arras Chevalier de Saint-Louis
RDG : 5334
Date d'inscription : 25/06/2011

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Message par Edouard le Confesseur Jeu 21 Juil 2011 - 20:35

Édouard le Confesseur né aux environs de 1004, mort le 5 janvier 1066, Dynastie Maison de Wessex, fils d'Ethelred II le Malavisé, est l'avant-dernier souverain anglo-saxon à avoir régné sur l'Angleterre avant la prise du pays par le normand Guillaume le Conquérant. Sa grande piété (il n'aurait jamais consommé son mariage avec Édith de Wessex) lui vaut son surnom et le fait d'être ensuite canonisé en 1161. Une autre raison de sa canonisation est le fait que, trente-six ans après sa mort, on aurait ouvert son tombeau sans constater la moindre trace de décomposition du corps.
En 1013, il doit fuir devant l'invasion danoise avec son frère Alfred Aetheling et leur mère Emma de Normandie pour se réfugier auprès de son oncle Richard II de Normandie. Plus tard, en 1036, il échoue dans une tentative pour s'emparer du trône d'Angleterre aux dépens de Harold Harefoot. Son frère Alfred est tué à cette occasion par la trahison du comte Godwin de Wessex. Il retourne en Angleterre en 1041, invité par son demi-frère Knud le Hardi, qui en fait probablement son héritier, avec le soutien de Godwin de Wessex avec qui Édouard s'est réconcilié. Il accède au trône à la mort de Knut le 8 juin 1042 et est couronné à la cathédrale de Winchester le 3 avril 1043.
Son règne est marqué par la paix et la prospérité. Les comtes Godwin, Léofric de Mercie (époux de lady Godiva), Siward de Northumbrie, ont un pouvoir important. Édouard favorise son entourage normand, ce qui mécontente les nobles danois et saxons, qui forment un parti anti-normand autour de Godwin de Wessex, qui devient le beau-père d'Édouard suite au mariage de ce dernier avec Edith de Wessex, le 23 janvier 1045. A la suite d'une embuscade tenue à Douvres contre Eustache II de Boulogne lors d'une émeute, Godwin qui a refusé de punir les coupables est exilé avec sa famille en septembre 1051. Léofric et Siward quittent le conseil du roi, et la reine Edith est enfermée dans un monastère. En 1052, Godwin revient à la tête d'une armée. Il obtient le soutien du peuple et est restauré à la tête de son comté. Il meurt peu après lors d'un banquet royal à Winchester le 15 avril 1053, on dit qu'il se serait étouffé en mangeant un morceau de pain alors qu'il niait être impliqué dans la mort d'Alfred Aetheling, frère du roi. Harold Godwinson, son beau-frère, hérite du Wessex et devient l'homme le plus puissant du royaume. Pour contrebalancer son influence, le roi favorise le Normand Ralph le Timide qui devient comte d'Hereford.
Le roi rappelle Édouard l'Exilé, fils d'Edmond Cote-de-Fer, pour en faire son héritier, mais celui-ci meurt peu de temps après son retour en février 1057. Harold, qui se distingue notamment par des campagnes victorieuses au Pays de Galles, revendique alors l'héritage de la couronne, en compétition avec Guillaume de Normandie (le fils du cousin maternel du roi, Robert le Magnifique).
Il meurt sans descendance le 3 janvier 1066 à l'abbaye de Westminster, qu'il a lui-même fondée sur les ruines d'un ancien monastère.
Son décès déclenchera une crise de succession au trone d'Angleterre entre Harold qui s’empara aussitôt de la couronne après la mort d’Édouard et Guillaume. Il semble cependant que tout deux aient été dans leurs bons droits, car en effet, de son vivant, Édouard aurait fait des promesses identiques à d'autres grands féodaux voisins, de manière à s'assurer de leur neutralité faute de pouvoir les contenir par la force. Néanmoins, la rivalité entre Harold et Guillaume aboutira finalement à la conquête normande du royaume par ce dernier.
Édouard aurait été plus soucieux de son salut personnel que de son royaume, sur lequel il est incapable d'établir un pouvoir fort. La tradition veut qu'il ait été très aimé du peuple, notamment des plus pauvres. Il est fêté le 5 janvier.
A noter qu'il reste pour les catholiques le saint patron de l'Angleterre, bien qu’il fut remplacé par Saint Georges lors de la fondation de l’Ordre de la Jarretière par Édouard III en 1348.
Edouard le Confesseur
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manant
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Pays/dates : anglo-saxon 1004 - 1066
Titres : roi de 1042 a 1066
Fonctions : Roi des anglo-saxons. Dynastie Maison de Wessex. Canonisé en 1161.
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Message par Kamehameha Ier Mar 26 Juil 2011 - 9:55

Kamehameha Ier ou le Grand Kamehameha, né vers 1758 mort en 1819, était le roi des îles Hawaii et est l'artisan de leur unité, fondant le royaume d'Hawaii en 1810. Pai'ea de son nom de naissance il est connu sous le nom de Kamehameha qui en hawaiien signifie très seul.
Le Royaume d'Hawaï était un royaume établi sur l'archipel d'Hawaï au XIXe siècle.

Le royaume fut établi entre 1795 et 1810 par l'annexion des royaumes indépendants d'Oʻahu, Maui, Molokaʻi, Lānaʻi et Kauaʻi par celui de Hawaï et la formation d'un gouvernement unifié. La monarchie hawaïenne connut 8 souverains :

Kamehameha Ier, roi de 1810 à 1819.
Kamehameha II, roi de 1819 à 1824.
Kamehameha III, roi de 1824 à 1854.
Kamehameha IV, roi de 1855 à 1863.
Kamehameha V, roi de 1863 à 1872.
Lunalilo, roi de 1873 à 1874.
Kalākaua, roi de 1874 à 1891.
Liliʻuokalani, reine de 1891 à 1893.

Après le renversement de la reine Liliʻuokalani en 1893, le royaume fut dirigé par un gouvernement provisoire jusqu'en 1894, date à laquelle la monarchie fut définitivement abolie et la République d'Hawaï proclamée. L'archipel fut formellement annexé par les États-Unis, à la demande du gouvernement provisoire, le 7 juillet 1898 et devint Territoire de Hawaï dissout le 21 août 1959 quand Hawaï devint un État américain (50e).
Actuel sceau de l'État d'HawaïListe des membres actifs - Page 13 591px-10Liste des membres actifs - Page 13 597px-10pièce d'Hawaï de 25 cents émise en 2008
Le roi Kamehameha Ier accéda en 1792 au trône du royaume insulaire de île d'Hawaii et réalisa à partir de 1795 la conquête de l'ensemble de l'archipel qu'il réunit sous sa domination après quinze années de luttes. Après sa mort en 1819, la Maison des Kamehameha régna sur l'archipel d'Hawaii jusqu'en 1873. La succession de Kamehameha Ier fut assurée par ses deux fils, d'abord par son fils aîné Kamehameha II qui mourut lors d'un voyage à Londres après 5 ans de règne, puis par son fils cadet, Kamehameha III qui régna 30 années, le plus long règne de la monarchie hawaiienne.
Il fut prédit à la mère de Kamehameha que son fils serait un destructeur de chefs et un puissant leader. L'ali'i de l'île ne prit pas la prophétie à la légère, mais avant que la sentence ait été menée à bien, les parents de Kamehameha le cachèrent, une fois les rites de naissance achevés à l'heiau de Mo'okini, situé près du lieu de naissance du grand roi, face à Maui.
Le 11 juin célèbre la naissance de ce grand roi, dont la date exacte est inconnue : la légende veut qu'il soit né une nuit de tempête, l'hiver de 1758. Ce jour donne lieu à une cérémonie de dépose de colliers de fleurs (leis) sur la statue de Kamehameha à Honolulu et Kapaau, à l'endroit où Kamehameha passa son enfance. La cérémonie la plus importante est celle d'Honolulu, la statue disparaissant sous les longs colliers de fleurs. Cette date fut instaurée par proclamation royale par Kamehameha V, petit-fils de Kamehameha Ier, en 1871 pour célébrer la vie et les accomplissements du plus grand roi, chef d'état et guerrier d'Hawaii.

L'un des deux seuls sous-marins de l'US Navy à avoir le nom d'un monarque fut le USS Kamehameha (SSBN/SSN-642) en service de 1966 à 2002.
Kamehameha Ier
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serf
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Titres : roi
Fonctions : roi des îles Hawaii de 1810 - 1819
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Message par Erik Magnus de Staël Jeu 28 Juil 2011 - 12:47

Erik Magnus de Staël nom complet Erik Magnus Staël von Holstein.
Le baron Erik Magnus de Staël-Holstein, né le 25 octobre 1749 à Loddby, dans l'Östergötland (Ostrogothie, en français), mort le 9 mai 1802 à Poligny dans le Jura, est un baron et un ministre et diplomate suédois.
Biographie :
Le baron de Staël appartient à l'illustre famille Staël von Holstein, originaire d'Allemagne et de Livonie. Engagé volontaire dans l'infanterie d'Ostrogothie en 1760, sergent en 1763, porte-fanion en 1768, lieutenant au régiment de Sudermanie en 1772 puis capitaine, il devient en 1776 chambellan de la reine Sophie Madeleine. En 1783, il est nommé chargé d'affaires à la Cour de France puis, en 1785, ambassadeur en France. Le 21 janvier 1786, il se marie avec Germaine, (connue sous le nom de Madame de Staël romancière et essayiste française d'origine genevoise) fille du ministre français Necker. Le couple a plusieurs enfants :

Gustava Sofia Magdalena, née en 1787, morte en bas âge.
Gustava Hedvig, née en 1789, morte en bas âge.
Ludvig August (Louis-Auguste, en français), né le 1er septembre 1790, mort en France en 1827, et donc dernier représentant de sa lignée. Marié en 1827 à Adèle Vernet. Il a été dit qu'il serait le fils biologique du comte de Narbonne (1755-1813), qui serait lui-même le fils illégitime du roi Louis XV.
Mattias Albrekt, né le 2 octobre 1792. Enseigne de cavalerie. Tué en duel le 12 juillet 1813 à Buchtenberg dans le Mecklembourg.
Hedvig Gustava Albertina (Albertine en français), née le 8 juin 1798, morte à Paris le 28 septembre 1838. Mariée le 20 février 1816 à Pise au ministre des affaires étrangères français, le prince Victor de Broglie. Son père biologique est peut-être Benjamin Constant.

Il reçoit le titre de baron en 1788. Après son départ de France en 1793, il est nommé ministre à Copenhague. Le 23 février 1795, il est nommé ministre suédois auprès de la République française, avant d'être rappelé de nouveau le 14 août 1796, puis occupe de nouveau ces fonctions du 3 avril 1798 au 20 juin 1799.

Il se retire à Paris et meurt le 9 mai 1802 (19 floréal an X) à Poligny dans le Jura en se rendant aux thermes d'Aix-les-Bains.
Erik Magnus de Staël
Erik Magnus de Staël
bourgeois
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Pays/dates : né le 25 octobre 1749 à Loddby, mort le 9 mai 1802 à Poligny
Titres : baron ministre diplomate
Fonctions : Erik Magnus de Staël-Holstein, chambellan de la reine Sophie Madeleine de Danemark, ambassadeur en France. Mari de la romancière Madame de Staël.
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Message par Louis César de La Baume Mer 3 Aoû 2011 - 21:37

Louis César de La Baume Le Blanc, duc de Vaujours, puis duc de La Vallière, Pair de France, Grand Fauconnier de France en 1748, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit le 25 mai 1749, est un militaire (colonel) et bibliophile français, né le 9 octobre 1708, mort le 16 novembre 1780.
Fils de Charles François de la Baume Le Blanc, marquis puis duc de La Vallière, petit-neveu de la duchesse de La Vallière, maîtresse de Louis XIV et de Marie-Thérèse de Noailles.
Louis César de la Baume Le Blanc épousa en 1732 Anne-Julie Françoise de Crussol d'Uzès, née le 11.12.1713, morte le 02.01.1797.
Le duc de La Vallière fut colonel du régiment d’infanterie de son nom en 1727 à dix-neuf ans. En 1730, son père démissionne de sa pairie de France en sa faveur. Il est alors connu sous le nom de duc de Vaujours. En 1739, il hérite de son père le duché de la Vallière et le gouvernement du Bourbonnais.
Le duc de la Vallière est capitaine des chasses de la capitainerie royale de Montrouge et Grand Fauconnier de France en 1748. Apprécié de Louis XV, il fut également proche de Madame de Pompadour, qui le nomma directeur de son théâtre de société personnel.
Il avait apparemment piètre réputation puisqu'on lit dans les Mémoires secrets de Bachaumont du 19 novembre 1780 : « M. le duc de La Vallière vient de mourir. C'était un des seigneurs les plus corrompus de la vieille cour, ami du feu roi et voué à toutes ses maîtresses. Il mérite cependant qu'on conserve son nom à la postérité comme auteur distingué, comme protecteur des lettres et même comme faiseur. Il avait vendu une fois sa bibliothèque très renommée alors pour les manuscrits. Il s'en était composé une autre d'un nouveau genre, fort précieuse encore, il avait des tableaux et moderne Lucullus, il possédait des jardins délicieux, comme ce Romain. »
Il est surtout connu comme l'un des plus grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Avec l'aide de son bibliothécaire, l'abbé Rive, il achetait des bibliothèques entières et revendait les ouvrages qu'il avait en double. Il a laissé son nom à une teinte de maroquin, de nuance feuille morte. Sa bibliothèque a été vendue en trois vacations en 1767, 1783 et 1788. Une partie en a été acquise par le comte d'Artois et incorporée au fonds de la bibliothèque de l'Arsenal.
De 1739 à 1763, il posséda le château de Champs-sur-Marne, dont son père avait reçu en 1718 la nue-propriété de la princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louise de La Vallière. Il y mena une vie brillante, recevant des hommes de lettres comme Diderot, Voltaire, d'Alembert, Moncrif. Après la construction de son magnifique château de Montrouge, vers 1750, il délaisse Champs, qu'il loue à Madame de Pompadour et finit par vendre en 1763.
Il fut fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit le 25 mai 1749.
Le duc de La Vallière a fait publier Ballets, opera, et autres ouvrages lyriques (1760) et la Bibliothèque du Théâtre-Français (1768, 3 vol. in-12) dont le principal rédacteur est Barthélemy Mercier de Saint-Léger.
Louis César de La Baume
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Pays/dates : né le 9 octobre 1708 mort le 16 novembre 1780
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Message par Hérode Ier le Grand Dim 7 Aoû 2011 - 13:00

Hérode Ier le Grand (en hébreu הורדוס הגדול), fils d'Antipater, est né à Ascalon en 73 av. J.‑C. et mort à Jéricho en 4 av. J.‑C. Il est roi de Judée de 37 av. J.‑C. à 4 av. J.‑C.
Hérode le Grand est l'un des personnages les plus importants de l'histoire de l'époque du Second Temple. Son histoire est surtout connue par les écrits de Flavius Josèphe. Les écrits de Josèphe, inspirés par les écrits du secrétaire d'Hérode Nicolas de Damas, lui sont particulièrement favorables. Grand bâtisseur, il fut placé sur le trône de Jérusalem par les Romains. Pour consolider sa souveraineté, il retire le pouvoir politique aux prêtres qui dirigeaient la Judée depuis le début de l'époque du Second Temple. Pour écarter toute rivalité politique susceptible de menacer son pouvoir, il fait assassiner son épouse Mariamne ainsi que plusieurs de ses enfants. Sa cruauté et son impopularité ont laissé des traces dans l'Évangile selon Matthieu, selon celui-ci, les Sages ayant annoncé la naissance à Bethléem du « roi des Juifs » et Hérode l'ayant fait chercher, il aurait ordonné la mise à mort de tous les enfants de la ville âgés de moins de deux ans. Cet épisode reprend celui de la mort des enfants hébreux mâles ordonnée par Pharaon, au début de l'Exode.
Antipater, principal conseiller d'Hyrcan II mais qui dans les faits gouverne la Judée, nomme en 47 av. J.‑C. son fils aîné Phasaël stratège de Jérusalem et son fils cadet Hérode stratège de Galilée. Le succès d'Hérode en Galilée provoque la jalousie du grand prêtre Hyrcan II et de l'aristocratie. Hérode est sommé de se justifier devant le Sanhédrin. Appuyé par le gouverneur de Syrie Sextus César et à la suite d'une intervention ambiguë du leader pharisien Saméas, Hérode est acquitté. Sextus César le nomme alors stratège de Cœlé-Syrie et de Samarie (46 av. J.‑C.). Après le meurtre de César le 15 mars 44 av. J.‑C., Antipater et son fils Hérode se rallient au gouverneur de Syrie, Caecilius Bassus, ex-partisan de Pompée. Celui-ci s'empresse de demander un tribut de 700 talents qu'Antipater répartit entre les notables du royaume. Hérode s'acquitte de son tribut de 100 talents. Comme Malichus, chargé de la région de Gophna, Emmaüs, Lydda et Thamna tardent à verser le tribut, Cassius commence à marcher sur ce district, mais Antipater le prévient par un versement de 100 talents. Antipater lui-même tombe victime de la jalousie de Malichus qui l’empoisonne. Hérode, appuyé par Cassius qui l'a nommé intendant de Syrie, venge son père en faisant assassiner Malichus près de Tyr (43 av. J.‑C.). En 42 av. J.‑C., le départ de Cassius de Syrie entraîne des troubles en Judée. Antigonos, fils d'Aristobule essaie en vain d'entrer en scène, tandis que le tyran de Tyr, Marion, s'empare d’une partie de la Galilée. Après la victoire d'Antoine et d'Octave à Philippes (42 av. J.‑C.), plusieurs délégations juives viennent se plaindre auprès d’Antoine des fils d’Antipater, Phasaël et Hérode. En réponse, Antoine nomme Phasaél et Hérode tétrarques chargés de l’administration de la Judée. En 40 av. J.‑C., les Parthes envahissent la Syrie-Palestine et soutiennent Antigonos comme prétendant au trône de Judée au détriment d'Hyrcan II. Les deux partis s’affrontent dans Jérusalem. Le général Parthe invite Phasaël et Hérode à se rendre auprès de son chef le satrape Barzapharnès pour faire la paix. Hérode refuse, mais Phasaël accepte avec Hyrcan II. Ils sont bientôt emprisonnés par les Parthes. Hérode met sa famille en sécurité à Massada et va chercher du renfort à Pétra. Les Parthes s'emparent de Jérusalem. Phasaël se suicide et Hyrcan II est emmené prisonnier par les Parthes en Parthiène après qu’Antigonos lui a déchiré l'oreille pour l'empêcher d'exercer à nouveau la fonction de grand-prêtre. Antigonos devient roi et grand-prêtre. Hérode, mal reçu par le roi de Nabatène Malichos Ier, rejoint Alexandrie puis Rome. Bien reçu par Antoine et Octave, il est proclamé roi de Judée par le Sénat romain en décembre 40 av. J.‑C.
Hérode reprend pied en Judée avec l'appui de l'armée romaine victorieuse des Parthes. Il s'empare de Joppé, délivre sa famille à Massada. Mal soutenu par le général romain Silo, il doit abandonner l'attaque de Jérusalem. Pendant l’hiver 38 av. J.‑C., maître de la côte, de l'Idumée et de la Samarie, il achève de prendre le contrôle de la Galilée en pourchassant les bandes de brigands et maquisards. Comme le général romain Machaeras a une attitude ambiguë, Hérode rencontre Antoine à Samosate et celui-ci donne des instructions précises à Sossius, le gouverneur de Syrie.
Pendant l'absence d'Hérode, la situation de ses partisans empire, Joseph, frère d'Hérode est tué dans une embuscade près de Jéricho, la Galilée se révolte et les notables partisans d'Hérode sont noyés dans le lac de Génésareth. Renforcé par les deux légions de Caius Sosius, Hérode reprend le contrôle de la Galilée et de Jéricho et bat les partisans d’Antigonos près d'Isana. Au printemps 37 av. J.‑C., il met le siège devant Jérusalem qui tombe au bout de cinq mois. Antigonos se rend à Sossius qui le fait décapiter sur la demande d’Hérode. Hérode prend le titre de roi des Juifs. Hérode consolide son pouvoir de 36 av. J.‑C. à 25 av. J.‑C., fait exécuter 45 notables du parti d'Antigonos, probablement des Sadducéens membres du Sanhédrin. Le Sanhédrin lui-même ne dispose plus que d'un pouvoir judiciaire religieux. Hérode fait revenir Hyrcan II de Babylone et nomme grand-prêtre Ananel. Il s'allie aux Hasmonéens par son mariage avec Mariamne, fille d'Alexandra et petite-fille d'Hyrcan II. Il fait nommer grand-prêtre à l'âge de 17 ans Aristobule III, frère de Mariamne (35 av. J.‑C.), puis le jugeant trop populaire, le fait noyer dans une piscine près de Jéricho. S'appuyant sur Cléopâtre d'Égypte, Alexandra obtient qu'Hérode soit convoqué devant Antoine. Appuyé par ses présents, Hérode parvient à se justifier. À son retour, il fait exécuter son beau-frère Joseph et emprisonner Alexandra.
En 31 av. J.‑C., Cléopâtre obtient d'Antoine la région de Jéricho et un tribut des Nabatéens. Comme ceux-ci cessent bientôt de payer le tribut, Cléopâtre exige d'Hérode qu'il leur déclare la guerre.
Hérode, ayant vaincu les Nabatéens, rencontre Octave à Rhodes après sa victoire à Actium. Octave confirme la royauté d'Hérode (printemps de l'année 30 av. J.‑C.) et lui restitue la région de Jéricho à laquelle il ajoute Gadara, Hippos, Samarie, Gaza, Anthédon, Joppé et la tour de Straton. Hérode fait alors périr les derniers membres de la famille hasmonéenne : Hyrcan II (30 av. J.‑C.) puis sa propre épouse Mariamne (29 av. J.‑C.) et sa belle-mère Alexandra (la fille d'Hyrcan II) (v.28 av. J.‑C.). La mort de Mariamne, la seule de ses dix femmes qu'il aimait, accusée d'infidélité par Salomé I, la sœur d'Hérode, accable le roi de chagrin et le laisse au bord de la folie. Du fait de ces exécutions, (dont celles de trois de ses propres fils qu'il suspectait de comploter pour l'évincer du pouvoir), Hérode acquiert la réputation d'un tyran sanguinaire et paranoïaque.
Utilisant la technologie romaine, Hérode se lance dans de grands travaux de construction de 29 av. J.‑C. à 9 av. J.‑C., théâtre et amphithéâtre de Jérusalem, puis reconstruction du Temple de Jérusalem à partir de 20 av. J.‑C. qui est un immense chantier où travaillent jusqu'à dix mille ouvriers. Il restaure la forteresse du Temple, l'Antonia, et les murailles de Jérusalem, fonde et rebâtit de nombreuses autres villes, Sébaste (Samarie), Panéion, près des sources du Jourdain, Césarée (Tour de Straton ainsi qu'un temple sur une colline dominant le port), Agrippium (Anthédon), Antipatris (Afek) aux sources du Yarkon, Phasaélis (au nord de Jéricho), ainsi que de nombreuses forteresses, Cypros, Hérodion, Massada, Alexandréion, Hyrcania, Machéronte. Il élève aussi des monuments publics dans plusieurs villes de la côte méditerranéenne, à Tripoli, Ptolémaïs, Byblos, Béryte, Tyr, Sidon, Laodicée, Ascalon, dans les îles (Cos, Rhodes) ainsi qu’à Damas, Antioche, Athènes et Sparte. Le port artificiel de Césarée, sur une côte plate et pauvre en mouillages, est un des plus grands travaux de génie civil de cette période.
À la mort d'Hérode Ier le Grand, son royaume, conquis grâce à un mélange d'habileté diplomatique et de guerre impitoyable, est divisé entre ses 3 fils, Archélaos recevant la moitié du royaume (Judée) et le titre d'ethnarque, Hérode Antipas et Philippe recevant chacun un quart du territoire, respectivement la Galilée et la Trachonitide, ainsi que les titres de tétrarques. Plus tard, le royaume d'Hérode disparaîtra et la Judée sera incorporée à la Syrie.
Nicolas de Damas, professeur, ami et conseiller d'Hérode écrit 144 livres historiques à la louange d'Hérode. Il constitue un dossier des divers documents officiels concernant le droit des Juifs de la Diaspora, notamment en Asie Mineure et dans les îles ioniennes.
La bienveillance d'Hérode pour les Grecs païens et les Samaritains lui a valu l'hostilité des Pharisiens. Flavius Josèphe prétend qu'à la veille de sa mort, il avait voulu ordonner un massacre des docteurs pharisiens « pour être sûr que les Juifs pleureraient après sa mort». Au contraire, un courant juif minoritaire, les Hérodiens, le considérait comme le Messie annoncé.
La tradition chrétienne, à partir des Évangiles, est constamment hostile à Hérode. Elle lui attribue le massacre des Innocents. Dans l'iconographie et dans les mystères médiévaux, il est représenté en vieillard cruel et tyrannique.
Le tombeau :
« Aussitôt s'élevèrent des acclamations en l'honneur d'Archélaüs les soldats, rangés par bataillons, vinrent, avec le peuple, lui promettre leur dévouement et invoquer sur lui la protection de Dieu. Ensuite on s'occupa des funérailles du roi. Archélaüs n'épargna rien pour qu'elles fussent magnifiques. Il étala tous les ornements royaux qui devaient accompagner le mort dans sa tombe. Sur un lit d'or massif, constellé de pierreries, était jeté un tapis de pourpre brodé de couleurs variées : le corps reposait sur cette couche, enveloppé d'une robe de pourpre, la tête ceinte du diadème, surmontée d'une couronne d'or, le sceptre dans la main droite. Autour du lit marchaient les fils d'Hérode et la foule de ses parents, et après ceux-ci les gardes, les mercenaires thraces, germains et gaulois, tous dans leur équipement de guerre. Tout le reste de l'armée formait escorte ; elle s'avançait en armes, accompagnant en bon ordre les généraux et les commandants ; venaient, enfin, cinq cents serviteurs et affranchis, portant des aromates. Le corps fut ainsi transporté sur un parcours de 200 stades jusqu'à Hérodion, où il fut enseveli comme le roi l'avait prescrit. Ainsi finit le règne d'Hérode. »
Le 7 mai 2007, une équipe d'archéologues menée par le professeur Ehud Netzer, de l'Université hébraïque de Jérusalem, a annoncé avoir découvert la tombe d'Hérode au sommet de l'Hérodion, à une douzaine de kilomètres au sud de Jérusalem. Les fouilles ont été entreprises en 1950 par un groupe de moines franciscains, puis reprises en 1972 par des archéologues israéliens sous la direction d'Ehud Netzer.
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Message par Lamoral Ier de Ligne Dim 21 Aoû 2011 - 18:45

Lamoral Ier de Ligne, nom complet Claude-Lamoral Ier de Ligne, né le 8 novembre 1618 † 21 décembre 1679 a Madrid, 4e prince de Ligne et du Saint-Empire, Dynastie Maison de Ligne, prince d'Amblise et d'Épinoy, grand d'Espagne, vice-roi de Sicile, gouverneur du Milanais, général de cavalerie, Chevalier de la Toison d'Or, marquis de Roubaix, comte de Fauquemberghe et de Nichin, vicomte de Leyden, baron de Werchin, de Belœil, d'Antoing, de Cisoing, de Villiers, de Jeumont, souverain de Fagneules, Seigneur de Baudour, de Ponthoir, de Montreuil, d'Hauterange, de Pommereul, d'Ollignies, Premier seigneur de Flandres, pair, sénéchal et maréchal de Hainaut fut un diplomate du XVIIe siècle.

Claude-Lamoral Ier était né au mois de novembre 1618. Il avait la taille élevée, le visage agréable quoique marqué de la petite vérole, l'air martial et le port majestueux, il joignait à la vivacité de l'esprit un jugement sain, un extrême honnêteté, beaucoup de sang-froid et de courage, une fermeté inébranlable, il était d'ailleurs d'un abord facile, populaire, généreux, ami des gens de cœur et de mérite.
Il commença ses premières armes en 1635, étant encore cadet de sa maison, sous le comte de Nassau, son oncle, général de la cavalerie du roi Philippe IV aux Pays-Bas. A la tête d'un régiment d'infanterie wallonne, il se distingua dans la longue et vigoureuse défense d'Arras, assiégé par Louis XIII en 1640, et s'acquit dès lors une grande réputation militaire, il servit comme maître de camp au siège d'Aire et de La Bassée, se signala à la bataille de Honnecourt, où les Espagnols remportèrent sur l'armée française une victoire complète en 1642, et fit encore avec distinction les campagnes suivantes. Le roi Philippe IV reçut de si bons témoignages de sa valeur qu'en 1647, il lui confia la charge de général de sa cavalerie en Flandre.
On retrouve le prince de Ligne aux sièges d'Armentières, de Comines et de Landrecies, à la prise de Courtrai et à la bataille de Lens, en 1648, où il est fait prisonnier. Ayant payé sa rançon de ses propres deniers, il revint en Flandre et, à la tête de la cavalerie, prit part à la prise de Gravelines, en 1652 commanda en chef au siège de Dunkerque (1652) et réduisit cette ville à l'obéissance du roi d'Espagne. Rocroy, en 1653, Arras, l'année suivante, Valenciennes, en 1656, et enfin Dunkerque furent témoins des exploits qui mirent le comble à sa réputation d'homme de guerre.
En 1660, il est chargé de présenter à Charles II d'Angleterre les félicitations du roi d'Espagne. Appréciant le faste, il emmène avec lui quinze camarades gentilshommes, douze domestiques, deux aumôniers, trois secrétaires, un médecin, un contrôleur, cinq valets de chambre, un joueur de luth, douze pages, quatre trompettes, vingt-quatre laquais, huit cochers, vingt palefreniers, vingt officiers de la maison, quatorze carrosses et cent vingt-quatre chevaux…
Le 17 août 1660, tout ce petit monde embarque sur deux navires à Ostende. Le lendemain, l'ambassadeur est salué au nom du roi à l'embouchure de la Tamise. Il débarque au bruit de l'artillerie à la Tour de Londres. Un tableau peint par Du Chastel commémore cette arrivée dans le Salon des Ambassadeurs du château de Belœil. Le prince Claude-Lamoral Ier est reçu plusieurs fois en audiences publiques et privées par le roi d'Angleterre. Après un séjour d'un mois, il prend le chemin du retour.
Créé vice-roi de Sicile en 1669 (il préside à ce titre l'ouverture du Parlement de Palerme), puis gouverneur du Milanais (1674-1678) et conseiller d'État du roi à Madrid, le prince de Ligne mourut dans la même ville, le 21 décembre 1679. Son corps fut porté à l'église de Belœil, où il fut enterré. Il avait épousé Claire-Marie de Nassau-Siegen, veuve d'Albert-Henri de Ligne, son frère aîné.
La mémoire de la vice-royauté du prince de Ligne a été conservée par une médaille, où est d'un côté le buste de ce prince, orné du collier de l'ordre de la Toison d'Or et entouré de cette légende : « Claudius princeps a Ligne et S. R. I. Siciliœ prorex », et de l'autre un vaisseau de guerre portant à la poupe et sur le pavillon les armes de Ligne, d'or à la bande de gueules. La même bande partage aussi la médaille en deux parties égales. Sur le tour on trouve ces mots pour âme : « Quo rescumque codant semper linearecta. » Une médaille semblable, mais avec cette variante : « Mediol(ani) gub(emator) », rappelle son gouvernement de Milan.
Lamoral Ier de Ligne
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Message par Léopold II Dim 28 Aoû 2011 - 19:42

Léopold II ou Léopold II (Léopold Louis Philippe Marie Victor) né le 9 avril 1835, mort le 17 décembre 1909, deuxième roi des Belges (17 décembre 1865 - 17 décembre 1909), prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha, duc de Brabant (1835-1865), souverain de l'État indépendant du Congo (1884-1908) a succédé à son père Léopold Ier sur le trône belge en 1865. Par sa mère Louise Marie d'Orléans, il est le petit-fils de Louis-Philippe Ier, roi des Français.
Si sa vie familiale fut un échec patent marqué par les morts prématurées de sa mère et de son fils qui lui inspirèrent un profond dégout de la vie, le monarque sut se montrer un excellent "chef d'entreprise" et eut sa propre "colonie privée", l'État indépendant du Congo, sur lequel il exerça sa souveraineté de 1884 à 1908. C'est la Conférence de Berlin qui confia au roi le soin de créer ce qui devint l'Etat indépendant du Congo. Mais c'est le parlement belge qui lui permit de développer son œuvre en votant des emprunts et en envoyant des officiers. Parallèlement à cette politique personnelle coloniale, il mit en œuvre l'exploitation intensive et la récolte du caoutchouc qui provient de l'hévéa, produit très demandé à l'époque, et promut la construction de voies de chemin de fer.
Cette colonie permit au roi de s'enrichir considérablement. Cet argent fut consacré à construire de nombreux bâtiments et monuments à Bruxelles, Ostende ou en Ardenne. En effet très admiratif devant la beauté récente et la grandeur du Paris hausmannien, Léopold II est à l'origine de la transformation de la Bruxelles provinciale qui devint une capitale de renom internationale. S'il lui arrive de participer au financement de ses projets, il incite aussi l'Etat et les communes à investir dans l'urbanisme. C'est sous son impulsion que l'on assiste à la construction du Musée de Tervueren, à la transformation du Palais Royal et du château de Laeken avec la création de ses serres exotiques, à la création du Parc du Cinquantenaire. Il fait aussi donation à l'état de parcs et de propriétés boisées et incite au traçage de grandes avenues (Avenue de Tervueren, Avenue Louise, Boulevard Général Jacques,...) En province, il patronne la construction de bâtiments et d'églises et il pousse les gouvernements à de grands travaux utilitaires comme la création du port de Zeebruges en eau profonde et l'érection des ascenseurs à péniches de La Louvière. Ces grands travaux changèrent résolument la face de la Belgique et valent à Léopold II le surnom de Roi Bâtisseur. Il est aussi à l'origine des premières avancées sur le plan social en Belgique.
À la fin de sa vie, n'ayant plus de fils et ses méthodes étant dénoncées par les associations humanistes, Léopold II légua le Congo et ses propriétés immobilières à la Belgique via la Donation royale. En effet, les conditions de travail des autochtones dans le Congo de Léopold II et le comportement de certains Européens vis-à-vis d'eux ont été condamnés par quelques contemporains et sont aujourd'hui sujets à controverse. À la suite d'une campagne internationale menée par les Britanniques, notamment Edmund Dene Morel, dénonçant le traitement brutal des populations locales par les coloniaux, ajoutée au rapport Casement, la position du roi devint intenable. Il finit par céder la souveraineté du Congo à la nation belge. Le gouvernement belge renomma le territoire Congo belge.
Léopold est né à Bruxelles en 1835, fils de Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges et de Louise-Marie d'Orléans, fille du roi des français Louis-Philippe Ier. La Révolution française de 1848, qui ne touche pas la Belgique, cause la chute de son grand-père, Louis-Philippe, qui se réfugie en Angleterre où règne la reine Victoria, cousine germaine du jeune prince Léopold. La Maison de Saxe-Cobourg et celle d'Angleterre sont en effet liés par de nombreux mariages. Le roi Louis-Philippe meurt deux ans plus tard, en 1850. La douce reine des Belges, Louise-Marie d'Orléans, ne supporte pas le deuil de son père et s'éteint prématurément la même année à 38 ans. Léopold a 15 ans. Orphelin de sa mère, il entre dans la jeune armée belge afin d'y recevoir une formation militaire.
Trois ans plus tard, le 22 août 1853, il épouse à Bruxelles Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche, née à Pest, Autriche (maintenant Budapest, Hongrie) le 23 août 1836, et morte à Spa, Belgique le 19 septembre 1902. Fraîche, vive, passionnée d'équitation au point de procurer elle-même ses soins aux chevaux, cette cousine de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche est la fille de Joseph, archiduc d'Autriche (1776-1847), (qui était lui-même le fils de Léopold II, empereur romain germanique (1747-1792) et de Dorothée de Wurtemberg). Léopold II et Marie-Henriette eurent quatre enfants. Léopold II devient roi en 1865, à la mort de son père Léopold Ier, et détient jusqu'à présent le record de longévité de la dynastie belge (44 ans de règne).
Dans une lettre adressée à son frère, le comte de Flandre, en 1888, il entend que sous son règne, "la patrie doit être forte, prospère, par conséquent posséder des débouchés à elle, belle et calme". Il est surnommé le "Roi Bâtisseur" car il a transformé des villes comme Bruxelles ou Ostende et a constitué un important domaine en Ardenne. À Bruxelles, il est à l'origine de l'édification des serres royales de Laeken, du Pavillon Chinois, de la Tour Japonaise, des arcades du parc et des Arcades du Cinquantenaire, du tracé de l'avenue de Tervuren, de la création de parcs publics comme le parc Duden à Forest, et de la transformation du palais royal de Bruxelles.
Son domaine en Ardenne comporte 6 700 ha de forêts et terrains agricoles, un golf, les châteaux de Ciergnon, Fenffe, Villers-sur-Lesse et Ferage. À Ostende, il fait construire l'hippodrome, les galeries situées sur la digue et le "Parc Marie-Henriette". Il agrandit également le domaine royal de Laeken. Le souverain est également propriétaire de deux grands domaines sur la Côte d'Azur, la Villa Leopolda ainsi que la Villa Les Cèdres et le jardin botanique du même nom, où il se livre à des activités d'acclimatation de palmiers exotiques.
À l'occasion de son soixante-cinquième anniversaire en 1900, le roi Léopold II émet le souhait de léguer à l'État belge son important patrimoine privé à condition de ne pas l'aliéner, de préserver ses beautés naturelles et de mettre certains biens à la disposition de la famille royale belge et de la Nation. Son objectif était que ses biens immobiliers appartiennent à la Belgique, et ne soient pas divisés entre ses trois filles qui avaient épousé des princes étrangers. En 1903, la Belgique accepte la donation du roi à condition que ce patrimoine génère lui-même l'argent nécessaire à son entretien sans aide financière de l'État. La Donation royale doit rendre compte de sa gestion au ministre fédéral des Finances. C'est sous le règne de Léopold II que sont votées d'importantes lois sociales en Belgique, suppression du livret d'ouvrier, droit de former des syndicats, âge d'admission des enfants dans les usines fixé à 12 ans, interdiction du travail de nuit aux enfants de moins de 16 ans et du travail souterrain pour les femmes de moins de 21 ans, réparations pour les accidents de travail, repos dominical, etc. Léopold II s'efforce de rendre la Belgique moins vulnérable : il obtient la construction des fortifications de Liège, Namur et Anvers, et la réforme du service militaire qu'il signe quelques jours avant sa mort en 1909. Auparavant, le recrutement de l'armée belge se faisait sur le volontariat et le tirage au sort avec possibilité de se faire remplacer (moyennant une somme d'argent). Ce système est aboli en 1909 et remplacé par le service d'un fils par famille. C'est également sous son règne qu'a lieu la première révision de la Constitution. Le suffrage devient universel bien que tempéré par le vote plural, les conditions d'accès au Sénat sont réduites et les élections reposent désormais sur un système proportionnel. Malgré ses demandes répétées, l'idée d'un référendum royal n'est pas retenue.
Suite au décès de son fils Léopold en 1869 et à l'article 85 de la Constitution qui interdit à ses filles de monter sur le trône, c'est son neveu Albert, fils du comte de Flandres, qui lui succède en 1909. La Belgique est, à cette époque, la neuvième puissance économique du monde et dispose désormais d'une colonie léguée par Léopold II qui va lui apporter d'énormes débouchés pendant plusieurs décennies et accroître son prestige sur le plan international.
Avant d'accéder au trône de Belgique, Léopold II, qui était alors duc de Brabant, s'intéressait déjà à l'idée de colonisation dont il vantait les mérites. Mais il s'intéressait aussi à un système économique en rapport avec la colonisation, qui fut mis en place par les Hollandais : "Le système des cultures". Ce principe, selon Léopold II "consistait non seulement à acheter le produit des plantations à un prix fixé arbitrairement, mais aussi à mettre en place des fonctionnaires qui obtenaient des primes en fonction de la production".
En 1876, Léopold II organise une association internationale comme paravent pour son projet privé d´exploiter les richesses de l'Afrique centrale (caoutchouc et ivoire). En 1879, sous le patronage de Léopold, Henry Morton Stanley entre en concurrence avec l'explorateur Français Pierre Savorgnan de Brazza pour acquérir des droits sur la région du Congo qui deviendra le Congo belge. Pendant les cinq années suivantes, Stanley travaille à ouvrir le Congo inférieur à l'exploitation intensive, construisant une route du fleuve inférieur au Stanley Pool (actuellement Pool Malebo), où le fleuve devient navigable. Léopold II chargea aussi Stanley d'obtenir des "contrats" d'exploitations de leurs terres par l'Association Internationale du Congo (AIC). Grâce à ces contrats, ces territoires seraient proclamés "états libres" par l'AIA, qui aurait alors la souveraineté intégrale des territoires colonisés. À la conférence de Berlin de 1884-85, des représentants de 14 pays européens et les États-Unis reconnurent à l'AIC, chapeautée par Léopold, la souveraineté sur l'État indépendant du Congo (EIC). Alors que cette conférence prenait acte du partage de l'Afrique inter-tropicale par les puissances industrielles européennes (dont la Belgique), il va de soi que pas un seul Africain n'y était présent. En 1891, il employa l'explorateur canadien, et commandant militaire britannique, William Grant Stairs afin de reprendre le contrôle du Katanga, convoité par Cecil Rhodes.
L'occupation est essentiellement poussée vers la vallée méridionale du Nil. Léopold tient en outre à établir un réseau ferroviaire le long du fleuve Congo et de ses affluents, à créer les sources de revenus indispensables à l'autofinancement de l'entreprise et à l'autogestion du territoire conquis. La concurrence coloniale est alors à son zénith. Le caoutchouc, principale production de l'EIC d'alors, sera destiné aux industries automobiles naissantes (Rover, Ford, Mercedes, etc.) ou textiles. Des témoignages établissant l'exploitation indigne et les mauvais traitements dont était victime la population indigène, y compris l'esclavage, la malnutrition, et la mutilation (l'affaire des « mains coupées » avec photos à l'appui), en particulier dans l'industrie du caoutchouc, menèrent à un mouvement international de protestation mené par le Royaume-Uni et les États-Unis au début des années 1900. Le journaliste et écrivain britannique Edmund Dene Morel et le diplomate Roger Casement furent parmi les premiers à alerter l'opinion internationale que des exactions seraient commises. Léopold II diligente alors en 1904 une commission d'enquête internationale, indépendante : la Commission Edmond Janssens composée principalement de magistrats dont l'un (le magistrat Giacomo Nisco) a été chaudement recommandé par les autorités anglaises. La commission se rend de Matadi à la province du Bas-Congo, puis jusqu'à Stanleyville (actuellement Kisangani), au centre du Congo. Après 4 mois d'investigations sur place et l'audition de centaines de témoins, dont 5 des Congolais mutilés mentionnés dans le rapport Casement, le rapport de la commission confirme la surexploitation, souvent forcée de la main-d’œuvre indigène (souvent victimes de coercition) qui avait pour résultat le vidage forcé des villages de leur population mâle qui, en temps normal, approvisionne leurs familles en produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette, les femmes étant généralement affectées, comme dans la plupart des communautés bantoues, à la petite agriculture traditionnelle de subsistance (igname, manioc là où sa culture existe, gousses d'espèces sauvages). Le fait que les agents européens (plus d'une dizaine de nationalités) oeuvrant pour l'EIC (donc pour Léopold II) étaient livrés à eux-mêmes, car insuffisamment encadrés et surveillés, ne pouvait conduire qu'à des abus. La commission tomba donc à bras raccourcis sur les sociétés concessionnaires, désignées comme les principaux coupables. L'emploi abusif d'expéditions militaires est désigné notamment comme source de massacres. Quant aux mutilations, il s'avéra qu'elles résultaient "d'une pratique guerrière indigène qui n'a pas été réprimée par des responsables européens". Il s'ensuit que l'affaire des "mains coupées" reprochée directement à Léopold II dans la campagne de presse anglo-saxonne serait "une légende montée de toutes pièces" par les Morel, Casement et consorts, à partir de ces pratiques indigènes séculaires. Quant au fait d'un génocide ou d'une dépopulation du Congo de la moitié de ses habitants par l'exploitation du caoutchouc comme cela a été écrit et réécrit un siècle plus tard à partir de la campagne de presse de l'époque, "il est difficile d'avancer un quelconque pourcentage car les seuls chiffres de population qui sont disponibles sont ceux de groupes restreints d'Européens. Il n'existe donc aucun fondement scientifique" à une telle affirmation. Cependant, il est plus que probable, à l'instar d'autres régions du monde colonisées par les Occidentaux, que ces derniers, par leur seule présence, ont introduits dans les populations indigènes des germes hautement mortels pour celles-ci tels que ceux de la rougeole, de la grippe, de la scarlatine, etc. Ce fut le cas de la mortalité des 75% de la population amérindienne au contact des Espagnols et Portugais plus tard, l'introduction d'esclaves africains amena la malaria en Amérique latine qui décima à son tour les populations indigènes. Pour preuve, encore aujourd'hui, la rougeole, pire que le choléra, demeure une maladie à haute mortalité dans le bassin du Congo, particulièrement chez les enfants de 0 à 5 ans. L'analyse historique de cette période fait ressortir que toute cette campagne de presse anglo-saxonne, quoique justifiée sur divers points, était loin d'être fondée sur des considérations humanitaires, le but était de dessaisir Léopold II de sa souveraineté sur l'EIC au profit des grandes puissances coloniales frontalières telles que la Grande-Bretagne en tête, l'Allemagne et la France qui convoitaient les richesses de ce territoire qu'ils avaient pourtant dédaigné lors de la Conférence de Berlin. Dans ces intrigues, l'action du consul britannique d'origine irlandaise Roger Casement, personnage qui allait trahir l'Angleterre pendant la 1re guerre mondiale, était liée à ses contacts clandestins avec l'Allemagne qui espérait s'emparer du Katanga, la partie la plus riche du Congo, le but était aussi d'occulter les massacres de populations indigènes de par le monde consécutifs au développement de colonies créées par l'Angleterre, l'Allemagne et la France: les massacres, autour de 1900, aux Philippines, au Transvaal, à Cuba, Namibie et, en 1904, dans les colonies allemandes et au Congo français. Les deux dénonciateurs du génocide de Léopold II les plus actifs, le journaliste Edmund Dene Morel et le diplomate Roger Casement, finirent assez mal, une fois rentrés en Angleterre. Au cours de la Première Guerre mondiale, ils furent tous les deux jetés en prison et condamnés pour trahison. Le crime de Morel consistait à avoir fondé un parti pacifiste pendant la guerre, mais il regagna sa popularité et devint membre libéral du Parlement britannique en 1922 tandis que Casement, qui s'était rendu clandestinement en Allemagne dans le but d'obtenir des équipements militaires pour l'Irish Republican Brotherhood, rapidement arrêté alors qu'il revenait en Irlande dans un sous-marin allemand, fut jugé, condamné à mort pour haute trahison et exécuté. Suite aux pressions étrangères et comme résultante de la Commission Edmond Janssens, le roi Léopold II, dont l'intention avait toujours été de léguer le Congo à la Belgique fut contraint de le faire en 1908. L'EIC prit dès lors le nom de Congo belge, mais ce n'est qu'à la fin des années 1920 que ses frontières définitives seront fixées. Après 52 ans d'administration belge, la colonie qu'il laissa à la Belgique devint indépendante le 30 juin 1960. République démocratique du Congo. Elle prit le nom de Zaïre en 1971 sous Mobutu Sese Seko dans le cadre de sa politique du "recours à l'authenticité". Beaucoup de symbôles de la colonisation belge de triste mémoire furent détruits et la statue de Léopold II à Léopoldville (Kinshasa) déboulonnée.
En 1997 sous Laurent-Désiré Kabila, le pays fut rebaptisé République démocratique du Congo (RDC).
Le Roi Léopold II est mort le 17 décembre 1909 et fut inhumé dans la crypte royale de l'Église Notre-Dame de Laeken à Bruxelles.
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Message par Théodose Ier Sam 3 Sep 2011 - 14:45

Théodose Ier, en latin Flavius Theodosius, aussi nommé Théodose le Grand, né en 347 et mort le 17 janvier 395, fut empereur romain de 379 à 395 (fêté le 17 janvier). Il était le fils de Théodose l'Ancien. Il fut le dernier à régner sur l'Empire romain unifié.
Théodose Ier est probablement né le 11 janvier 347 à Cauca, aujourd'hui Coca, une petite ville dans le Nord-Ouest de la province romaine de Gallaecia. Son père, qui s'appelait aussi Flavius Theodose et qui était un militaire victorieux de Valentinien Ier, avait là-bas de grandes propriétés. Ses grands-parents paternels, Honorius et Thermantia, étaient déjà des chrétiens nicéens-orthodoxes, tout comme son père et lui-même. Théodose avait aussi un frère, Honorius, dont il adopta plus tard la fille Serena et qui devait avoir une grande influence par son mariage avec le magister militum Stilicon.
Le jeune Théodose passa son enfance dans son Espagne natale. On ne connaît presque rien de son éducation, à l'exception de l'intérêt qu'il montre pour les études d'histoire et aussi qu'il devait être très ouvert. En raison de sa haute naissance, il reçoit probablement une bonne éducation. À partir de 368, il fait partie de l'escorte de son père. Il entame une carrière militaire et il prend part avec lui aux campagnes en Bretagne en 368/369, à la campagne contre les Alamans en 370 au niveau du Rhin (son père exerce à partir de ce moment-là la fonction de magister equitum praesentalis et fut donc commandeur de la cavalerie de l'armée) et contre les Sarmates en 372/373 au niveau du Danube. Probablement grâce à l'influence de son père, Théodose est promu dux moesiae prima, et reçoit le commandement d'une province militaire dans les Balkans. Ce type de nomination était à cette époque courant et le jeune Théodose semblait être totalement à la hauteur de la tâche. En 373, son père fut finalement envoyé en Afrique pour mater la rébellion de l'usurpateur Firmus, pendant que son fils battait en 374 les Sarmates en Pannonie (près de l'actuelle Hongrie), après que ces derniers eurent franchi le Danube. Ainsi, il prouva sa valeur militaire. L'exécution de son père, pour des raisons confuses, entraîne sa disgrâce provisoire entre 375/6 et 378.
La mort de l'empereur Valens à la bataille d'Andrinople (378) obligea Gratien à proclamer Théodose empereur en 379, il reçut l’Orient, la Macédoine et la Dacie. Théodose se fixe pour objectif de stabiliser les frontières, d'abord celle du Nord avec les Goths puis celle de l'Est avec les Perses. En 380, avec Gratien, il arrêta les Goths en Épire et en Dalmatie. Théodose installa une partie des Ostrogoths en Pannonie, et s’installa lui-même à Constantinople.
Théodose avait enrôlé dans l’armée romaine des contingents de barbares en leur laissant une organisation autonome. Ces fédérés préparèrent l’occupation de l’Empire par les barbares. En 382, il installa les Wisigoths en Mésie. Cette décision, considérée par les contemporains comme catastrophique, sera l'une des causes les plus immédiates de la fin de l'empire romain d'occident. En effet, cette insertion d'un peuple barbare uni et fort dans l'empire, et du même coup dans l'armée impériale, signera la fin d'un contrôle réel de l'empereur sur ses armées. Mais après le désastre d'Andrinople sous l'empereur Valens il est vraisemblable que Théodose n'ait guère eu le choix. En 380, il publia l’édit (dit édit de Thessalonique) suivant : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
Le christianisme devenait la religion prédominante. Il condamna l’arianisme lors du second concile œcuménique de Constantinople en 381.
La répression fit sept mille à dix mille morts, selon les sources, ce qui valut à Théodose d’être excommunié par l’évêque Ambroise de Milan. Les victimes des massacres furent ici majoritairement des Romains et les massacreurs d’anciens barbares, populations au sein desquelles l’armée recrutait. Pendant plusieurs mois, Théodose et Ambroise campèrent sur leurs positions respectives. Puis Théodose, sentant que la sienne devenait intenable, accepta de venir s’humilier publiquement devant Ambroise la tête couverte de cendres pour obtenir sa réintégration dans l’Église. C'est l’une des rares victoires de celle-ci sur le pouvoir temporel.
Les empereurs Théodose, pour l’Empire d'Orient et Gratien, pour l’Empire d'Occident, tous deux chrétiens, élèvent le christianisme au rang de seule religion officielle et obligatoire par l’Édit du 28 février 380, dit l'édit de Thessalonique. L’empereur Gratien cesse alors de porter le titre de pontifex maximus (souverain pontife) du culte romain. Ce titre est donné de nouveau à l’évêque de Rome des siècles plus tard. Les temples de l'empire de Théodose sont alors fermés et la statue de la déesse Victoire est retirée du Sénat romain, ce qui provoque l'indignation chez les Romains fidèles à la tradition. Le patriarche d’Alexandrie Théophile est chargé d’appliquer l’édit de Théodose Ier, qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. Le Serapeum de Memphis est détruit sur ordre de l'empereur lui-même, tandis que le temple d'Isis le sera plus tard, au cours des disputes meurtrières qui opposèrent les partisans de Cyrille et d'Oreste. Les suites de l'Édit sont catastrophiques pour les tenants de l'ancienne religion romaine et pour la culture gréco-romaine. Les rôles sont drastiquement renversés, ce sont maintenant les « païens » et leurs œuvres qui sont interdits, traqués, exterminés. Toutes les œuvres et manifestations jugées païennes sont progressivement interdites et en 415, une émeute fomentée par des moines cénobites, à Alexandrie, et tacitement encouragée par l'évêque Cyrille, aboutit au lynchage d'Hypatie, mathématicienne et responsable de la Bibliothèque. Selon Socrate le Scolastique, son corps mis en pièces est porté au sommet du Cinâron pour y être brûlé, tandis que les émeutiers se dirigent vers la Bibliothèque pour l'incendier (Thomas Molnar, dans son essai Moi, Symmaque, date cet événement de 391, à l'instar de ceux qui croient que ce fut Théodose Ier lui-même qui commanda cet incendie, ce qui est erroné). En 392, Théodose écrasa l’usurpation d’Eugène qui, bien que chrétien, favorisait l’ancienne religion romaine et avait annulé les mesures prises par Théodose.
Entre 383 et 388, il dut faire face à l’usurpation de Magnus Clemens Maximus (Maxime), qui après avoir défait Gratien s’était emparé de toute la préfecture des Gaules et occupait Rome et l’Italie entière au détriment de Valentinien II. Théodose vainquit Maxime qui fut tué à Aquilée, en 388. De 388 à 391 Théodose demeura en Occident, presque toujours à Milan. En 390 voulant mettre fin aux mœurs qui avaient jusqu'alors prévalu dans le monde antique, et imposer la morale ascétique préconisée par les chrétiens les plus radicaux, il publia une loi qui punissait de mort les homosexuels et fit réprimer dans le sang par les troupes barbares une émeute à Thessalonique.
Entre 392 et 394, il réprima l’usurpation d’Eugène, un fonctionnaire proclamé empereur après la mort de Valentinien II.
En 394, il fut l’auteur du décret interdisant les Jeux olympiques accusés de diffuser le paganisme (les jeux ne seront rétablis que 1502 ans plus tard en Grèce).
Il mourut peu après, le 17 janvier 395. À cette date l’Empire était réunifié pour la première fois depuis trente ans, mais également pour la toute dernière fois.
De son premier mariage avec Aelia Flacilla, Théodose avait eu deux fils : Auguste Arcadius en 383, et Honorius en 393. Il partagea entre eux l’Empire : Honorius (10 ans) reçut l’Occident et Arcadius (18 ans) l’Orient, et il chargea le Vandale Stilicon de veiller sur eux deux.
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Message par Eugène de Savoie-Carignan Mar 6 Sep 2011 - 16:40

Eugène de Savoie-Carignan, Eugène-François, Prince de Savoie (18 octobre 1663 - 21 avril 1736) est l'un des commandants militaires les plus importants et victorieux de l'histoire de l'Europe moderne. Né à Paris de parents faisant partie de l'aristocratie savoyarde, Eugène grandit au contact de la cour du roi Louis XIV. Destiné à l'origine à une carrière ecclésiastique, il se décide à 19 ans à embrasser le métier des armes. Devant le refus du roi Louis XIV de le laisser servir dans l'armée française, Eugène part en Autriche où il offre ses services à la Monarchie des Habsbourg. Pendant six décennies, Eugène est au service de trois empereurs de la famille Habsbourg, Léopold Ier, Joseph Ier et Charles VI. Eugène fait ses premières armes contre les Turcs ottomans pendant le siège de Vienne en 1683 et la guerre de la Sainte Ligue qui s'ensuit, avant de participer à la guerre de la Ligue d'Augsbourg aux côtés de son cousin, le Duc de Savoie. Cependant, la renommée du Prince prend toute sa mesure après sa victoire écrasante sur les Ottomans lors de la bataille de Zenta en 1697. Eugène renforce son prestige au cours de la guerre de Succession d'Espagne où, en collaboration avec le duc de Marlborough, il obtient plusieurs victoires contre les troupes françaises lors des batailles de Blenheim, Audenarde et Malplaquet. Il gagne d'autres batailles en Italie du Nord alors qu'il est Président du Conseil de Guerre Impérial, notamment à Turin en 1706. Lors de la reprise des hostilités contre les Ottomans durant la troisième guerre austro-turque de 1716-1718, sa renommée s'affirme grâce aux victoires des batailles de Peterwardein et de Belgrade. À la fin des années 1720, l'influence d'Eugène et son habile diplomatie permettent à l'Empereur de conserver ses puissants alliés au cours des luttes dynastiques avec les Bourbon. Mais, fragilisé à la fois moralement et physiquement, Eugène connait moins de succès alors qu'il est commandant en chef de l'armée lors du dernier conflit auquel il prend part, la guerre de Succession de Pologne. Malgré cela, sa réputation en Autriche demeure inégalée. Même s'il y a des divergences d'opinion sur sa personnalité, il n'y a aucune remise en cause de ses grandes réalisations Eugène aide l'Empire des Habsbourg à contrer les conquêtes françaises il met fin à l'avancée vers l'ouest des Ottomans, libérant l'Europe Centrale après un siècle et demi d'occupation ottomane, et est l'un des plus grands promoteurs des arts dont l'héritage architectural peut encore être vu à Vienne de nos jours. Eugène meurt dans son sommeil, chez lui, le 21 avril 1736 à l'âge de 72 ans. Le Prince Eugène nait à l'Hôtel de Soissons à Paris le 18 octobre 1663. Bien que sujets du roi Louis XIV, ses parents sont d'origine italienne: sa mère, Olympe Mancini, est une nièce de Mazarin qu'il a amenée de Rome à Paris, en 1647, pour satisfaire ses ambitions. Les Mancini sont élevés au Palais Royal aux côtés du jeune Louis XIV, avec qui Olympia a une liaison. À sa grande déception, elle perd toute chance de devenir reine et se marie en 1657 avec Eugène-Maurice, Prince de Savoie, qui devient Comte de Soissons en 1656. Ils ont cinq fils, dont Eugène est le cadet, et trois filles, mais aucun des deux parents ne leur consacre du temps. Leur père, militaire courageux mais peu brillant, passe la plupart de son temps en campagne dans l'armée française tandis que la passion d'Olympia pour les intrigues de la cour l'éloigne de ses enfants. Le Roi demeure très attaché à Olympia, de sorte que beaucoup les croient amants mais ses intrigues provoquent sa disgrâce. Après avoir perdu les faveurs du Roi, Olympia se tourne vers Catherine Deshayes (connue sous le nom de La Voisin), la magie noire et l'astrologie. Cette relation lui est fatale. Mêlée à l'affaire des poisons, les soupçons s'accumulent sur son rôle dans la disparition prématurée de son mari en 1673 et elle est même impliquée dans un complot visant à tuer le Roi. Quelle que soit la vérité, Olympia, plutôt que de faire face à un procès, s'enfuit à Bruxelles en janvier 1680, laissant Eugène et aux bons soins de leur grand'mère paternelle, Marie de Bourbon, comtesse de Soissons et de sa fille Louise-Christine, la mère du prince Louis-Guillaume de Bade-Bade. Dès l'âge de dix ans et selon la volonté du Roi, Eugène est orienté vers une carrière ecclésiastique car il est de constitution fragile et de port modeste. L'apparence physique d'Eugène n'est certainement pas impressionnante; la Duchesse d'Orléans écrit à son sujet : « Il ne fut jamais beau. Il est vrai que ses yeux ne sont pas laids, mais son nez ruine son visage il a deux grandes dents qui sont visibles tout le temps ». En février 1683, à la surprise de sa famille, Eugène fait part de son intention de rejoindre l'armée. Désormais âgé de 19 ans, Eugène demande le commandement d'une compagnie française à Louis XIV, mais le Roi, qui ne fait preuve d'aucune compassion pour les enfants d'Olympia après sa disgrâce, le lui refuse. Le Roi note: « La demande était modeste, mais pas le demandeur. Personne d'autre ne s'est jamais adressé à moi de manière aussi insolente ». Privé de carrière militaire en France, Eugène décide de proposer ses services à l'étranger. Un de ses frères, Louis-Jules, qui était entré au service de l'Empereur romain germanique l'année précédente, a été tué presque aussitôt en combattant les Ottomans en 1683. Quand la nouvelle de sa mort arrive à Paris, Eugène décide de fuir en Autriche, dans l'espoir de reprendre la charge de son frère. D'autres membres de sa famille font déjà partie de l'armée impériale: son cousin, Louis-Guillaume de Bade-Bade, est déjà général en chef de l'armée impériale, tout comme son cousin plus éloigné, Maximilien-Emmanuel de Bavière, Électeur de Bavière. Dans la nuit du 26 juillet 1683, Eugène quitte Paris en direction de l'Est. En mai 1683, les Ottomans menacent Vienne, la capitale de l'Empire de Léopold Ier. Le Grand Vizir Kara Mustafa, encouragé par la rébellion de Imre Thököly, a envahi la Hongrie avec 100 000 à 200 000 hommes. En deux mois, ils sont devant la capitale des Habsbourg. L'Empereur se réfugie à Passau, sur les bords du Danube, une ville alors plus sûre. Eugène arrive à la mi-août auprès de Léopold. Même s'il n'est pas autrichien, Eugène a des ancêtres parents des Habsbourg. Son grand-père, Thomas de Savoie-Carignan, fondateur de la lignée des Carignan au sein de la Maison de Savoie, était le fils de Catherine-Michelle d'Espagne, elle-même fille du roi Philippe II d'Espagne et arrière-petit-fils de l'Empereur Charles Quint. De plus, et c'est ce qui est primordial pour Léopold, Eugène est cousin au second degré de Victor-Amédée II, le duc de Savoie, une relation qui pourrait être utile en cas de confrontation avec la France. Ses liens, ses manières et son apparence modeste constituent un avantage au sein de l'austère cour de Léopold et valent à cet expatrié du royaume détesté de France, un accueil chaleureux à Passau et une place au sein de l'armée impériale. Eugène n'a aucun doute sur la portée de sa nouvelle allégeance: « Je consacrerai toute mes forces, tout mon courage et, si le besoin est, jusqu'à ma dernière goutte de sang au service de votre Majesté Impériale ». Cette loyauté est immédiatement mise à l'épreuve. En septembre, les forces impériales, commandées par le duc de Lorraine, accompagnées d'une puissante armée polonaise commandée par le roi Jean III Sobieski, sont prêtes à attaquer l'armée du Sultan qui est en train d'investir Vienne. Le 12 septembre au matin, les forces chrétiennes se mettent en ordre de bataille sur le versant sud-est du massif du Wienerwald, dominant le camp où s'est massé l'ennemi. Après une journée de lutte, la bataille de Vienne met fin à 60 jours de siège de la ville par les Ottomans et au départ des armées du Sultan. Placé sous les ordres du Margrave de Baden, Eugène se distingue lors de la bataille, gagnant une citation de la Maison de Lorraine et de l'Empereur. Il est nommé par la suite colonel du régiment des dragons de Kufstein. En mars 1684, Léopold Ier forme la Sainte Ligue avec la Pologne et Venise afin de contrer la menace ottomane. Durant les deux années suivantes, Eugène continue à se distinguer lors de la campagne contre les Ottomans et est reconnu comme un militaire dévoué et compétent. À la fin de l'année 1685, alors qu'il n'a que 22 ans, il est fait général de division. Le Margrave de Baden est impressionné par les qualités d'Eugène: « Ce jeune homme occupera, avec le temps, une place parmi ceux que le monde considère comme de grands chefs d'armées ». On connait peu de choses sur ses premières campagnes militaires et les historiens de son époque ne font qu'allusion à sa vie privée durant cette période. Ce qui nous est parvenu de sa correspondance privée et qui s'adresse principalement à son cousin Victor, est volontairement très pauvre sur ses sentiments et ses expériences personnelles. En juin 1686, le duc de Lorraine entreprend le siège de Buda, centre de commandement des forces d’occupation ottomane en Hongrie. Après une résistance de 78 jours, la ville tombe le 2 septembre et l'armée ottomane s'effondre dans toute la Hongrie, jusqu'en Transylvanie et en Serbie. Un nouveau succès s'en suit en 1687 quand, à la tête d'une brigade de cavalerie, Eugène est un acteur important de la victoire de la Mohács le 12 août. La défaite est si grande pour les Ottomans que leur armée se mutine cette révolte s'étend jusqu'à Constantinople où le Grand Vizir est exécuté et le Sultan Mehmed IV déposé. Une nouvelle fois, le courage d'Eugène lui vaut la reconnaissance de ses supérieurs, qui lui accordent l'honneur de porter la nouvelle de la victoire à l'Empereur à Vienne. Pour ses états de services, Eugène est promu général de Corps d'Armée en novembre 1687. Il commence également à recevoir des signes de reconnaissance venant de plus loin. Le roi Charles II d'Espagne le fait chevalier de l'Ordre de la Toison d'or, tandis que son cousin, Amadeus, lui fournit de l'argent et les revenus de deux abbayes du Piémont. Cependant, la carrière militaire d'Eugène est interrompue le 6 septembre 1688, pendant le siège de Belgrade quand le Prince est gravement blessé au genou par un tir de mousquet. Il ne pourra reprendre son service qu'en janvier 1689. Alors qu'à l'Est, Belgrade tombe aux mains des forces impériales commandées par Maximilien-Emmanuel, à l'Ouest, les troupes françaises traversent le Rhin et entrent dans le Saint Empire Romain Germanique. Louis XIV espère qu'une démonstration de force lui permettra de résoudre rapidement les conflits dynastiques et territoriaux qui l'opposent aux princes de l'Empire le long de la frontière orientale de son royaume. Mais ses mouvements de troupes ne font que renforcer la résolution allemande et, en mai 1689, Léopold Ier et les Hollandais signent la Grande Alliance visant à repousser les attaques françaises. La guerre de la Ligue d'Augsbourg est, tant à titre professionnel qu'à titre privé, frustrante pour le Prince. Il se bat d'abord sur le Rhin aux côtés de Maximilien-Emmanuel et est légèrement blessé à la tête pendant le siège de Mayence en 1689. Par la suite, Eugène se voit transféré dans le Piémont, après que son cousin Victor-Amédée Ier a rejoint la Grande Alliance en 1690. Promu général de cavalerie, il arrive à Turin accompagné de son ami le Prince de Commercy. Le début de la guerre est cependant calamiteux pour les troupes impériales. Contre l'avis d'Eugène, Victor-Amédée engage le combat face à l'armée française à Staffarda et y subit une sérieuse défaite. Seule l'intervention de la cavalerie savoyarde d'Eugène lors de la retraite permet de sauver son cousin du désastre. Eugène est peu impressionné par les hommes et leurs officiers durant la guerre en Italie: « L'ennemi aurait été battu il y a longtemps si tout le monde avait fait son devoir », rapporte t-il à Vienne. Il a tellement de mépris pour le commandant Impérial, le Comte Antonio Caraffa, qu'il menace de quitter l'armée impériale. À Vienne, l'attitude d'Eugène, est perçue comme l'arrogance d'un jeune parvenu et n'est pas prise en considération mais l'Empereur est tellement impressionné par sa passion pour la cause impériale qu'il le promeut Maréchal en 1693. Quand, en 1694, le successeur du comte Antonio Caraffa, le Comte Enea Silvio Caprara est à son tour rappelé, il semble qu'Eugène va enfin pouvoir assumer le commandement. Mais Victor-Amédée, qui doute de la victoire et est désormais davantage inquiété par l'influence des Habsbourg en Italie que par les Français, a commencé des tractations secrètes avec Louis XIV afin de sortir du conflit. L'accord est conclu en 1696 et Victor-Amédée soutient alors la France. Eugène n'a plus confiance en son cousin, mais il continue à se montrer révérencieux envers lui en sa qualité de chef de sa propre famille. Leurs relations resteront tendues à jamais. Les honneurs de la guerre en Italie reviennent sans aucun doute au commandant français, le maréchal Nicolas de Catinat, mais Eugène, le seul général de l'Alliance, joue un rôle déterminant par ses actions et ses résultats décisifs et réussit à renforcer sa réputation au sortir de la Guerre de la Ligue d'Augsbourg. La signature des traités de Ryswick en septembre et octobre 1697 met fin de manière peu concluante à cette guerre et Léopold Ier peut à nouveau mettre toute son énergie dans la lutte contre les Ottomans à l'Est. Pendant que l'armée impériale est occupée à combattre les troupes de Louis XIV, les Ottomans peuvent reprendre Belgrade et reconquérir la Hongrie. En août 1691, les troupes autrichiennes commandées par Louis-Guillaume de Bade-Bade reprennent l'avantage en battant sévèrement les Turcs à la bataille de Slankamen sur le Danube, sécurisant les possessions des Hasbourg en Hongrie et en Transylvanie. Cependant quand Louis de Bade-Bade est affecté en 1692 sur le front ouest pour y combattre les Français, ses successeurs, d'abord Caprara puis, à partir de 1696, Auguste II de Pologne se révélent incapables de conclure l'action. Sur recommandation du Président du Conseil de Guerre Impérial, Ernst Rüdiger von Starhemberg, on accorde à Eugène le commandement suprême des forces impériales pour faire face à la menace des troupes du nouveau sultan, Mustafa II. C'est le premier commandement vraiment autonome d'Eugène désormais, il n'a plus à supporter l'extrême prudence de Caprara et de Caraffa ou à être contrarié par les revirements de Victor-Amédée. Cependant, lorsqu'il rejoint son armée, il la trouve dans un état de misère indescriptible. Confiant et très sûr de lui, le Prince de Savoie, assisté de manière compétente par Commercy et Guido Starhemberg, se met à rétablir l'ordre et la discipline. Léopold Ier a demandé au prince Eugène d'agir précautionneusement mais quand il apprend que les troupes du sultan Mustafa II marchent sur la Transylvanie, Eugène abandonne toute idée de campagne défensive décide d'intercepter les Ottomans lors de la traversée de la rivière Tisza à Zenta. Le 11 septembre 1697, les forces impériales arrivent devant l'ennemi tard dans la journée et la cavalerie ottomane a déjà traversé la rivière, aussi Eugène décide d'attaquer immédiatement en disposant ses hommes en demi-cercle. La vigueur de l'assaut sème terreur et confusion au sein de l'armée ennemie et à la fin du combat Eugène a perdu 2 000 hommes tués ou blessés mais en faisant 30 000 victimes parmi les Ottomans, parmi lesquelles le grand vizir, Elmas Mehmed Pasha et réduisant à zéro leur armée. Même si, dans la bataille, les Ottomans ont fait preuve de manque d'organisation et d'entraînement, le Prince de Savoie a révélé ses compétences tactiques, sa capacité à prendre des décisions audacieuses et à inspirer à ses hommes courage et force de se surpasser au combat face à un ennemi dangereux. La Bataille de Zenta se révèle être une victoire décisive dans la longue guerre contre les Ottomans, mais les intérêts de Léopold Ier sont maintenant tournés vers l'Espagne où le décès de Charles II est imminent et se pose le problème de sa succession. L'Empereur met fin au conflit avec les Ottomans par la signature du traité de Karlowitz le 26 janvier 1699. Après un bref raid-éclair chez les Ottomans en Bosnie culminant avec le sac de Sarajevo, Eugène revient à Vienne en novembre et y reçoit un accueil triomphal. Grâce à la bataille de Zenta Eugène est devenu un héros européen et on le récompense pour sa victoire. Les terres que lui cède l'Empereur en Hongrie lui procurent de bons revenus, lui permettant ainsi de se consacrer à ses nouveaux goûts pour les arts et l'architecture. Malgré sa fortune et ses nouvelles propriétés, il demeure sans attaches familiales. Un seul de ses quatre frères est encore en vie. Son quatrième frère, Emmanuel est mort en 1676 à l'âge de 14 ans son troisième, Louis-Jules a été tué au combat en 1683 et son deuxième Philippe est mort de la variole en 1693. Louis-Thomas de Savoie-Carignan, son seul frère survivant, exilé pour avoir mécontenté Louis XIV, parcourt l'Europe à la recherche d'une situation avant d'arriver à Vienne en 1699. Avec l'aide d'Eugène, Louis trouve une place au sein de l'armée impériale, pour être finalement tué en combattant les Français en 1702. Parmi les sœurs d'Eugène, la plus jeune est morte pendant son enfance, et les deux autres, Marie Jeanne-Baptiste et Louis Philiberte, mènent des vies dissolues. Chassée de France, Marie rejoint sa mère à Bruxelles avant de fuir à Genève pour se marier avec un prêtre renégat avec qui elle connait une vie malheureuse jusqu'à sa mort en 1705. On sait peu de choses sur la vie de Louis après son existence grivoise à Paris, si ce n'est qu'à un certain moment elle vécut pendant quelque temps dans un couvent en Savoie avant de mourir en 1722. Après la mort de Charles II d'Espagne, infirme et sans enfants, le 1er novembre 1700, la succession du monarque, et donc, le contrôle de son empire, conduit l'Europe à une nouvelle guerre, la guerre de Succession d'Espagne. Sur son lit de mort, Charles II a légué tous les territoires espagnols à Philippe de France, duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV. Le risque d'union des royaumes d'Espagne et de France, sous l'égide de la Maison des Bourbon, est inacceptable pour l'Angleterre, les Pays-Bas et Léopold Ier, qui revendique personnellement le trône d'Espagne. Dès la mort de Charles II l'Empereur refuse d'accepter ses dernières volontés et il n'attend pas que l'Angleterre et les Pays-Bas entament les hostilités. Avant même qu'une nouvelle Grande Alliance ne soit conclue, Léopold Ier se prépare à envoyer une expédition pour s'emparer des territoires espagnols en Italie. Eugène traverse les Alpes avec environ 32 000 hommes en mai et juin 1701. Après une série de brillantes manœuvres, le commandant Impérial défait Catinat lors de la Bataille de Carpi le 9 juillet. Louis XIV écrit à son commandant : « Je vous avais averti que vous aviez affaire à un jeune prince entreprenant. Il ne s'attache pas aux règles de la guerre ». Le 1er septembre, Eugène est de nouveau victorieux, cette fois contre le successeur de Catinat, le maréchal de Villeroy, au cours de la bataille de Chiari, lors d'un affrontement meurtrier. Comme souvent au cours de sa carrière, le Prince doit mener la guerre sur deux fronts, l'ennemi, sur le terrain, et le gouvernement à Vienne. Privé d'approvisionnements, d'argent et d'hommes, Eugène est forcé d'user de moyens peu conventionnels face à un ennemi bien plus puissant. Lors d'un raid sur Crémone dans la nuit du 31 janvier au 1er février 1702, Eugène capture le commandant en chef des troupes françaises sans atteindre le résultat escompté. En effet, Crémone demeurait aux mains des Français et le Maréchal de Vendôme, bien plus talentueux que Villeroy, devient le nouveau commandant de la place. La capture de Villeroy fait sensation en Europe, et galvanise l'opinion publique en Angleterre. Le chroniqueur John Evelyn écrit alors « La surprise de Crémone est le grand sujet de discussion de cette semaine », mais les appels à l'aide vers Vienne restent sans réponse, obligeant Eugène à livrer bataille. La bataille de Luzzara qui en résulte le 15 août se révèle peu concluante. Même si les troupes d'Eugène ont fait deux fois plus de blessés dans le camp adverse, la bataille ne résout rien, si ce n'est de dissuader le Maréchal Vendôme de tenter une attaque générale contre les forces Impériales cette année là, permettant ainsi à Eugène de rester au Sud des Alpes. La déliquescence de son armée et son deuil personnel après la mort de son vieil ami le Prince de Commercy à Luzzara, font qu'il retourne à Vienne en janvier 1703. La réputation européenne d'Eugène grandit, les batailles de Crémone et de Luzzara ont été célébrées comme des victoires dans toutes les capitales de l'Alliance, mais en raison des conditions et du moral de ses troupes, la campagne de 1702 n'est pas couronnée de succès. L'Autriche doit alors faire face à une menace directe d'invasion par sa frontière bavaroise, où l'Électeur, Maximilien-Emmanuel, s'est déclaré en août de l'année précédente en faveur des Bourbons. Pendant ce temps, en Hongrie, une révolte de faible ampleur a débuté en mai et gagne rapidement de l'importance. Économiquement, la monarchie étant proche de la faillite, Léopold Ier décide enfin de modifier son gouvernement. À la fin du mois de juin 1703, Gotthard Salaburg est remplacé par Gundaker Starhemberg au poste de Président du Trésor, et le Prince Eugène succéda à Henri von Mansfeld en tant que Président du Conseil de Guerre Impérial. À la tête du conseil de guerre, Eugène fait maintenant partie de l'entourage direct de l'Empereur, et il est le premier président depuis Raimondo Montecuccoli à conserver un commandement. Des réformes sont immédiatement entreprises pour améliorer l'efficacité de l'armée: des encouragements, et, lorsque c'est possible, de l'argent, sont envoyés aux commandants sur les champs de bataille ; des promotions et des honneurs sont distribués en fonction des compétences et non de l'influence, et la discipline est améliorée. Cependant, en 1703, la monarchie autrichienne doit faire face à de grands dangers sur plusieurs fronts le maréchal Villars vient renforcer les troupes de l'Électeur de Bavière sur les rives du Danube, menaçant directement Vienne, tandis que le Maréchal Vendôme demeure à la tête d'une grande armée en Italie du Nord combattant la faible armée impériale commandée par Guido Starhemberg. La révolte menée par François II Rákóczi en Hongrie est tout aussi dangereuse, car, à la fin de l'année, elle a atteint la Moravie et la Basse-Autriche.
Eugène rentre à Vienne de sa campagne de la Guerre de Succession de Pologne en octobre 1735, affaibli. Quand Marie-Thérèse et François se marient en février 1736, Eugène est trop malade pour se rendre à la cérémonie. Après avoir joué aux cartes chez la Comtesse Batthyány le soir du 20 avril, il regagne sa chambre au Stadtpalais. Quand ses serviteurs arrivent pour le réveiller le matin suivant, le 21 avril 1736, le Prince Eugène est retrouvé mort après s'être étouffé par des glaires, résultat probable d'une pneumonie. Le cœur d'Eugène est enterré avec ceux de sa famille à Turin. Ses restes sont transportés lors d'une grande procession à la Cathédrale Saint-Étienne de Vienne, et enterrés dans la Kreuzkapelle.
Mort sans héritier, ses biens passent à sa nièce Marie Anne Victoire alors âgée de 52 ans, qui devenue subitement riche trouve rapidement un mari Joseph-Frédéric de Saxe-Hildburghausen, de 20 ans son cadet. Le couple s'installe dans le château du Schlosshof mais se sépare en 1744, Joseph conservant la splendide demeure. Une grande partie de l'héritage est acquis par François, mari de Marie-Thérèse d'Autriche.
Les récompenses attribuées à Eugène pour ses victoires, sa part des butins, et ses revenus réguliers liés à ses postes au sein du gouvernement Impérial et ceux qu'il tire de ses abbayes en Savoie lui permettent de contribuer au développement de l'architecture baroque. Eugène passe la majeure partie de sa vie à Vienne dans son Palais d'Hiver, le Stadtpalais, construit par Fischer von Erlach. Le palais est à la fois sa résidence officielle et sa maison, mais pour des raisons qui demeurent incertaines, son association avec Fischer se termine avant l'achèvement du bâtiment, et il favorise alors Johann Lukas von Hildebrandt comme architecte en chef personnel. Eugène emploie d'abord Hildebrandt pour terminer le Stadtpalais avant de lui confier l'élaboration des plans pour un palais sur son île du Danube à Ráckeve. Commencé en 1701, le chantier de ce bâtiment d'un seul étage dure vingt ans. Malgré cela, probablement en raison de la révolte de Rákóczi, il semble que le Prince ne l'ai visité qu'une seule fois après le siège de Belgrade en 1717. Le complexe grandiose du palais du Belvédère à Vienne est d'importance plus notable. Le Belvédère inférieur, d'un seul étage, avec ses jardins exotiques et son zoo est achevé en 1716. Le Belvédère supérieur, terminé entre 1720 et 1722 est un bâtiment plus important. Avec ses murs étincelants de stucs blancs et son toit de cuivre, il devient une des merveilles de l'Europe. Eugène et Hildbrandt convertissent également une construction existante de son domaine de Marchfled en résidence de campagne, le Schlosshof, situé entre le Danube et la Morava, un de ses affluents. Ce bâtiment, achevé en 1729, est bien moins élaboré que ses autres projets mais suffisamment résistant pour servir de forteresse en cas de besoin. Eugène passe beaucoup de son temps libre en cet endroit au cours de ses dernières années, y donnant de grandes parties de chasse. Dans les années qui suivent la paix de Rastatt Eugène fait connaissance d'un nombre important d'érudits. En raison de sa position et de sa sensibilité, ils sont désireux de le rencontrer : peu d'entre eux peuvent vivre sans mécène et c'est probablement la raison principale de sa rencontre avec Gottfried Leibniz en 1714. Il se prend d'amitié pour l'écrivain français Jean-Baptiste Rousseau qui, à partir de 1716, reçoit un soutien financier d'Eugène. Rousseau reste attaché à la maison du Prince, aidant probablement à la bibliothèque, jusqu'à son départ pour les Pays-Bas en 1722. Une autre de ses connaissances Montesquieu, déjà célèbre pour ses Lettres persanes quand il arrive à Vienne en 1728, garde de bons souvenirs du temps qu'il passe à la table du Prince. Néanmoins, Eugène n'a pas de prétentions littéraires propres, et n'est pas tenté comme Maurice de Saxe ou le Maréchal Villars d'écrire ses mémoires ou des livres sur l'art de la guerre. Il devient cependant un grand collectionneur: ses galeries de peintures sont remplies d'œuvres italiennes, hollandaises et flamandes des XVIe et XVIIe siècles sa bibliothèque du Stadtpalais est remplie de plus de 15 000 livres, 237 manuscrits et une gigantesque collection de gravures (les livres d'histoire naturelle et de géographie revêtent un intérêt tout particulier). Rousseau écrivit : « Il est difficilement croyable qu'un homme qui porte sur ses épaules la charge de presque toutes les affaires d'Europe puisse trouver autant de temps pour lire comme s'il n'avait rien d'autre à faire ». À la mort d'Eugène, ses possessions et domaines, à l'exception de son patrimoine en Hongrie réclamé par la Couronne, deviennent la possession de sa nièce, la Princesse Victoria, qui décide immédiatement de tout vendre. Les œuvres d'art sont achetées par Charles-Emmanuel III de Sardaigne. La bibliothèque, les gravures et dessins d'Eugène sont achetés par l'Empereur en 1737 et ont intégré depuis les collections nationales de l'Autriche. Napoléon Ier considérait Eugène comme l'un des sept plus grands commandants de l'histoire. Même si des critiques militaires ont par la suite contesté cette déclaration, Eugène fut indubitablement le plus grand général autrichien. Il ne fut pas un innovateur militaire, mais il avait la capacité de faire fonctionner un système inadéquat. Il était tout aussi adroit comme organisateur, stratège et tacticien, croyant en la primauté de la bataille et en sa capacité à trouver le moment opportun pour lancer une attaque victorieuse. De Saxe écrivit dans ses Rêveries sur l'Art de la Guerre" que « l'important est de voir l'opportunité et de savoir comment l'utiliser. Le Prince Eugène possédait cette qualité qui est la plus grande dans l'art de la guerre et qui constitue le test des plus grands génies ». Eugène était partisan de la manière forte quand des soldats ordinaires désobéissaient aux ordres il était prêt à les tuer lui-même mais il rejetait la brutalité aveugle, écrivant à ce sujet : « vous ne devriez être dur uniquement lorsque, comme c'est souvent le cas, la gentillesse se révèle être inutile ». Sur le champ de bataille Eugène demandait du courage à ses subordonnés, et attendait de ses hommes qu'ils se battent où et quand il le voulait. Ses critères pour la promotion de ses soldats se basaient davantage sur l'obéissance aux ordres et sur le courage sur le champ de bataille plutôt que sur leur position sociale. De manière générale ses hommes obéissaient car il avait la volonté de les pousser aussi durement que lui-même. Cependant, son rôle de Président du Conseil de Guerre Impérial se révéla être une moins bonne réussite. Durant la longue période de paix qui suivit la guerre entre l'Autriche et l'Empire Ottoman, l'idée de créer une armée de campagne séparée ou de donner aux troupes de garnisons un entraînement efficace pour les transformer en une telle armée ne fut jamais envisagée par Eugène. En conséquence, lors de la guerre de Succession de Pologne, les Autrichiens furent dominés par une armée française bien mieux préparée. Eugène est en grande partie responsable de cette situation - selon lui, contrairement aux exercices et manœuvres de l'armée menées par la Prusse sous l'autorité de Frédéric-Guillaume, de véritables combattants ne pouvaient être formés qu'à l'approche d'une guerre. La confusion de la guerre de Succession de Pologne avait certes marqué Frédéric le Grand, tout comme Eugène comme exemple de la décrépitude épouvantable dans laquelle pouvait tomber les troupes, il améliora après coup ces durs jugements. Il commenta en 1758 : « Si je comprends quelque chose à mes affaires, surtout les aspects les plus difficiles, je dois cet avantage au Prince Eugène. De lui, j'ai appris à avoir constamment de grands objectifs en vue, et à consacrer toutes mes ressources à ces fins. ». Pour l'historien Christopher Duffy, c'était de cette conscience de la « grande stratégie » dont Frédéric hérita d'Eugène. Eugène attacha à ses responsabilités ses valeurs personnelles courage physique loyauté envers son souverain, honnêteté, contrôle de soi en toutes circonstances. Il attendait ces mêmes qualités de la part de ses commandants. L'approche d'Eugène était dictatoriale, mais il était prêt à coopérer avec des individus qu'il considérait comme son égal comme Baden ou Marlborough. Il en résultait un personnage austère inspirant davantage le respect et l'admiration que l'affection. La grande statue équestre au centre de Vienne commémore les réalisations d'Eugène. Est inscrit sur un des côtés : « Au conseiller avisé de trois Empereurs » et sur l'autre « Au glorieux conquérant des ennemis de l'Autriche ».


Dernière édition par Eugène de Savoie-Carignan le Dim 6 Nov 2011 - 20:10, édité 1 fois
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Message par Ferdinand I de Habsbourg Jeu 8 Sep 2011 - 10:18

Ferdinand Ier de Habsbourg ou Ferdinand Ier du Saint-Empire, Dynastie Habsbourg, empereur romain germanique est né en 1503 à Alcala de Henares (Castille, Espagne) et décédé le 25 juillet 1564 à Vienne (Autriche). Règne du 16 janvier 1556 au 25 juillet 1564.
Ferdinand Ier de Habsbourg fut :
Archiduc d'Autriche et terres adjacentes en 1520 (17 ans).
Roi de Hongrie et de Bohême en 1526 (23 ans).
Elu roi des Romains en 1531 (28 ans).
Puis nommé par son frère Charles Quint, après son abdication le 16 janvier 1556, empereur romain germanique le 14 mars 1556 (53 ans) et définitivement élu le 24 mars 1558.
Il était le fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, reine de Castille puis d'Aragon, et frère de Charles Quint.
Orphelin de père à 3 ans quand sa mère sombre dans la folie et frère cadet de l'empereur Charles Quint, né en Espagne et élevé à la cour de son grand-père (dont il porte le prénom) Ferdinand II d'Aragon. Il était censé succéder à celui-ci mais, à la mort du roi d'Aragon, c'est son frère aîné, né et élevé dans les Flandres, qui devient roi des Espagnes.
Charles, ayant été également élu empereur romain en 1519, nomme en 1521 Ferdinand gouverneur des possessions héréditaires des Habsbourg (Autriche, Styrie, etc.) et lui fait épouser Anne Jagellon, fille du roi de Bohême et de Hongrie avant de le faire élire roi des Romains en 1531.
Charles abdiquera de la couronne impériale en faveur de Ferdinand, après son retrait de l'empire germanique en 1556. Ferdinand et Anne sont à l'origine de la branche des Habsbourg d'Autriche dits aussi Habsbourg de Vienne.
Ferdinand devint roi de Bohême et de Hongrie en 1526, héritant avec son épouse Anne Jagellon de son beau-frère le roi Louis II époux de sa sœur Marie de Hongrie. Il fut élu roi des Romains en 1531, et succéda comme Empereur à son frère Charles Quint après l'abdication de ce prince en 1556. Le pape Paul IV refusa de le reconnaître pour chef de l'Empire, parce que le consentement du Saint-Siège n'était intervenu ni dans son élection ni dans l'abdication de Charles Quint, Ferdinand nia la nécessité de ce consentement et depuis les empereurs ont cessé de demander la confirmation du pape.
Le règne de ce prince fut paisible après ses difficultés pour s'imposer en Hongrie, il dut subir l'indépendance de fait de la Transylvanie, et une guerre malheureuse contre les Turcs marquée par le siège de Vienne par l'armée de Soliman le Magnifique (1529) lui fit perdre le contrôle d'une partie du royaume magyar. Ses dernières années furent consacrées à concilier les protestants et les catholiques.
Le 25 mai 1521 à Linz (Autriche), il épousa Anne Jagellon (1503-1547), fille et héritière de Vladislas IV, roi de Bohême et de Hongrie et d'Anne de Foix.
Ferdinand et Anne eurent une descendance nombreuse qu'ils mirent au service de la politique dynastique de leur époque :

Élisabeth (1526-1545) épouse Sigismond II Auguste, roi de Pologne (1520-1572).
Maximilien (1527-1576) épouse Marie d'Espagne (1528-1603), qui lui succède à la tête de l'empire (Maximilien II).
Anne (1528-1590) épouse en 1546 Albert V (1528-1579) duc de Bavière.
Ferdinand (1529-1595), archiduc d'Autriche, comte de Tyrol qui épouse morganatiquement, en 1557, Philippine Welser (1527-1580) puis en 1582 Anne Catherine de Mantoue (1566-1621), fille de Guillaume Gonzague, duc de Mantoue.
Marie (1531-1581) épouse en 1546 Guillaume duc de Juliers, de Clèves et Berg (1516-1592).
Madeleine (1532-1590), religieuse.
Catherine (1533-1572) qui épouse en 1549, François III Gonzague (1533-1550), duc de Mantoue puis, en 1553, Sigismond II Auguste (1520-1572), roi de Pologne, veuf de sa sœur Élisabeth.
Éléonore (1534-1594) épouse Guillaume Gonzague (1538-1587), duc de Mantoue.
Marguerite (1536-1594), religieuse.
Jean (1538-1539).
Barbara (1539-1572) épouse Alphonse II d'Este, duc de Ferrare.
Charles II d'Autriche (1540-1590) épouse Marie Anne de Bavière (1551-1608).
Ursule (1541-1543).
Hélène (1543-1574), religieuse.
Jeanne (1547-1578) épouse en 1565 François de Médicis (1541-1587), grand-duc de Toscane, elle est la mère de Marie de Médicis.

Dès le début de son règne en Hongrie et en Bohême, sous l'influence de ses conseillers allemands, juristes spécialisés en droit romain, Ferdinand Ier poursuivra la politique absolutiste et centralisatrice dont les innovations principales étaient :
– la rémunération des fonctionnaires de l'État en numéraire, et non par des donations.
– la séparation des affaires financières des affaires politiques et judiciaires.
– la gestion collégiale des compétences qui assurera, par une surveillance mutuelle, une administration fiable.
Ne convoquant les États généraux que contraints et forcés par des circonstances politiques exceptionnelles, les souverains habsbourgeois géreront leurs États à partir d'institutions centrales créées dès le 1er janvier 1527, un Conseil Secret qui s'occupe des affaires extérieures et des questions générales de politique intérieure et un Conseil de la Cour pour l'administration centrale et les affaires judiciaires, les décisions des deux corps étant soumis à l'approbation de la Chancellerie de la Cour. Les finances sont gérées par la Chambre de la Cour, et en 1556, est créé un Conseil Suprême de Guerre pour les Affaires Militaires.
Ferdinand I de Habsbourg
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Message par Idris Ier de Libye Dim 2 Oct 2011 - 15:52

Idris Ier de Libye de son vrai nom Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanussi, né le 12 mars 1889 à Jaghboub (Cyrénaïque alors province ottomane) et mort le 25 mai 1983 au Caire en Égypte, a été roi de Libye du 24 décembre 1951 au 1er septembre 1969 sous le nom d'Idris Ier (en arabe : إدريس الأول, également retranscrit Idriss Ier).

Il est le petit-fils de Muhammad ibn Ali al-Sanussi auquel il succéde comme chef de la confrérie religieuse des Sanussi en 1916 avant d'être contraint de s'exiler en Égypte en 1923.

Reconnu comme émir de Cyrénaïque par le Royaume-Uni en 1946, il est proclamé roi de Libye le 24 décembre 1951 lors de l'accession du pays à l'indépendance.

Le 1er septembre 1969, alors qu'il est en traitement médical en Turquie, il est déposé par le jeune capitaine Mouammar Kadhafi et meurt en exil au Caire le 25 mai 1983. Le 4 août 1969, il avait transmis au Sénat une lettre d'abdication en faveur de son neveu et héritier, le prince Hassan Reda, qui avait déjà commencé à exercer la plupart des prérogatives royales. Sa renonciation devait prendre effet début septembre, mais la monarchie a été abolie par le coup d'État de Kadhafi.

Le roi, que la nouvelle du coup d'État a surpris alors qu'il se trouvait à l'étranger, refuse le statut de « citoyen d'honneur » que lui propose le nouveau régime, et tente vainement d'obtenir le soutien du Royaume-Uni. En 1972, il est condamné à mort par contumace. Il vit ensuit un exil paisible au Caire, où il meurt à l'âge de 93 ans.
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Message par Charles III de Mantoue Mar 4 Oct 2011 - 16:07

Charles III de Mantoue de son nom entier Charles III Ferdinand de Mantoue ou Charles III Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue et de Montferrat, en italien Carlo III Ferdinando ou Ferdinando Carlo I Gonzaga, issu de la noble maison franco-italienne de Gonzague-Nevers, né le 31 août 1652 à Revere et mort le 5 juillet 1708 à Vérone.
Il fut le dixième duc de Mantoue (région de Lombardie en Italie) et le huitième duc de Montferrat (région du Piémont), ainsi que le 3e prince d'Arches. Il fut aussi Prince du Saint-Empire.
Il fut comte de Rodigo et Rivalta sous tutelle de l'Empire.
Charles Ferdinand est le fils unique de Charles II de Mantoue et d'Isabelle-Claire de Tyrol. Il a 13 ans lorsqu'il succède à son père en 1665. Sa mère Isabelle assure la régence jusqu'en 1670, année des 18 ans de Charles Ferdinand.
Ce fut un prince peu rompu à l'exercice du pouvoir, indécis, également excessif dans ses goûts et ses choix qui n'étaient pas toujours forcément les bons aussi bien pour lui-même que pour le duché. Au moins son mariage, arrangé par sa mère, fut une bonne chose car il permit d'éteindre les animosités entre les familles Gonzague de Mantoue et de Guastalla, animosités qui remontaient à l'affrontement ouvert de la guerre de succession de Mantoue.
En 1670, il épouse donc Anne Isabelle (1655-1703), fille et héritière du 3e duc de Guastalla Ferdinand III et de Margherite d’Este, princesse de Modène et Reggio. Ils n'eurent pas d'enfants.
En 1678, à la mort de son père Ferdinand III, Anne Isabelle devint duchesse de Guastalla et Charles Ferdinand duc tutélaire. En 1692, l'Empereur Léopold Ier déclara la succession d'Anne Isabelle illégitime et concéda le fief à son cousin et beau-frère Vincent Ier.
La soif de gloire et de renommée lui fit accumuler les erreurs. Bien que son père lui ait laissé un duché aux finances exsangues, il continua d'organiser des divertissements de cour et à dilapider le peu de finances disponibles. Il finança par deux fois des expéditions en Turquie.
Veuf en 1703, il se remaria le 8 novembre 1704 à Tortona (Montferrat) avec Suzanne Henriette de Lorraine (1686-1710), fille de Charles III, duc d'Elbeuf, et de Françoise de Montault de Navailles de 32 ans sa cadette. Ils n'eurent pas d'enfants non plus et se séparèrent dès 1706. Suzanne Henriette rentra en France.
Lors de la guerre de succession d'Espagne, en 1701, il avait opté pour le parti français et assumait, pour Louis XIV, le titre, plutôt honorifique, de Général des armées françaises en Italie. Face aux troupes impériales menées par Eugène de Savoie, il perd, en 1706, le Montferrat que le duc de Savoie Victor-Amédée II occupe.
En juin 1708, l'empereur Léopold Ier confirme la possession du Montferrat par la Savoie. Avec les terres prise en 1631 lors de la guerre de succession de Mantoue, Victor-Amédée a enfin réussi à réunir le duché entier sous son autorité.
Le même mois, le 30 juin, sous l'accusation de félonie, l'empereur lui confisque le duché de Mantoue et le déchoit de son titre de Prince du Saint-Empire. Le duché sera réuni à celui de Milan dont le duc est le fils de Léopold Ier, le futur empereur Charles VI (également prétendant au trône d'Espagne). L'ensemble des deux duchés formera ce qui sera appelé la Lombardie autrichienne (Lombardia austriaca).

Il mourut six jours après avoir été déchu, le 5 juillet 1708, âgé de 55 ans. Sa mort mit un point final à la souveraineté, qui durait depuis presque quatre siècles, des Gonzague sur Mantoue.
Charles III de Mantoue
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Pays/dates : né le 31 août 1652 à Revere, mort le 5 juillet 1708 à Vérone.
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Message par Charles VII Sam 8 Oct 2011 - 20:07

Charles VII ou Charles VII de France dit Charles le Victorieux ou encore Charles le Bien Servi, né à Paris le 22 février 1403 et mort à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, fut roi de France de 1422 à 1461. Il est le cinquième roi de la branche dite de Valois de la dynastie capétienne. Charles VII est le fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière.
Roi indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc, il réussit à renverser une situation compromise pour se faire sacrer à Reims le 17 juillet 1429. Il met fin en 1453 à la guerre de Cent Ans sur une victoire française.
Très contesté dans sa légitimité même, Charles devient roi en 1422 en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, compliquée d'une intervention militaire anglaise victorieuse depuis la bataille d'Azincourt (1415). Chef de fait du parti Armagnac, il est déshérité par son père au traité de Troyes (1420) au profit du roi Henri V d'Angleterre puis du fils de ce dernier, Henri VI. Replié au sud de la Loire, le « roi de Bourges », comme on le surnomme par dérision, voit sa légitimité et sa situation militaire s'arranger nettement grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc, et de Gilles de Montmorency-Laval dit Gilles de Rais qu'il fait maréchal de France en 1429. Ceux-ci délivrent Orléans et conduisent Charles à la cérémonie du sacre à Reims.
Souvent critiqué par la postérité pour avoir ralenti la reconquête de la France commencée par Jeanne d'Arc et pour l'avoir abandonnée à son sort après la victoire, Charles la fait néanmoins réhabiliter solennellement en 1456 et laver de toute accusation d'hérésie. Achevant de chasser les Anglais du royaume, il s'emploie également à rétablir l'économie grâce à Jacques Cœur, le gallicanisme et l'autorité royale.
Charles est le onzième des douze enfants de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, et troisième à porter ce prénom. Les fiançailles entre Charles et Marie d'Anjou sont célébrées en 1413. La mère de Marie, Yolande d'Aragon, qui ne souhaitait pas laisser sa fille dans la capitale dangereuse, notamment menacée par les Bourguignons, réussit à emmener sa fille et son futur gendre en Anjou en février 1414. Aussi, le prince peut-il y passer, avec sa fiancée, quelques heureuses et paisibles années, jusqu'en 1417. Devenu dauphin à la suite de la mort prématurée de ses deux frères aînés, Louis en 1415 et Jean en 1417, Charles devient héritier du trône de France, en 1417, il est fait duc de Touraine, reçoit le duché de Berry et le Poitou. À cette époque il n'a que 15 ans on dit de lui qu'il manque de caractère et qu'il a horreur de la violence. Devant les menaces qui se précisent contre sa personne, en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, l’héritier de la couronne doit quitter Paris, aux mains des Bourguignons, le 29 mai 1418. Il se réfugie à Bourges avec quelques fidèles, ce qui lui vaut au début de son règne le surnom péjoratif de petit roi de Bourges. Aux côtés de Bernard VII d'Armagnac, il apparaît comme le chef du parti hostile à la politique du duc de Bourgogne Jean sans Peur. C'est dans cette ville de Bourges qu'il se proclame régent, en raison de l'incapacité mentale de son père. Il soumet plusieurs villes et établit un parlement. Jean sans Peur, soucieux de faire cesser cette résistance, l'invite à Montereau pour une entrevue maintes fois reportée qui se tient finalement le 10 septembre 1419. On dresse un enclos au milieu du pont où le dauphin et Jean sans Peur se retrouvent avec chacun quelques compagnons, le gros de chaque troupe attendant sur l'une ou l'autre rive. La discussion est orageuse, les entourages étaient nerveux et alors que le ton monte, Tanguy du Châtel, qui avait sauvé le jeune prince lors de l'entrée des Bourguignons à Paris en 1417, écarte le dauphin au cours de la mêlée qui s'ensuit, Jean sans Peur est poignardé.
Sa mère Isabeau de Bavière et les Bourguignons répandent la rumeur que Charles est en réalité le fils naturel de Louis d'Orléans dont il aurait voulu venger le meurtre. Déclaré bâtard, un décret le bannit du royaume le 17 janvier 1420. Charles, désormais accusé de complicité dans le meurtre de Jean sans Peur, est déshérité (1420).
Le 21 mai 1420, sous l'influence de la reine Isabeau de Bavière, Charles VI signe le traité de Troyes, stipulant que la couronne de France sera cédée au fils du roi Henri V d'Angleterre, à condition qu'il épouse une de ses filles. Comme Henri V meurt avant Charles VI de France, c'est son fils Henri VI d'Angleterre qui est reconnu roi de France.
Ce traité légitime les prétentions du roi d’Angleterre sur le trône de France et vise à terminer la guerre de Cent Ans qui dure depuis plusieurs décennies. Le futur Charles VII, prenant prétexte de l’incapacité mentale de son père, refuse les termes du traité. Par ailleurs, Henri VI, un Lancastre, a moins de droit sur le trône de France que le dauphin.
Alors que l'armée française est désorganisée, le duc de Bedford Jean de Lancastre, régent du royaume d'Angleterre, met le siège devant Orléans, et veut poursuivre jusqu'à Bourges pour s'emparer du roi Charles VII. Celui-ci se réfugie alors à Chinon, en Touraine. C'est dans ce château que le 25 février 1429, une jeune fille vient le trouver et lui demande audience. Elle lui dit : « Gentil dauphin, je te dis de la part de Messire Dieu que tu es vray héritier du trône de France. »
Cette jeune fille de seize ans lui affirme qu'elle a eu des visions qui lui ont intimé l'ordre de sauver Orléans et de le faire couronner roi de France. Charles VII la fait examiner par des ecclésiastiques, qui se montrent convaincus de sa sincérité et de sa catholicité. Cette jeune fille, qui dit venir de Lorraine et s’appeler Jeanne d'Arc, pousse Charles à se déclarer roi et à lever une armée pour libérer la France des Anglais. Cette armée est levée par Gilles de Rais.
Après la levée forcée du siège d'Orléans, puis de Beaugency, suivi de la victoire française de Patay où de nombreux chefs de guerre anglais sont capturés (notamment Talbot, Joan et William Pole), Charles est couronné roi sous le nom de Charles VII, le 17 juillet 1429, à Reims, en présence de Jeanne d'Arc et de Gilles de Rais. À partir de ce moment tout tourne en sa faveur. Il reprend la majorité des territoires du nord contrôlés par les Anglais et réussit par le traité d'Arras en 1435 à faire la paix avec le puissant duc de Bourgogne, Philippe le Bon jusqu'alors allié de l'Angleterre. Charles VII reprend Paris aux Anglais (Paris qui s'était rendu de lui-même au roi en 1436) et finalement toute la France à l'exception du port de Calais (1448-1453). Ses victoires successives mettent fin à la guerre de Cent Ans.
Les succès de Charles VII doivent beaucoup au soutien de la riche et puissante famille de son épouse Marie d'Anjou, de sa belle mère Yolande d'Aragon, de Jeanne d'Arc et de ses adjoints duc d'Alençon et autres chevaliers, la Hire et Gilles de Rais notamment. Cependant, malgré l'affection de Charles VII pour son épouse, sa grande passion reste sa maîtresse Agnès Sorel.
La résolution du grand Schisme d'Occident par le conciliarisme affaiblit la papauté. La «théorie conciliaire» développée surtout par l'enseignement théologique de l'Université de Paris soutient la supériorité des conciles sur le souverain pontife et permet à Charles VII de s'imposer comme le chef naturel de l’Église de France, qui entre ainsi dans l'ère du gallicanisme en 1438, la Pragmatique Sanction de Bourges limite les prérogatives papales et affirme la supériorité des décisions des conciles de Bâle et de Constance sur celles du pape. Cet acte donne au roi la haute main sur la nomination des évêques et abbés des monastères et impose d'importantes restrictions aux impôts perçus par Rome sur le clergé du royaume.
Il limite l'autorité des grands féodaux et les justices seigneuriales en créant des parlements locaux (cours de justice). Il réorganise le Parlement de Paris en 1454, crée celui de Toulouse en 1443, confirme celui de Grenoble en 1455, et fait réformer l'Université de Paris par le cardinal d'Estouteville. Tout au long de son règne, il tente de raffermir l'autorité du pouvoir monarchique. Il rétablit une monnaie saine, lève des impôts réguliers, la taille dès 1439 et met en place une véritable armée permanente par les Grandes ordonnances de 1445 et 1448. Il contribue ainsi à réunir le royaume autour du roi. Enfin, il établit l'Université de Poitiers en 1432. Sa politique apporte une certaine prospérité économique au royaume.
Les dernières années de Charles VII sont troublées par l'ambition de son fils Louis XI qui participe activement à la Praguerie en 1440.
En 1451, Jacques Cœur, grand argentier du roi, est arrêté sans doute à cause de ses créanciers et débiteurs jaloux de sa réussite personnelle. Il est banni en 1453.
Roi avisé, peu entreprenant mais politiquement intelligent, Charles VII décide de la codification de toutes les coutumes qui régissent localement le royaume, désorganisant le système judiciaire. Par l'ordonnance de Montils-lès-Tours en avril 1454, il ordonne la rédaction officielle des coutumes, sous son autorité, le transformant en « Roi, fontaine de Justice », lui et ses successeurs.
Selon certains, Charles VII, atteint d'un abcès dans la bouche, craignait d'être empoisonné, il se serait laissé mourir de faim. Il rend son dernier soupir le 22 juillet 1461. Son fils lui succède sous le nom de Louis XI. Inhumé en la basilique de Saint-Denis, seul son buste subsiste aujourd'hui après la profanation des tombes de la basilique durant la Révolution (1793).
Charles VII
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Pays/dates : né à Paris le 22 février 1403 et mort le 22 juillet 1461
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Fonctions : Roi de France. Duc de Luxembourg. Dynastie Valois. Prédécesseur Charles VI, successeur Louis XI.
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Message par Crésus Jeu 13 Oct 2011 - 9:30

Crésus, né en -596, fils d'Alyatte II, est un roi de Lydie, ayant régné de -561 à -547.

Dernier roi de Lydie, de la lignée des Mermnades, il est célèbre par ses richesses et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. Il conquit la Pamphylie, la Mysie et la Phrygie jusqu'à l'Halys.

Sa cour à Sardes était le rendez-vous des philosophes et des gens de lettres, Solon étant venu l'y visiter, Crésus lui montra avec orgueil ses trésors, ses palais, croyant éblouir le philosophe et vantant son bonheur, mais Solon se contenta de lui dire : « N'appelons personne heureux avant sa mort. » En effet, Crésus ne jouit pas longtemps de son bonheur : Atys, son unique fils, fut victime d'un accident de chasse, tué par la javeline du Phrygien Adraste, s'étant allié aux Égyptiens contre Cyrus, il perdit son empire. La légende prétend qu'avant d'entrer en guerre, il consulta l'oracle de Delphes qui lui prédit qu'en rentrant en guerre, il détruirait un vaste empire. L'oracle n'avait pas dit qu'il s'agissait du sien. Il fut battu à la bataille de Thymbrée, puis assiégé dans Sardes. La ville fut prise d'assaut (-548), et Crésus fait prisonnier. Il fut conduit devant Cyrus, qui fit élever un bûcher pour l'y brûler. Alors, reconnaissant la vérité de ce que Solon lui avait dit, il s'écria : « Ô Solon, Solon ! ». Cette parole, remarquée par Cyrus, lui sauva la vie, dès qu'il eut expliqué au vainqueur ce qui le faisait parler ainsi, Cyrus, frappé de l'instabilité des choses humaines, le fit retirer du bûcher. Il le garda auprès de lui et l'honora même de sa confiance.

Les sables aurifères de la rivière Pactole lui assurèrent une fortune colossale, laquelle lui permit de bâtir sa légende par des offrandes généreuses aux temples grecs. Il fit en particulier reconstruire le temple d'Artémis à Éphèse, l'une des sept merveilles du monde antique. Il fit porter au sanctuaire de Delphes une quantité inimaginable d'offrandes, d'après Hérodote, il offrit trois mille têtes de bétail, des lits recouverts de lames d'or, des coupes d'or, des vêtements teints de pourpre, cent briques en or pur, deux grands bassins pour mélanger l'eau et le vin, en argent et en or, quarante barils d'argent, une statue de sa boulangère également en or, les bijoux de son épouse et enfin un lion tout en or. Ce lion fit longtemps l'admiration des visiteurs à Delphes. Lors d'un incendie, il perdit la moitié de son poids. Le reste encore respectable fut placé dans le Trésor des Lacédémoniens.

Le règne de Crésus termine la dynastie des Mermnades fondée par Gygès en -687.

Son nom est resté dans le langage courant avec l'expression « riche comme Crésus »
Créséide, pièce d'or de Lydie de -561 environ Liste des membres actifs - Page 13 36427010 recto-verso
Position de la Lydie en Asie Mineure : Liste des membres actifs - Page 13 Carte_10
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Message par Gabriel Nicolas de Reynie Mar 18 Oct 2011 - 12:25

Gabriel Nicolas de la Reynie (conseiller d'État, baron de Vicq) né en 1625 à Limoges, France, mort en 1709 à Paris est le premier lieutenant général de police de Paris.
Fils cadet de Jean Nicolas de Traslage, il reçoit la terre de La Reynie, misérable fief de 200 livres de revenu annuel, de la famille de sa grand-mère, née Hugon. En 1698, il hérite du château de Traslage (Vicq-sur-Breuilh, Haute-Vienne), de son neveu l'abbé Jean Nicolas de Traslage, puis en 1705, il achète la baronnie de Vicq (Vicq-sur-Breuilh). Magistrat au présidial d’Angoulême, puis président à celui de Bordeaux, il résiste à la Fronde, sert d’intendant au gouverneur de Guyenne, le duc d’Épernon, qui le fait connaître à la cour.

La Reynie administre la fortune du duc d’Épernon sans oublier la sienne : en 1661, il achète pour 320 000 livres une charge de maître des requêtes au Conseil du roi. Il est pressenti par Colbert pour inaugurer la nouvelle charge de lieutenant de police de Paris en 1667, charge qu’il assume pendant trente ans. La Reynie devient conseiller d’État en 1680.

La police consiste à assurer le repos du public et des particuliers, à protéger la ville de ce qui peut causer des désordres. L'édit que présente Colbert à Louis XIV (Edit de Saint-Germain-en-Laye, 15 mars 1667) résulte de l'évolution des mœurs françaises depuis quelques siècles en matière de sécurité publique. Il envisage une approche globale de la criminalité et constitue l'acte fondateur de la police sous l'ancien régime en clarifiant une situation héritée du Moyen Âge.
La charge de lieutenant de police qu'il institue a pour but de créer un pouvoir autonome veillant à la bonne marche de la cité, quelque pression qu'il puisse subir. Paris est la première ville concernée par cette mesure. Nicolas de la Reynie y est le premier lieutenant général de police, charge qu'il occupe de mars 1667 à janvier 1697. Juge puis maître des requêtes au conseil d'État, il a une connaissance complète des institutions. Tous les lieutenants généraux qui lui succèdent ont une formation analogue. Nommé par le roi, le lieutenant de police est révocable ad nutum. Si l'édit confère au lieutenant de police certaines missions (la lutte contre la délinquance, l'incendie, l'inondation, la police économique, des mœurs, etc), il laisse Nicolas de la Reynie organiser son administration en rassemblant sous son autorité les anciennes institutions.

Les commissaires examinateurs au Châtelet deviennent des commissaires de police (terme qu'il a inventé), leur nombre est porté à 48. Répartis entre les 17 quartiers de Paris, ils rendent compte quotidiennement de leur activité au lieutenant général. Nicolas de la Reynie compte aussi sur un réseau d'indicateurs rémunérés : les mouches en liberté et les moutons en prison. Il peut aussi requérir les forces de l'armée, soit la maréchaussée d'Ile-de-France, soit la garde de Paris (environ un millier de gardes des portes et murailles de Paris). Surtout, le lieutenant général de police s'appuie sur des bureaux (métiers, marchés, écoles, archives, etc.).

Il rétablit l’autorité royale en mettant au pas le gouverneur de Paris, les titulaires de fiefs enclavés dans Paris, le Parlement habitué jusque-là à prendre des arrêts de règlement en matière de police, le prévôt des marchands et la municipalité parisienne.

La Reynie est aussi juge ou procureur dans de grands procès extraordinaires, tels que celui du chevalier de Rohan décapité pour conspiration, ou celui de l’affaire des poisons.
À cette époque, quatre « polices » se concurrencent à Paris : les commissaires, les archers et exempts du guet, la compagnie du lieutenant criminel et la prévôté de l’Île. Il réorganise ces polices et les prend sous sa coupe. Elles sont chargées d’assurer la sécurité des rues de Paris, de surveiller le milieu parisien d’alors et de le truffer d’indicateurs.

La Reynie réprime l’impression et le colportage des écrits séditieux, crimes qu’il juge lui-même directement et très sévèrement. Chargé de l’exécution des lettres de cachet, il participe à la haute politique quand il assure le ravitaillement en blé de Paris, ou quand il dirige les persécutions contre les protestants.

C’est aussi grâce à ses méthodes musclées que Paris devient la ville la plus propre de l’Europe de cette époque (financée par la taxe dite des Boues et lanternes) et qu'il éradique les cours des miracles. On lui doit l’éclairage public en placant des lanternes même dans les ruelles sombres d'où l'expression de « Paris ville lumière », qui servit à rendre les rues plus sûres, les premières règles de circulation et de stationnement, le pavage des rues et l’adduction d'eau.

En 1882, la rue de La Reynie dans le 4e arrondissement de Paris est rebaptisée en sa mémoire. La vingt-cinquième promotion de commissaires de police issus de l'école nationale supérieure de la police, entrés en fonction en 1975, porte son nom, ainsi qu'une rue du centre de Paris et une rue de Limoges.
Le portrait le plus célèbre de La Reynie est une estampe gravée par Pieter Van Schuppen d'après Pierre Mignard, datée de 1665.

Une médaille à l'effigie de La Reynie a été réalisée par le graveur Henri Dropsy pour le compte de la Monnaie de Paris en 1967, à l'occasion du tricentenaire de la lieutenance de police de Paris. Le portrait figurant au droit est inspiré de l'estampe de Van Schuppen. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (Paris).
Gabriel Nicolas de Reynie
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Message par Tamerlan Ven 28 Oct 2011 - 10:16

Tamerlan (Timour ou Timur Lang, « Timur le boiteux », né en 1336 mort en février 1405 était un guerrier turco-mongol du XIVe siècle, conquérant d'une grande partie de l'Asie Centrale et de l'Ouest. Il fonda l'Empire des Timourides et la dynastie des Timourides qui survécut jusqu'en 1857. Son prénom, Timur, signifie « fer » en turco-mongol et se rapproche de celui de Gengis Khan, Temüdjin. On l'appelle aussi Amir Timur (Temur) (émir de fer). Né près de Samarcande en Ouzbékistan en 1336 et devenu émir de Transoxiane, il se révéla un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la force et la terreur. Les historiens parlent souvent de catastrophe timouride tant ses destructions et massacres furent spectaculaires. Lors de ses conquêtes, il n'hésitait pas à massacrer intégralement la population des villes qui lui résistaient à l'exception notable des artisans qu'il déportait dans sa capitale Samarcande. C'est à ce titre qu'il se montra aussi protecteur des arts et des lettres qui firent la grandeur de sa capitale, Samarcande.
Après la mort de Tamerlan en 1405 son empire, gouverné par ses descendants (les Timourides), fut grignoté par les puissances voisines jusqu'à l'assaut final des Ouzbeks de la dynastie des Chaybanides.
Il est communément admis que Tamerlan est né le 8 avril 1336, près de Kech (Shahrisabz). Toutefois, ses apologistes lui attribuent un destin d'exception bien avant sa naissance. En effet, son père, Taragaï, vieux turc, fervent musulman, à la tête du clan Barlas, qui attendait un héritier, aurait eu un rêve prémonitoire. Un ange, sous les traits d'un beau jeune homme, lui apparaissait en lui tendant une épée. Ce rêve fut interprété par le shaykh local comme l'annonce que son fils allait conquérir le monde à la pointe de son épée.
Il est également dit que l'enfant serait né les mains pleines de sang, rappelant ainsi la naissance de Gengis Khan, telle qu'elle est comptée dans l'Histoire secrète des Mongols.
Quand à son nom, la légende veut que, s'en allant montrer son fils au shaykh, Taragaï l'interrompit sur la lecture du Coran, sur le mot tamarrou plus précisément, c'est-à-dire ébranlement. De tamarrou à timur, le fer, il n'y a qu'un pas.
Son père, Taragay, était à la tête des tribus Barlas. Il était l'arrière-petit-fils de Karachar Nevian et se distingua parmi les autres membres de son clan comme étant le premier à se convertir à l'islam. Taragay aurait pu assumer les hauts rangs militaires qui lui étaient dus par héritage, mais comme son père Burkul, il préféra se consacrer à ses études.
Sous la gouverne paternelle, l'éducation du jeune Tamerlan faisait de lui à la fois un adepte des exercices virils en extérieur et un lecteur attentif du Coran. À cette période, si on peut se fier à ses Mémoires (Malfu'at), il était d'une nature tendre et sympathique.
A seize ans, Timur rejoint le service de Kazghan, un turc qui a assassiné le dernier khan djaghataïde Qazan. Montant vite en grade, il devient chef militaire sous ses ordres. Toutefois, l'assassinat de Kazghan en 1357 retarde ses rêves d'ascension.
Réagissant à la mort d'émir, le khan du Mogholistan, Tughluk Temür envahit la Transoxiane et tente la réunification du khanat de Djaghataï. Timur décide alors de le soutenir et est nommé conseiller du nouveau gouverneur, Ilyas Khodja, fils du khan, en 1361. Malheureusement, Ilyas ne parvient pas à rallier les populations turques musulmanes ni l'aristocratie, et Timur craignant la révolte quitte Samarcande pour rejoindre son beau-frère Husaïn, le petit-fils de Kazghan. Ainsi entama-t-il la lutte pour l'accession au trône.
La mort de Tughluk facilita la reconquête ainsi que l'ajout d'un vaste territoire. Durant cette période, Tamerlan et son beau-frère Husayn, dans un premier temps associés, devinrent rivaux et opposants. À la fin de 1369, Husayn fut assassiné et Tamerlan, ayant été proclamé officiellement souverain à Balkh, monta sur le trône à Samarcande, la capitale de ses possessions.
Il est notable que Tamerlan ne se décerna jamais le titre de Khan, se dénommant lui-même « amir al-kabir » (grand prince en arabe). De plus, il plaça sur le trône de Transoxiane un "khan fainéant", Soyurgatmich, descendant de Gengis Khan, afin d'aller en conformité avec la loi mongole (le yasak). Enfin, il prit pour épouse une veuve de Husayn, Saray Mulk Khanum, à qui il dédiera plus tard une mosquée. Cette veuve est la fille du khan gengiskhanide Qazan.
De fait, Timur devient gendre impérial, kurgen en turc, et peut se réclamer de la lignée de Gengis Khan.
Les trente années suivantes furent passées dans plusieurs guerres et expéditions. Non seulement, Tamerlan consolida son pouvoir chez lui en subjuguant ses ennemis, mais il chercha aussi à étendre son territoire en empiétant sur les terres des potentats voisins. Ses conquêtes au sud et au sud-ouest inclurent à peu près toutes les provinces de Perse, y compris Baghdad, Karbala et le Kurdistan.
Un de ses plus redoutables opposants fut Tokhtamych qui, après avoir été un réfugié à la cour de Tamerlan, devint dirigeant de l'est du Kiptchak et de la Horde d'Or et se disputa avec Tamerlan sur la possession du Khwarizm. Tamerlan soutint Tokhtamych contre les Russes. Tohktamysh, armé du soutien de Tamerlan, envahit la Russie et prit Moscou en 1382. Plus tard, Tohktamysh se retourna contre Tamerlan et envahit l'Azerbaïdjan en 1385. Ce ne fut qu'en 1395 à la bataille de la rivière Kur que le pouvoir de Tohktamysh fut finalement défait.
En 1383 Tamerlan prit Herat, en Perse (dans l'actuel Afghanistan), qui après la mort d'Abu Said (1335), maître de la Dynastie Ilkhanide, n'était plus contrôlée par aucun pouvoir.
En 1398, alors que Tamerlan était âgé de plus de soixante ans, Farishta nous dit qu' informé des troubles et guerres civiles en Inde, il commença une expédition dans ce pays et le 12 septembre 1398, arriva sur les bords de l'Indus. Il fait 100 000 prisonniers, aussitôt abattus et ses soldats faisaient des pyramides de têtes ennemies. Son passage du fleuve et sa marche le long de sa rive gauche, les renforts qu'il fournit à son petit-fils Pir Muhammad (qui fut investi à Multan), la prise de villes et villages, probablement accompagnée de la destruction des maisons et du massacre des habitants, la bataille avant Delhi et les victoires faciles, l'entrée triomphale dans la ville maudite, avec son cortège d'horreurs, toutes ces circonstances appartiennent aux annales de l'Inde. Il est dit que la dévastation de Delhi ne fut pas dans les intentions de Tamerlan, mais que ses hommes ne pouvaient tout simplement pas être contrôlés après être arrivés aux portes de la ville. Les victimes sont nombreuses et les survivants réduits en esclavage.
En avril 1399, quelque trois mois après avoir quitté la capitale de Mahmud Toghluk, Tamerlan fut de retour dans sa capitale au-delà l'Oxus (Amou-Daria). La corruption diminua drastiquement. Selon Ruy Gonzáles de Clavijo, l'ambassadeur de Castille venu à la cour de Tamerlan en 1404, quatre-vingt-dix éléphants furent employés uniquement pour transporter les pierres depuis certaines carrières pour lui permettre d'ériger une mosquée à Samarcande.
La guerre avec les Turcs et les Mamelouks, qui survint à son retour d'Inde, fut rendue fameuse par la prise d'Alep et de Damas. Il envahit Bagdad en juin 1401, après la prise de la ville, vingt mille citadins furent massacrés. Tamerlan ordonna que chaque soldat devrait revenir avec au moins deux têtes humaines à montrer. En 1402, Tamerlan envahit l'Anatolie et défit le sultan ottoman Bayezid Ier à la bataille d'Ankara. L'histoire raconte que lorsque Bayezid fut amené enchainé dans la tente de Tamerlan, celui-ci éclata de rire. « Tu as tort de te moquer de moi, regarde ce qui m'est arrivé, cela pourrait aussi bien t'arriver ». Ce à quoi Tamerlan répondit : « Je ne me moque pas de toi mais de l'ironie d'Allah qui a partagé le destin du monde entre un borgne et un boiteux »
La légende selon laquelle Bayezid Ier aurait été mis en cage parait douteuse mais il est probable que Tamerlan l'ait gardé auprès de lui. Sa femme et ses filles furent transférées dans le harem de Tamerlan. Bayezid mourut plus tard en captivité, probablement en se suicidant par empoisonnement. Cette victoire sauva vraisemblablement temporairement (c'est-à-dire pour une cinquantaine d'années) l'Empire byzantin moribond, en abattant les forces turques qui projetaient alors la prise de Constantinople. Après avoir capturé Ayasoluk (Éphèse) à l'automne 1402, Tamerlan prit également Smyrne aux Chevaliers de Rhodes. Ceci fut sa dernière campagne.
En décembre 1404, Tamerlan entreprit une expédition militaire contre la Chine, mais le vieux guerrier fut attaqué par la fièvre et la peste quand il campa sur la rive la plus éloignée du Sihon (Syr-Daria) et mourut à Atrar (Otrar) à la mi-février 1405.
Markham, dans son introduction aux récits de l'ambassade de Clavijo, raconte que son corps « fut embaumé à l'aide de musc et d'eau de rose, entouré dans du linge, couché dans un cercueil d'ébène et envoyé à Samarcande où il fut enterré ». Tamerlan transporta ses armes victorieuses d'un côté de l'Irtych et de la Volga jusqu'au golfe Persique et de l'autre côté de l'Hellespont jusqu'au Gange.
Son immense empire ne lui survécut guère car il ne s'est jamais soucié d'efficacité politique dans les territoires qu'il a conquis et n'a jamais créé d'administration. Son fils aîné Djahangir est mort en 1375, son second fils Omar Cheikh Ier est mort en 1391. Tamerlan a alors désigné son petit fils Pir Muhammad, fils de Djahangir, comme successeur. Il avait prévu d'attribuer à chacun de ses descendants un fief sous l'autorité suprême de Pir Muhammad, mais cela aboutit à un morcellement de l'empire :
Pir Muhammad, fils de Djahangir, premier fils de Tamerlan, gouverne l’Afghanistan oriental (Balkh, Kaboul et Kandahar)
Les fils d'Omar Cheikh Ier, second fils de Tamerlan, règnent sur le Fars (Chiraz) et l'Irak Adjémî (Hamadhan et Ispahan)
Miran Shah, le troisième fils de Tamerlan, règne sur le Moghan, l’Azerbaïdjan (Tauris) et l’Irak Arabî (Bagdad) celui-ci ayant quelques troubles mentaux était sous la tutelle de son fils Omar-mîrzâ.
Shah Rukh, le quatrième fils de Tamerlan, reçoit le Khorasan (Hérat)
Tamerlan devint largement connu comme un protecteur des arts. La plus grande partie de l'architecture qu'il a commissionnée est encore présente à Samarcande.
Selon la légende, Omar Aqta, le calligraphe de la cour de Tamerlan, transcrivit le coran avec des lettres si petites que le texte entier du livre tenait sur un sceau. Il est aussi dit qu'Omar avait créé un Coran très grand qu'une brouette était nécessaire pour le transporter. Des feuilles de ce qui était probablement ce grand Coran ont été trouvées, écrites avec des lettres d'or sur des pages énormes.
Le corps de Tamerlan a été exhumé en 1941 par le médecin légiste russe Mikhail Gerasimov. Le scientifique trouva que les caractéristiques faciales de Tamerlan étaient conformes à des traits mongols, appuyant l'idée qu'il était un descendant de Gengis Khan. Gerasimov a été capable de reconstituer l'apparence de Tamerlan à partir de son crâne. Il mesurait 1,72 mètre, ce qui est grand pour son époque. L'étude a également confirmé qu'il boitait.
Selon la légende, une malédiction pesait sur le tombeau de Tamerlan. Un vieux conte populaire raconte en effet qu'avant de mourir, le grand chef de guerre avertit ses proches que de grands malheurs s'abattraient sur ceux qui tenteraient d'ouvrir sa tombe. Il se trouve que, le jour où Gerasimov exhuma le corps de Tamerlan, Hitler lança l'opération Barbarossa contre l'URSS. Mikhail Gerasimov est ainsi considéré, dans des anciennes républiques soviétiques, comme le responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour avoir ouvert le tombeau maudit du chef turc.
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Message par Abdallah Ier Jeu 3 Nov 2011 - 16:49

Abdallah Ier ou Abdallah Ier de Jordanie, nom exact Abdullah bin al-Hussein, né en 1882 à La Mecque et mort assassiné le 20 juillet 1951 à Jérusalem à l'âge de 69 ans. Dynastie hachémite :

La dynastie des Hachémites (de l'hébreu השם / haChem, « le Nom ») (arabe : هاشمي / hāšimīy), ou Banû Hâchim (arabe : بنو هاشم / banū hāšim, « le clan d'Hâchim, les descendants d'Hâchim ») désigne traditionnellement un clan de la tribu des Quraychites. Les Hachémites ont longtemps été les gardiens de la ville sainte de la Mecque, ils sont aujourd'hui la famille royale régnant en Jordanie, et ont régné sur le Royaume d'Irak jusqu'à la révolution républicaine de 1958. Originaires de la péninsule arabique, les Hachémites sont, selon la tradition, les descendants en droite ligne de l'arrière-grand-père de Mahomet, Hashim ibn Abd al-Manaf (mort en 510), appartenant comme lui à la tribu des Quraychites, riche et commerçante, qui dominait La Mecque au VIIe siècle et à laquelle est dédiée une brève sourate du Coran. Depuis le Xe siècle, les chérifs et émirs de la Mecque furent des Hachémites, voyant se succéder les empires Fatimide, Seldjoukide, Ayyoubide, Mamelouk, et surtout Ottoman, tout en conservant leur autorité.

Abdallah Ier fut émir de Transjordanie de 1921 à 1946, puis roi de Transjordanie de 1946 à 1949 et enfin roi de Jordanie de 1949 jusqu'à sa mort. Fils de Hussein ibn Ali, chérif de la Mecque et roi du Hedjaz, qui fut l'un des promoteurs de la révolte arabe de 1916 contre l'Empire ottoman. Son fils Talal lui succède.

Conjointes de Abdallah Ier :

(1) Musbah bint Nasser
2) Suzdil Khanum
3) Nahda bint Uman

Enfants :
Premier lit :
Princesse Haya bint Abdullah
Prince Talal bin Abdullah
Princesse Munira bint Abdullah

Deuxième lit :
Prince Nayef bin Abdullah
Princesse Makbula bint Abdullah

En 1921, Abdallah Ier devient émir de la Transjordanie, alors sous mandat britannique.

En 1946, il est proclamé roi lors de l'accession de ce territoire à l'indépendance. Sa politique a pour but la formation d'un grand État arabe englobant la Jordanie, la Syrie, l'Irak et une partie de la Palestine.

En 1948, il participe à la coalition des États arabes pour empêcher la partition de la Palestine mais en réalité se contente de prendre le contrôle de la Cisjordanie, conformément au pacte, négocié secrètement quelques semaines plus tôt entre lui et Golda Meir, qui prévoyait que la Légion arabe ne livrerait pas de combats envers Israël au-delà de la Cisjordanie en échange de l'annexion du territoire par son royaume.

En 1949, le rattachement de la Cisjordanie (littéralement « de ce côté-ci du Jourdain ») à la Transjordanie donne naissance au Royaume de Jordanie.

Le 20 juillet 1951 à Jérusalem, il est assassiné par Mustapĥa Ashu, âgé de 21 ans, de deux balles dans la poitrine et une dans la tête, et ce, sur ordre probable de Hadj Amin al-Husseini (Grand Mufti de Jérusalem, leader religieux et nationaliste) via le colonel El Tell.

Roi de Jordanie actuellement en fonction, Abdallah II (الملك عبد الله الثانى), né le 30 janvier 1962 à Amman, est le roi de Jordanie depuis le 7 février 1999, date à laquelle il a succédé à son père, le roi Hussein.
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Message par Gaucher V de Châtillon Jeu 17 Nov 2011 - 19:25

Gaucher de Châtillon, né vers 1249 à Châtillon-sur-Marne, mort en 1329.
Gaucher V de Châtillon est tout d'abord châtelain de Châtillon-sur-Marne, comte de Crécy-en-Brie et de Porcéan (Château-Porcien), seigneur en 1289 de Rosoy en Thiérache, de Crêvecœur, Pontarcy, et de Gandelu, connétable de Champagne en 1284, puis connétable de France (1302-1329). On peut noter que Gaucher V de Châtillon est connétable de France sous cinq règnes successifs ce qui est assez rare pour être mentionné. Il a la charge de faire respecter les testaments de trois rois successifs Louis X de France, Philippe V de France et Charles IV de France. Ses fonctions ne se limitent pas au commandement de l'armée française, il est aussi précepteur du futur Louis X de France, puis son principal et presque unique ministre.
Il prend la qualité de Gaucher-Défiré de Châtillon, fouverain capitaine de Champagne.
Gaucher V de Châtillon est né du temps de Louis IX de France. Il a 21 ans quand ce souverain décède.
En 1284 Philippe III de France le nomme connétable de Champagne et commande les troupes de cette province.
Au cours d'un engagement contre la flotte aragonaise commandée par Roger de Lauria, Charles II d'Anjou est fait prisonnier en 1284. Il reste captif à Barcelone pendant quatre ans. Gaucher V de Châtillon réussit à le faire libérer des geôles aragonaises. Philippe le Bel lui en est très reconnaissant. Le prince, parent et allié du roi de France, se fait couronner roi de Naples.
Le fief de Château-Porcien est situé dans les Ardennes et appartenait à Raoul de Porcéan ou Porcïen, qui en 1268 le vendit au comte Thibaud II de Navarre, roi de Navarre. Philippe le Bel en devint propriétaire par son mariage avec Jeanne, fille du roi Henri Ier de Navarre et l'érigea en comté. La Champagne étant ainsi unie a la France et souhaitant établir une prévôté royale, le roi échange à Gaucher V de Châtillon, en janvier 1289, le comté de Porcien, Rozoy et Gandelu, contre le domaine de Châtillon-sur-Marne, ainsi que la châtellenie de Crécy-en-Brie, celle de Crèvecœur, et un fief du côté de Roucy. Le roi lui donna encore quelques justice et rente annuelle, et Gaucher conserva la seigneurie du château de Châtillon, réservée à lui et à ses descendants.
Gaucher V de Châtillon chasse de Champagne, en 1291, l'armée du comte Henri III de Bar, gendre du roi Édouard Ier d'Angleterre.
Il obtient en 1292 un droit de monnayage que sa veuve, Isabeau de Rumigny transmettra à son second époux.
Gaucher V de Châtillon conseille au roi une politique de fermeté face aux prétentions des Anglais. Il combat les Anglais en Guyenne en 1296 et il débarque à Douvres, prend la ville et la brûle, créant ainsi une diversion.
Le conflit entre le pape Boniface VIII et Philippe le Bel inquiète Gaucher V de Châtillon qui essaie de convaincre en 1302, la noblesse qu'un roi de France n'a de compte à rendre qu'à Dieu. Le roi se venge de plusieurs années d'affronts et d'actes hostiles, le vieux pape se retrouve en prison.
En Flandre, en 1302, Gaucher V de Châtillon étouffe la révolte de Bruges, fait construire dans cette ville une citadelle aux dépens des habitants. Il en fait élever deux autres à Lille et à Courtrai. Il fortifie plusieurs autres places qui avaient été démantelées et surcharge la Flandre d'impôts. Bientôt le mécontentement devient général : l'explosion est terrible. Bruges, Gand, Dam et Ardembourg se soulèvent. Guillaume de Juliers, neveu du comte de Flandre, vient se joindre aux révoltés.
Châtillon rassemble ses troupes et entre dans Bruges. Mais le bruit s'étant répandu que, parmi ses bagages se trouvent des tonneaux remplis de cordes pour pendre un grand nombre d'habitants, le peuple court aux armes en criant : Flandre ! Flandre ! Lion ! Lion ! 1.500 cavaliers français et environ 2.000 fantassins sont tués ou assommés. Châtillon a son cheval tué sous lui : il se sauve dans la maison d'un gentilhomme, qui le cache, et dans la nuit il s'évade déguisé en prêtre, en traversant à la nage le fossé de la ville où un valet qui l'accompagne se noie.
Bientôt, Guillaume de Juliers, élu général, s'empare de Furnes, de Bergues, de Vindale et de Cassel. Gui de Flandre, arrive suivi de quelques troupes allemandes. Courtrai, Audenarde, Ypres lui ouvrent leurs portes.
Dans cette extrémité, Châtillon se rend en France pour presser l'envoi d'une puissante armée : elle ne tarde pas à s'avancer sous le commandement de Robert II d'Artois. Il y a en Flandre un parti français considérable, qu'on appelle la faction du lis. Ce parti, qui, de concert avec Châtillon, n'a pu arrêter les progrès de la révolte, se réunit à l'armée française, forte de 47 000 soldats.
Face aux troupes flamandes, il se bat en héros à la funeste bataille de Courtrai, le 11 juillet 1302. Philippe IV de France le nomme connétable de France, après la mort de Raoul II de Clermont, tué à cette bataille.
Au mois de septembre 1303 le jeune comte de Flandre, Gui de Dampierre, ayant réuni son armée aux environs de Douai, arrête Philippe le Bel jusqu'à la saison des pluies, qui venant à tomber en abondance, forcent le monarque de rentrer en France avant d'avoir rien entrepris. L'armée, sous les ordres du connétable Gaucher V de Châtillon, obtient quelques succès pendant l'hiver.
Une trêve est conclue au printemps.
On lui doit en grande partie la victoire de Mons-en-Pévèle sur les Flamands le 18 août 1304.
C'est alors que le roi envoie le futur Louis X de France, son fils en Navarre, pour prendre possession de ce royaume, dont il a hérité par la mort de Jeanne de Navarre, sa mère. Le connétable était jusqu'ici en quelque sorte chargé de l'éducation de ce jeune Prince.
Comme la ville de Pampelune, capitale de cet état, est divisée en deux partis, on craint quelque soulèvement. Il est décidé que Gaucher V de Châtillon accompagnera Louis dans son voyage, avec le comte de Boulogne et une foule de noblesse. Cette nombreuse suite inquiète d'abord le roi d'Aragon. Il craint que Louis n'entreprenne de lui faire la guerre, mais voyant que ce Prince se contente de visiter ses terres, il se rassure. Louis est couronné roi le 1er octobre 1307.
Mais à son retour, Gaucher V de Châtillon est blâmé, car il n'a pas attaqué les Aragonais.
Louis X de France est sacré roi de France en 1314. Ce prince lui confie alors les affaires les plus importantes de l'État. Les Flamands se soulèvent. Le roi doit faire revenir les juifs dans le royaume et libérer les serfs pour se procurer l'argent permettant de lever une armée, mesures certainement prises à contre-cœur. Cette campagne est un échec qui fait que les Flamands se sentent plus forts.
Gaucher V de Châtillon, lors du Conseil de Régence, réuni quelques semaines après la mort du roi Louis X de France, le 5 juin 1316, propose alors de décréter l'impossibilité pour les filles d'accéder à la couronne, bien qu'aucune coutume du passé ne semble légitimer cette solution (seule la loi salique, issue d'un loi franc-salienne, excluait les femmes de la succession à la terre, mais elle était difficilement transposable, étant donné que le droit français n'a pas de lien avec le salien).
Le Connétable déclare alors, pour argumenter son propos : En vérité, ce serait folie que de laisser fille monter au trône ! Voyez-vous dame ou donzelle commander les armées, impure chaque mois, grosse chaque année ? Et tenir tête aux vassaux, alors qu'elle ne sont point capables de faire taire les chaleurs de leur nature ? Non, moi je ne vois point cela, et je vous le dis, la France est trop noble royaume pour tomber en quenouille et être remis à femelle. Les lis ne filent pas !
Philippe apprend la mort de son frère dès juin et ne revient à Paris que le 28 du même mois. Gaucher V de Châtillon a été nommé exécuteur testamentaire par le roi décédé et Régent. À peine arrivé, il fait célébrer les obsèques du roi à basilique de Saint Denis le 12 juillet. Son oncle, Charles de Valois (1270-1325), soutenu par le parti féodal, avait voulu s'emparer de la régence, mais le connétable Gaucher V de Chatillon arma les bourgeois de Paris qui n'aiment pas Charles et avec eux avait chassé du Louvre ses gens d'armes. Alors, Philippe se saisit du palais et agit en maître. La reine Clémence de Hongrie qui s'était retirée au château de Vincennes lui annonce sa grossesse. Il est décidé dans une assemblée de barons que si la reine accouche d'un fils, Philippe serait gouverneur du royaume jusqu'à ce que son neveu atteigne ses dix huit ans. Gaucher V de Châtillon défend les intérêts de la reine, quand le futur roi veut abuser de ses pouvoirs.
Ce prince prend le titre de fils du roi des Français, régent des royaumes de France et de Navarre et prépare son avènement au trône il intervient en Artois. Le jeune Robert III d'Artois, petit-fils du comte d'Artois, Robert, mort à Courtrai, avait en vain réclamé ce comté en 1309. La cour des pairs avait adjugé ce grand fief à sa tante la comtesse de Bourgogne Mahaut d'Artois. En 1316, Robert proteste contre cette décision : soutenu par la noblesse du pays, il repousse Gaucher de Châtillon, prend Arras et Saint-Omer et force le régent à déployer l'oriflamme à la basilique de Saint Denis, le 30 octobre. Incapable de résister, le comte vient se constituer prisonnier au Palais du Louvre. L'Artois est mis sous séquestre.
Les problèmes avec les Flamands continuent. Leur Comte refusa même de se rendre à Paris & fit arrêter plusieurs vaisseaux des marchands françois qui se trouvèrent dans les Ports de ses États. Cette saisie fat le signal de la guerre entre les deux nations.
Gaucher de Châtillon assistera néanmoins au sacre de Philippe le long, en 1317. Il fait fermer les portes de la villes et surveiller les rues par de nombreux corps de gardes.
Puis il part combattre les Flamands. Il met le pays à feu et à sang et fait beaucoup de prisonniers. Il ramène en France presque tous les bestiaux et les chevaux de Flandre.
Peu de temps avant sa mort, Philippe veut aller à la croisade. Et comme le pays connaît de grandes épidémies, le roi accuse les juifs et les lépreux, agissant pour le compte des Princes mahométans, d'empoisonner les puits, les fontaines et les sources. La totalité des juifs sont à nouveau expulsés, et quelques lépreux sont punis par le feu.
Le roi meurt à 28 ans, officiellement de dysenterie. Gaucher V de Châtillon se charge de la succession.
Gaucher de Châtillon assiste au sacre de Charles le Bel qui le choisit, en 1324, pour être l'un de ses exécuteurs testamentaires.
Il signe, comme commissaire au nom du roi, les traités de paix faits avec l'Angleterre en 1325 et 1326, en 1328 il est ministre, même s'il doit aller combattre les Anglais en Guyenne. Ces traités de paix sans cesse rompus et ces guerres annoncent déjà la guerre de Cent Ans. Le roi d'Angleterre n'arrive toutefois pas à vaincre les Français, certainement en partie du fait Gaucher V de Châtillon.
Gaucher V de Châtillon met sur le trône Philippe VI de France, malgré les prétentions du roi d'Angleterre à la couronne de France.
Malgré ses 80 ans, il se distingue à la bataille de Cassel le 23 août 1328 qui voit la défaite des Flamands à nouveau révoltés.
Gaucher V de Châtillon meurt, au début du long règne de Philippe VI de France en 1329 au milieu de sa nombreuse famille et est inhumé en l'abbaye de Pont-aux-Dames, à Couilly-Pont-aux-Dames. Cette abbaye avait été fondée, en 1226, par son grand-père Hugues de Châtillon, seigneur de Crécy, tout près du pont actuel de Couilly, sur la rive du Morin, mais quelques années plus tard, sans doute chassées par une inondation de la rivière, les religieuses vinrent s’installer au hameau de Rus qui prit le nom de l’abbaye.
Gaucher V de Châtillon est le fils de Gaucher ou Gauthier IV de Châtillon et d'Isabeau de Villehardouin de Lizy. Il descend d'Eudes de Châtillon (870-925), seigneur de Châtillon-sur-Marne, frère d'un archevêque, chancelier du roi. Cette Maison de Châtillon est tellement fertile en grands hommes que l'auteur des Mémoires pour l'instruction de M. le duc de Bourgogne écrit que cette maison a été décorée dans ses premières branches de tant de grandeur qu'il ne restoit que la royauté au-dessus d'elle.
Gaucher V est de la branche des comtes de Porcien.
Gaucher V de Châtillon se marie trois fois :
En 1276, avec Isabeau de Dreux (1264-1300), princesse du sang royal de France, fille de Robert Ier (1217-1264), seigneur de Beu, vicomte de Châteaudun, lui-même fils de Robert III de Dreux et descendant de Louis VI le Gros. Sa mère, Isabelle de Villebéon est dame de Bagneux, La Fosse & La Chapelle-Gauthier, en Brie, est la descendante entre autres par la plupart de ses ancêtres des premiers rois de France. 6 enfants :
*Gaucher VI de Châtillon (1281-1325), seigneur du Tours et de Sompuis, comte de Porcéan.
*Jean II de Châtillon (1283-1363), seigneur de La Ferté-en-Ponthieu, de Gandelus et Marigny, Grand Queux de France, puis Grand Maître de France.
*Jeanne de Châtillon (1285-1354), mariée à Gautier V de Brienne, conte di Lecce (1296-15 mars 1311), comte de Brienne (1296-15 mars 1311), duc d'Athènes (5 octobre 1308-15 mars 1311).
*Hugues de Châtillon (1287-1336), seigneur de Pontarcy, d'Auzoy, de Rozoy en Thiérache et de Recquignies.
*Marie de Châtillon, mariée à Guichard de Beaujeu.
*Isabeau de Châtillon, abbesse de Notre-Dame de Soissons.

Vers 1300 avec Hélisende de Vergy (1265-1312), veuve de Henry II, Comte de Vaudémont, d'où un fils :
*Guy de Châtillon (1305-1362), vicomte de Blaigny.

En 1313, avec Isabeau de Rumigny (1263-1326), veuve du duc Thibaud II de Lorraine, fille d'Hugues, seigneur de Rumigny, et de Philippine d'Oulche. (pas d'enfant)
Gaucher V de Châtillon
Gaucher V de Châtillon
écuyer
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Pays/dates : né en 1249 à Châtillon-sur-Marne, mort en 1329.
Titres : Comte et Connétable
Fonctions : comte de Crécy-en-Brie et de Porcéan, connétable de France de 1302 à 1329
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Message par Etienne-Denis Pasquier Mar 29 Nov 2011 - 12:07

Étienne-Denis Pasquier, baron (1808) puis duc Pasquier (1844), dit le chancelier Pasquier est un homme politique français, pair de France et membre de l'Académie française, né à Paris le 21 avril 1767 et mort dans la même ville le 5 juillet 1862. (a 95 ans)
Préfet de police sous l'Empire, il fut plusieurs fois ministre (Justice, Affaires étrangères) sous la Restauration, il est (le dernier) chancelier de France et président de la Chambre des pairs sous la monarchie de Juillet.
Issu d'une ancienne famille de robe anoblie en 1671, Étienne-Denis Pasquier était le fils d'Étienne Pasquier, conseiller au Parlement de Paris, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire et exécuté le 1er floréal an II (20 avril 1794), et d'Anne Thérèse Nicole Gauthier des Préaux. Lui-même, après des études au collège de Juilly, avait été nommé, avec dispense d'âge, conseiller au Parlement de Paris en 1787. Sous la Terreur, il épousa Anne de Serre Saint-Roman (1762-1844), veuve du comte Claude du Pin de Rochefort, fut arrêté et incarcéré pendant deux mois à Saint-Lazare, il ne recouvra la liberté qu'après le 9 thermidor.
Après avoir été éloigné pendant quelques années des affaires publiques, il se rallia à l'Empire et grâce à la protection de Cambacérès, il fut nommé maître des requêtes au Conseil d'État (11 juin 1806), baron de l'Empire (29 novembre 1808), conseiller d'État (8 février 1810) et procureur du Sceau des titres.
Le 14 octobre 1810, peu après avoir été promu officier de la Légion d'honneur, il devint préfet de police en remplacement de Louis Nicolas Dubois, disgracié après l’incendie de l’ambassade d’Autriche. En collaboration avec le ministre de l'Intérieur, il est chargé de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompiers de Paris.
En 1812, il ne sut pas empêcher le complot des généraux Malet et Lahorie, mais fut berné par les conjurés, arrêté et conduit à la prison de la Force, dont il ne sortit que grâce à l'intervention du général Hulin. Malgré cet incident, il fut maintenu en fonctions et servit Napoléon Ier avec zèle, sinon avec efficacité.
En 1814, il entra en pourparlers avec le comte de Nesselrode au moment de l'entrée des Alliés dans Paris, pour présenter à l'empereur de Russie la soumission de la capitale. Il prit les mesures d'ordre qu'appelait la situation, se résolut à user de tous les moyens qui étaient en son pouvoir pour faciliter la restauration des Bourbons et tenta de rallier le Conseil d'État à cette entreprise, mais n'adhéra au gouvernement provisoire que le 14 avril. Il démissionna de la préfecture de police le 13 mai et fut nommé directeur général des Ponts et Chaussées (21 mai 1814).
L'Empereur le laissa sans emploi durant les Cent-Jours quoiqu'il eût prêté serment à l'Acte additionnel. La Seconde Restauration le dédommagea en le nommant garde des Sceaux et ministre de l'Intérieur par intérim dans le cabinet Fouché-Talleyrand (7 juillet 1815). Dans ces importantes fonctions, il sut montrer de l'habileté et du courage pour résister aux réclamations de Blücher et de Müffling. Il prit des mesures pour éviter que la dissolution de l'armée de la Loire occasionnât des troubles. Il blâma, dit-on, les excès de la réaction royaliste, la Terreur blanche, l'assassinat de Brune, les exécutions de Labédoyère et de Ney et s'efforça de faire prévaloir des idées modérées. Il prépara l’ordonnance du 23 août 1815 qui, rapportant celle de 1814, réorganisa le Conseil d'État en le rapprochant beaucoup plus du Conseil d'État napoléonien que de l’ancien Conseil du Roi que la Première Restauration avait cherché à ressusciter. Il quitta le pouvoir avec Talleyrand le 25 septembre 1815.
Élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur (28 septembre 1815), il fut nommé ministre d'État et membre du Conseil privé. Le 22 août 1815, il avait été élu député du grand collège de la Sarthe et du grand collège de la Seine. Il opta pour la Seine et fut réélu le 4 octobre 1816 et le 20 septembre 1817. Après avoir dirigé, en 1816, les travaux de la commission des créances étrangères, il fut appelé la même année, à la présidence de la Chambre des députés, qu'il conserva jusqu'à son entrée dans le ministère Richelieu en qualité de garde des sceaux, ministre de la Justice (19 janvier 1817). Il approuva la loi Laîné relative aux élections, la loi Gouvion-Saint-Cyr sur le recrutement de l'armée et la suppression des cours prévôtales. Cependant, à la suite de la nouvelle loi électorale et des élections de 1818, il se retira avec le cabinet le 18 septembre 1818.
Pasquier refusa de reprendre un portefeuille dans le ministère Dessolles-Decazes et réclama la révision de la loi électorale du 5 février 1817. Cette question divisa le ministère : Decazes appuya Pasquier, mais les autres ministres, Dessolles, Gouvion-Saint-Cyr et Louis donnèrent leur démission. Pasquier hérita alors du portefeuille des Affaires étrangères (19 novembre 1819) dans le cabinet remanié. Il resta ministre après l'assassinat du duc de Berry dans le nouveau ministère Richelieu. Il se signala par l'habileté avec laquelle il défendit les mesures qui suspendaient la liberté individuelle et la liberté de la presse et réduisaient le pouvoir de suffrage : « Oui, je demande l'arbitraire, dit-il, parce que quand on sort de la légalité ce ne peut être que pour un but important, pour un grand objet à remplir. Les lois d'exception n'appartiennent qu'aux gouvernements libres et eux seuls ont le droit d'en avoir. »
Après que les élections partielles de 1821 eurent consolidé la majorité ultra-royaliste, la Chambre des députés vota, lors de la discussion de l'Adresse, une phrase relative à la politique étrangère dont les sous-entendus outragèrent Louis XVIII, ce qui entraîna la démission du duc de Richelieu, imité par le baron Pasquier (13 décembre 1821).
Le 24 septembre précédent, ce dernier avait été nommé pair de France. Il prit sa retraite comme ministre des Affaires étrangères le 13 février 1822. À la Chambre des pairs, il se rapprocha de l'opposition constitutionnelle, vota contre le droit d'aînesse, contre la loi sur le sacrilège, contre la loi de tendance, contre la conversion des rentes. Dans ses improvisations, d'une abondante facilité, il fit preuve d'une rare présence d'esprit et d'un sang-froid dédaigneux de toutes les attaques.
En 1828, il refusa d'entrer dans le ministère Martignac.
Le baron Pasquier se rallia, après la révolution de 1830, à la monarchie de Juillet. Il aurait déclaré à cette occasion : « Le serment politique est une contremarque pour rentrer au spectacle. » Nommé président de la Chambre des pairs le 3 août 1830, il occupa cette fonction jusqu'à la révolution de 1848. En cette qualité, il eut à diriger le procès des ministres de Charles X, ceux des insurgés d'avril, de Giuseppe Fieschi, d'Armand Barbès, du prince Louis-Napoléon Bonaparte après la tentative de Boulogne-sur-Mer, des ministres Teste et Cubières. Selon Victor Hugo, il se montra fort au-dessous de sa tâche, il avait quatre-vingt-deux ans et à quatre-vingt-deux ans, on n'affronte ni une femme, ni une foule. Il soutint la politique personnelle de Louis-Philippe et lors de la formation de la coalition de 1839 prit le parti du gouvernement et du comte Molé.
En 1837, le roi fit revivre pour lui le titre de chancelier de France. Il fut créé duc Pasquier le 16 décembre 1844 avec lettres patentes du 3 février 1845 et autorisation de réversion du titre en faveur de son petit-neveu, qu'il avait adopté, Gaston d'Audiffret (1823-1905), fils de sa nièce, Gabrielle Pasquier et du comte Florimond-Louis d'Audiffret.
Ami de Chateaubriand, il avait été candidat à l'Académie en 1820 comme « ami des lettres » mais il ne fut élu que le 17 février 1842, en remplacement de Mgr Frayssinous, contre Alfred de Vigny qui obtint 8 voix. Il avait un salon littéraire et créa à l'Académie, avec le duc de Broglie et le duc de Noailles, qu'il patronna, le « parti des ducs ». Lorsqu'il mourut, Napoléon III eut un moment l'idée de lui succéder.
La révolution de 1848 avait mis un terme à sa carrière politique. Deux ans avant sa mort, il observait : « Je suis l'homme de France qui ait le plus connu les divers gouvernements qui se sont succédé chez nous : je leur ai fait à tous leur procès. »
Il eut une très longue liaison avec la comtesse de Boigne : « C'était une croyance assez répandue aux Tuileries et au Luxembourg, écrit Montalivet, qu'après la mort de Mme Pasquier, le Chancelier avait épousé en Angleterre Mme de Boigne. Je suis de ceux qui ont cru au mariage secret. Quoi qu'il en soit, pendant la dernière partie de sa vie, le duc Pasquier vécut avec la comtesse de Boigne dans la plus douce et la plus constante intimité. »
Sans enfant, il adopta son petit-neveu Gaston d'Audiffret-Pasquier et obtint par l'ordonnance royale du 16 décembre 1844 la réversibilité de son titre sur le chef du comte d'Audiffret.
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Message par Joseph Ier Sam 3 Déc 2011 - 13:18

Joseph Ier ou Joseph Ier de Portugal dit le Réformateur né le 6 juin 1714 décédé le 24 février 1777, fut roi du Portugal de 1750 à 1777.
Titre Complet : Roi de Portugal et des Algarves, de chaque côté de la mer en Afrique, duc de Guinée et de la conquête, de la navigation et du commerce d'Éthiopie, d'Arabie, de Perse et d'Inde par la grâce de dieu.
Il était fils du roi Jean V de Portugal et Marie-Anne d'Autriche.
Le 19 janvier 1729, Joseph épouse la princesse espagnole Marianne-Victoire de Bourbon, fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse.
De cette union naîtront :

° Marie Françoise, qui devient reine sous le nom de Marie Ire (1734-1816) épouse en 1760 son oncle (qui devient) Pierre III de Portugal. (1717-1786)
° Marie Anne de Portugal. (1736-1813)
° Dorothée Françoise de Portugal. (1739-1771)
° Marie-Bénédicte de Portugal (1746-1829), en 1777 elle épousa son neveu, Joseph de Portugal, prince du Brésil. (1761-1788)

Il modernisa son pays économiquement et artistiquement avec l'aide de son Premier ministre Sébastien José de Carvalho et Melo, marquis de Pombal qu'il nomma à ce poste en 1756.
A son avènement, le Portugal est en banqueroute suite au ralentissement des entrées d'or du Brésil. Le nouveau roi est conscient que des changements importants sont nécessaires pour redresser la situation du pays à l’intérieur et son influence à l’extérieur. Il faut affronter des problèmes politiques (échec de l’absolutisme), économiques (baisse des revenus coloniaux), sociaux (puissance de la noblesse) et culturels (carence de l’enseignement). Joseph Ier fait appel à plusieurs secrétaires d’état, dont Carvalho e Melo, pour réaliser cette œuvre de redressement.
Le traité de Madrid de 1750 rectifie les frontières des empires coloniaux de l'Espagne et du Portugal en Amérique du Sud mais provoque l'opposition des Indiens des réductions jésuites, ce qui provoque la guerre des Guaranis.
Le 1er novembre 1755, Lisbonne est presque totalement détruite par un tremblement de terre, parmi les plus destructeurs et les plus meurtriers de l'histoire. Le séisme, qui aurait fait entre 80 000 et 100 000 victimes, est suivi d'un raz de marée et de multiples incendies. Par miracle, la famille royale survit à l'effondrement de son palais. Afin d'éviter les pillages, Pombal fait protéger par la troupe tous les endroits sensibles et organise la distribution de vivres et l'installation de logements provisoires pour les survivants. Il fait appel à l'entraide des princes européens. La nouvelle de la catastrophe va émouvoir l'Europe entière. Voltaire composera un poème sur le désastre de Lisbonne. Les fonds vont affluer pour rebâtir la ville, qui sera reconstruite sur un plan rectiligne s'ordonnant autour de la place Terreiro do Paço ornée de la statue équestre du roi Joseph.
Le 3 septembre 1758, le roi échappe à une tentative d'assassinat. Le 13 décembre, les auteurs et les complices du régicide sont arrêtés, dix d'entre eux sont exécutés le 13 janvier 1759, dont le duc d'Aveiro, le marquis de Tavora, sa femme et son fils et le comte d'Atoguia. La fraction la plus réactionnaire de la haute aristocratie est éliminée. La noblesse, en état de choc, renonce à manifester publiquement son opposition. Pombal en profite également pour combattre les jésuites qui auraient été informés du projet et se seraient ainsi compromis avec les milieux nobiliaires. Le prétexte invoqué est la publication par le Père Gabriel Malagrida, supérieur de la Compagnie, d'un ouvrage soupçonné d'hérésie. Il est arrêté avec deux de ses compagnons, livré au tribunal de l'Inquisition, soumis à la torture puis ayant passé aux aveux, livré au bûcher le 21 septembre 1761. Tous les membres de la Compagnie de Jésus sont expulsés du Portugal. Pombal les fait débarquer sur la rive des États pontificaux.
Le 6 juillet 1760, pour éviter que le royaume ne tombe sous la coupe d'un prince étranger, la fille unique et héritière du roi Joseph Maria épouse son oncle paternel, le frère cadet de son père, l'Infant Pedro. Cette union est condamnée par Rome et le nonce apostolique, ayant refusé d'assister au mariage est renvoyé de la cour.
Le 4 janvier 1762, l'Espagne déclare la guerre au Portugal qui entre dans la guerre de Sept Ans. En 1765, Joseph Ier promulgue un édit prescrivant l'arrachage du vignoble des environs du Tage, du Mondego et de la Vecga pour promouvoir la culture du blé et éviter la famine. Le pays doit apprendre à vivre en autarcie. Le 6 avril 1768, un décret royal supprime la bulle In Cœna Domini, et le 8 avril, le Saint-Office perd tout pouvoir de censure dans le pays. Le 20 mai 1769, un édit laïcise l'Inquisition qui devient un tribunal purement royal. Jamais roi de Portugal n'a aussi peu mérité le titre de « roi très fidèle » que lui avait décerné la papauté.

Le roi Joseph Ier meurt le 24 février 1777 à l'âge de 63 ans. Sa fille Marie Ire lui succède en partageant le pouvoir avec son époux Pierre III. Sa première décision est de révoquer le marquis de Pombal en qui elle ne voit qu'un mécréant.
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Message par Pierre Ier Dim 4 Déc 2011 - 18:24

Pierre Ier de Serbie, de son nom Pierre Karageorgévitch en français, en serbe cyrillique Петар I Карађорђевић, est né le 29 juin 1844 à Belgrade, et est mort le 16 août 1921. Il fut roi de Serbie de 1903 à 1918, puis au terme de la Première Guerre mondiale, roi des Serbes, des Croates, des Slovènes de 1918 à 1921.
Il s'était engagé dans la Légion étrangère lors de l'invasion de la France par l'Allemagne en 1870.
En 1883, il épousa Zorka de Monténégro.
De cette union naîtront :

Hélène de Serbie (1884-1962), elle épousa en 1911 le grand-duc Ioann Constantinovitch de Russie (1886 exécuté sommairement en 1918).
Georges de Serbie (1887-1972), il épousa en 1950 Radmila Radonyitch (1907).
Alexandre II de Serbie (1888 assassiné en 1934) épouse en 1922 Marie de Roumanie (1900-1961).

Biographie :
Pierre Ier de Serbie fait ses études militaires à Saint-Cyr, à titre étranger, de 1862 à 1864. En 1870, ne supportant pas de voir la France battue par les Prussiens, il s’engage comme sous-lieutenant au 5e bataillon de la Légion étrangère, sous le nom de Pierre Kara et se bat dans les rangs de l’Armée de la Loire. Le 11 octobre, il est blessé sous Orléans. Fait prisonnier, il s’évade en traversant la Loire et rejoint l’arrière-garde de l’armée de Chanzy pour reprendre sa place au combat.
Timbre serbe à l'effigie de Pierre Ier Liste des membres actifs - Page 13 Captur10

En 1875, il fait partie des insurgés qui combattent les Turcs en Herzégovine mais il doit bientôt se réfugier en Suisse.
Lors de son arrivée sur le trône de Serbie en 1903. Pierre Ier de Serbie, lecteur et admirateur de la pensée de John Stuart Mill, met en place en Serbie la constitution la plus démocratique et la plus libérale en Europe après celle de Grande-Bretagne elle s'inspirait aussi de la constitution de 1888 supprimée par Alexandre Ier de Serbie en 1889 :

Le régime une monarchie constitutionnelle de type britannique.
Mais avec un taux de votants sans commune mesure, en effet, 23 % de sa population avait le droit de vote.
Création d'une école publique, en 1884, qui offrit à la Serbie ses premiers bacheliers.
l'instauration de la liberté de la presse, d'opinion et d'association, en 1909, il existait 79 journaux dont 13 quotidiens.
Enfin la mise en place de syndicats dont la confédération générale des ouvriers en 1904 permit à la Serbie de mettre en place des lois sociales avancées.

Cette liberté en Serbie favorisa un foisonnement culturel qui fit de Belgrade un phare de liberté pour tous les Serbes des Balkans ainsi que pour Croates et les Slovènes qui souffraient dans l'Empire d'Autriche-Hongrie et qui rêvaient d'une Yougoslavie avec le même régime démocratique à leur tête. Certain milieu réactionnaire à Vienne n'attendait que l'occasion d'écraser le Piémont serbe avant qu'il contamine les esprits de tous les Slaves du sud de l'Empire.

La Serbie reçut le surnom de berceau de la démocratie dans les Balkans modernes. Ce régime de liberté sera en place jusqu'au début de la Première Guerre mondiale en 1914. La démocratie avait vécu. La constitution de 1903 de Pierre Ier restera la référence de tous les mouvements démocratiques dans la Yougoslavie royaliste d'entre les deux guerres, ainsi que dans la Yougoslavie communiste de Tito.

Un complot militaire met fin en 1903 au règne d'Alexandre Ier de Serbie, dernier membre de la dynastie des Obrénovitch. Pierre Karageorgévitch monte sur le trône de Serbie sous le titre de Pierre Ier de Serbie, roi des Serbes. Atteint par la maladie, il désigne en 1914 son fils Alexandre comme Prince régent et lui laisse le soin de mener les opérations militaires jusqu'à l’offensive victorieuse d’automne 1918.

Nommé rois des Serbes, des Croates et des Slovènes le 1er décembre 1918, après le traité de Saint-Germain-en-Laye, Pierre Ier de Serbie cède le trône en 16 août 1921 à son fils qui règnera sous le nom d’Alexandre Ier de Yougoslavie. Pierre Ier de Serbie finira ses jours dans une modeste demeure où il recevra, régulièrement, son meilleur ami et voisin Rodolphe Archibald Reiss (fondateur de l'Institut de police scientifique de l'Université de Lausanne, première école de police scientifique au monde), ce dernier fera souvent référence aux séjours de Pierre Ier de Serbie à Genève.


Pierre Ier
Pierre Ier
manant
manant

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Pays/dates : né le 29 juin 1844 à Belgrade, mort le 16 août 1921.
Titres : roi
Fonctions : Pierre Ier de Serbie de son nom Pierre Karageorgévitch, roi de Serbie de 1903 à 1918, après la Première Guerre mondiale, roi des Serbes, des Croates, des Slovènes de 1918 à 1921.
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